Mansa Moussa — Wikipédia

Mansa Moussa
Illustration.
Représentation de Mansa Moussa dans l'Atlas catalan.
Titre
10e Mansa de l'Empire du Mali

(25 ans)
Prédécesseur Aboubakri II
Successeur Maghan
Biographie
Titre complet Mansa de l'Empire du Mali, El Hajj
Date de naissance (Incertaine)
Date de décès 1332 ou 1337 (Incertaine)
Père Faga leye
Mère Kankou
Enfants Maghan
Religion Islam

Mansa Moussa, Kankou Moussa est le dixième « mansa » (roi des rois) de l'empire du Mali de 1312 à 1332 ou 1337.

Richissime grâce à une extraction d'or malien évaluée entre trois et quatre tonnes par an, une légende fait de Mansa Moussa l'homme le plus riche ayant existé. Aucun travail universitaire ne vient à ce jour corroborer cette thèse (qualifiée par l'historien Patrick Boucheron d' « indémontrable (et) fantasmatique »). En revanche, les études contemporaines font de cette affirmation une légende construite à des fins politiques et économiques correspondant aux enjeux de l'Empire malien du XIVe siècle, se transformant au XXIe siècle en un mythe alimenté par divers acteurs.

Il porte l’empire du Mali à son apogée, du Fouta-Djalon à Agadez et sur les terres de l'ancien empire du Ghana. Il établit des relations diplomatiques suivies avec le Portugal, les Mérinides, le sultanat hafside de Tunis et le sultanat mamelouk d'Égypte. Son règne correspond à l'âge d'or de l'empire malien.

Kankou Moussa signifie « Moussa, fils de Kankou Hamidou » en référence à sa mère, les Malinkés étant à cette époque une société matrilinéaire ; d'autres variantes de ce nom sont Kankou Moussa, Kanga Moussa et Kankan Moussa. Il est la plupart du temps désigné sous le nom de Mansa Moussa dans les textes historiques européens et dans la littérature. D'autres variantes de son nom telles que Mali-koy Kankan Moussa, Gonga Moussa et le « lion du Mali » existent[1],[2].

Origines et ascension au pouvoir

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Faute de sources écrites locales, les éléments historiques dont nous disposons sur l'empire du Mali proviennent des écrits des savants arabes ayant voyagé et séjourné dans le Sahel, al-'Omari, Abu-sa'id Uthman ad-Dukkali, Ibn Khaldoun, et Ibn Battuta. Selon l'histoire des dynasties malinkés que trace Ibn-Khaldoun, le grand-père de Kanga Moussa est Abou-Bakr (soit probablement Bakari ou Bogari au Mali), un frère de Soundiata Keïta, le fondateur de l'empire du Mali selon les traditions orales. Abou-Bakr ne montera pas sur le trône, et son fils, Faga leye, le père de Kanga Moussa n'a aucune espèce d'importance dans l'histoire du Mali[3].

Kanga Moussa parvient au pouvoir grâce à la pratique voulant que le roi nomme un représentant lors de son pèlerinage à la Mecque puis en fasse son dauphin. Ainsi Moussa est choisi en tant que représentant, puis prend le pouvoir. Son fils, Mansa Maghan deviendra aussi roi du Mali grâce à cette tradition[4].

Lors de son accession au trône, l'empire du Mali est constitué de territoires ayant appartenu à l'empire du Ghana et à Melle (Mali) ainsi que les zones environnantes. Moussa porte de nombreux titres, émir de Melle, seigneur des mines de Wangara, ou conquérant de Ghanata, de Fouta-Djalon et d'au moins une douzaine d'autres régions[5].

Mansa Moussa est considéré comme l'un des hommes les plus riches de l'Histoire[6], voire le plus riche[7], même si cette affirmation reste contestée ; il n'existe en effet aucune donnée exacte concernant sa richesse réelle[8].

En 2021, un documentaire de la chaîne Histoire TV indique que le Mali extrayait alors trois à quatre tonnes d'or par an et que Mansa Moussa en avait emporté douze tonnes pour son seul pèlerinage[9].

Pour l'historien Patrick Boucheron, la légende de sa fortune est construite à l'initiative de Mansa Moussa durant son pèlerinage à la Mecque. Son objet serait commercial - assurer la solvabilité des échanges avec le Mali, et politique, afin de se poser en égal des personnages les plus influents du monde islamique. La légende est accompagnée de récits volontairement incroyables sur l'origine de cet or, qui pousse comme des fruits dans les arbres afin de brouiller les pistes sur les réseaux du commerce aurifère qu'il contrôle, et décourager les tentations d'éventuels ennemis d'aller piller un trésor. À cette fin, elle est d'abord répandue chez les clients les plus proches dans le bassin méditerranéen. La légende omet une autre source majeure de richesse de Mansa Mousa : la vente d'esclaves[10].

En 1380, l'Atlas catalan est offert au roi de France par le roi d'Aragon. Mansa Mousa y figure avec en bonne place une boule d'or dans ses mains, à côté de la ville de Tombuch, Tombouctou, dans le pays de Ginyia, Guinée[10]. Il est accompagné de la légende[11]

« Aquest senyor negre es appellat

Musse Melly senyors dels negres
de Gineua. Aquest rey es lo pus
rich el pus noble senyor de tota
esta partida p l’ambondancia de l’or lo

qual se recull en la suua terra »

« Ce seigneur noir est appelé

Musse Melly, seigneur des noirs
de Guinée. Ce roi est le plus
riche, le plus noble seigneur de toute
cette partie par l'abondance de l'or

que l'on recueille sur sa terre. »

Le grand pèlerinage de Mansa Musa

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But du pèlerinage à La Mecque

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Outre le but religieux et spirituel, le pèlerinage à La Mecque représentait pour Mansa Musa un voyage aux multiples objectifs, incluant des enjeux politiques, économiques et sociaux.

Le premier objectif de Mansa Musa était de rencontrer le sultan mamelouk Al-Nasir Muhammad lors de son escale en Égypte. Un protocole strict exigeait de monter à la citadelle et de se prosterner devant le sultan régnant sur l'Égypte. Cependant, en tant que roi, Mansa Musa refuse de se prosterner devant le sultan. Il adopte alors une autre stratégie pour obtenir une audience. L'empereur malien envoie une somme de 40 000 dinars au sultan et 10 000 dinars au vice-sultan. Au Moyen Âge, cette somme équivalait à la construction d’un palais.

Dans une logique diplomatique, le sultan mamelouk, après avoir reçu ce présent, devait offrir en retour un cadeau d'une valeur égale. Grâce à cet échange, Al-Nasir Muhammad reçoit et honore son hôte. Deux versions existent quant au déroulement de la rencontre entre les deux dirigeants.

Dans la première version, Mansa Musa refuse de se prosterner mais est contraint de le faire. Il ne reçoit aucun des honneurs habituellement accordés à un empereur musulman, et il n’est même pas autorisé à s’asseoir en présence du sultan d'Égypte. Dans la seconde version, Mansa Musa refuse de se prosterner devant Al-Nasir Muhammad mais s’incline en l’honneur de Dieu, car il ne se prosterne que pour Lui. Par la suite, les deux chefs d'État deviennent compagnons ; Mansa Musa est couvert de cadeaux et reçoit le privilège de voyager dans la caravane du Mahmal avec les honneurs dus à son statut.

Ce voyage à la Mecque a ainsi permis à Mansa Musa non seulement de rencontrer le sultan Al-Nasir Muhammad, mais aussi de tisser des relations diplomatiques avec les Mamelouks. Pour l'empereur malien, le pèlerinage revêtait également une dimension économique.

L’aspect économique du pèlerinage est l’une des parties les plus célèbres de ce voyage. Cet épisode a valu à Mansa Musa le surnom de « roi de l'or » dans la mémoire collective. Selon certaines sources, l’empereur aurait apporté avec lui 12 tonnes d’or, une somme considérable pour l’époque. Cet or permettait aux Maliens accompagnant Mansa Musa de faire des achats, d’offrir des présents aux puissants en échange de faveurs et de faire du commerce.

Selon les sources mamelouks, la délégation malienne aurait dépensé tellement au Caire qu’elle fut contrainte d’emprunter d'importantes sommes auprès des créanciers de la ville. Si certains dépeignent la délégation malienne comme des acheteurs compulsifs, cela faisait partie d'une stratégie de Mansa Musa visant à démontrer la puissance et la prospérité du Mali. Les dettes contractées auprès des créanciers égyptiens visaient aussi un but : inviter les marchands égyptiens à venir au Mali pour récupérer leur dû, encourageant ainsi les caravanes égyptiennes à traverser le Sahara et à commercer avec le Mali.

Le pèlerinage à La Mecque

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En 1324, Mansa Musa entreprend le hajj, un pèlerinage religieux vers La Mecque que tous les musulmans sont appelés à accomplir une fois dans leur vie. Le chemin emprunté par Mansa Musa reste incertain, car il est difficile de situer la ville du Mâlli, la capitale exacte de l'empire du Mali. L’idée que Niani ait pu être la capitale remonte aux historiens coloniaux des années 1920. L’itinéraire probable suivi par Mansa Musa est le suivant :

Voici la carte de l'itinéraire probable suivie par Mansa Musa
[12].

Mansa Musa et ses caravanes séjournent trois mois au Caire avant de prendre la route pour la Mecque. Lors du grand pèlerinage médiéval, de nombreuses querelles (ou fitnas) avaient lieu au sein des mosquées sacrées pour des raisons diverses : luttes d’influence pour le contrôle de La Mecque, questions de statut social, ou conflits autour des rituels. Ces querelles pouvaient dégénérer en violentes bousculades et se terminer en bain de sang.

Durant son pèlerinage, Mansa Musa se fait également remarquer en empêchant une fitna au sein d’une mosquée sacrée, en retenant fermement ses hommes face aux Turcs, comme le raconte Abdullah ibn Asad al-Yafi dans son ouvrage Mir'ât al-jinân wa 'ibrat al-yaqzân (« Le Miroir des Jardins et la Leçon de l’Éveillé »). Ce geste est interprété comme un signe de sa supériorité et de son intelligence.

Le pèlerinage de Mansa Musa en 1324 est l'un des événements les mieux documentés de l’histoire de l’Afrique de l’Ouest médiévale. Lorsque l’encyclopédiste Al-Omari créa le premier tableau géopolitique du monde islamique entre 1328 et 1348, il inscrivit le « sultanat » du Mali parmi les grandes puissances mondiales. Il en va de même dans les manuels de chancellerie mamelouks, qui classent les mansas du Mali parmi les souverains les plus influents du monde. À travers ce pèlerinage, Mansa Musa laisse une empreinte profonde et durable dans le monde islamique médiéval et dans l'esprit collectif.

Retour au Mali

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Lors de son long voyage de retour depuis la Mecque en 1325, Moussa apprend que son armée avec à sa tête le général Sagamandia a repris Gao, en pays Songhaï. Cette ville avait fait partie de l'empire avant même le règne de Sakoura et constitue à cette époque un important centre commercial bien que ses tendances rebelles soient notoires. Moussa fait un détour par la ville où il reçoit en otages les deux fils du dia songhaï Yasibo, Ali Kolen et Souleyman Nar. Il revient ensuite à Niani avec les deux garçons et les fait éduquer à sa cour[note 1].

Un roi bâtisseur

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Moussa fait construire de nombreuses mosquées et madrasas à Tombouctou[14] et à Gao, son œuvre la plus connue restant la médersa de Sankoré. À Niani, il fait construire une salle d'audience, un bâtiment communiquant par une porte intérieure avec le palais royal. L'édifice « construit en pierre de taille est surmonté d'un dôme décoré d'arabesques colorées. Les fenêtres de l'étage supérieur sont ornées d'argent, celles de l'étage inférieur d'or »[réf. nécessaire] (il n'en reste aucun vestige).

Influence à Tombouctou

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La mosquée Djingareyber datant du règne de Kanga Moussa.

Le souverain malinké passe par Tombouctou à son retour de la Mecque et y installe des architectes venus d'Al-Andalus (dont Abou Ishaq es-Sahéli) et du Caire afin d'édifier son palais et la mosquée Djingareyber toujours existante[15].

Tombouctou est située sur un site favorable, à proximité du fleuve Niger, axe de transport principal de la région. La ville devient un carrefour religieux, culturel et commercial, ses marchés attirent les commerçants de l'Afrique occidentale comme d'Égypte, une médersa est fondée dans la ville (ainsi qu'à Djenné et Ségou) ce qui contribue à la diffusion de l'islam, Tombouctou devient une ville renommée pour son enseignement islamique[16]. Les informations concernant la prospérité nouvelle de la ville parviennent jusqu'en Europe, les commerçants de Venise, Gênes et Grenade rajoutent la cité à leurs circuits commerciaux, ils y échangent des produits manufacturés contre de l'or[17].

En 1330, la ville est conquise par le royaume Mossi. Après en avoir rapidement repris le contrôle, Moussa y fait construire des remparts, un fort et y cantonne une armée de manière à protéger Tombouctou de futures attaques.

La date de la mort de Kanga Moussa fait l'objet de débats (le royaume du Mali n'ayant pas d'archives écrites). Si l'on prend en compte le règne de son successeur, son fils Maghan (1332-1336), ainsi que le fait qu'il aurait régné 25 ans, la date de sa mort serait 1332[18]. Cependant, des sources historiques indiquent que Moussa aurait prévu d'abdiquer en faveur de son fils mais serait mort peu après son retour de la Mecque en 1325[2]. Mais, selon les écrits d'Ibn-Khaldoun, il aurait été vivant à la date de la prise de Tlemcen (1337) en Afrique du nord, occasion lors de laquelle il aurait envoyé un représentant au royaume zianide afin de féliciter les conquérants pour leur victoire[18],[2].

À la fin de son règne, l’empire du Mali s’étend approximativement de l’Atlantique à la rive orientale de la boucle du Niger et de la forêt à Teghazza au milieu du désert.

Apparence physique

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Kankou Moussa est décrit physiquement par le chroniqueur al-Maqrizi lors de son arrivée en Égypte, sur le chemin de La Mecque[19] : « C'était un homme jeune de couleur brune, de figure agréable et de belle tournure… »

Postérité et commémoration

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Kankou Moussa, navire de la Compagnie malienne de navigation.

Mansa Moussa apparaît dès 1339 sur une carte d'Angelino Dulcert, un turban sur la tête avec le nom « rex Melly ». L'Atlas catalan, réalisé à Majorque vers 1375, le représente trônant au milieu du continent africain, une boule d'or à la main mais portant un sceptre et une couronne typiquement européens comme signes de royauté, avec l'indication : « Ce seigneur noir est appelé Musse Melly, seigneur des Noirs de Gineua. Ce roi est le plus riche et le plus noble seigneur de toute cette partie par l'abondance de l'or qui se recueille en sa terre »[20],[21].

À l'occasion des cinquante ans de l'indépendance du Mali, le , l'homme d'affaires Aliou Diallo a lancé la pièce d’or commémorative Mansa Moussa[22].

Des hommages sont rendus à l'époque contemporaine à Kankou Moussa au Mali et dans plusieurs pays africains : un lycée porte son nom à Bamako[23] ainsi qu'à Siguiri (Guinée)[24]. C'est également le cas d'un navire de la Compagnie malienne de navigation et d'une raffinerie d'or inaugurée en 2015[25].

Dans son troisième EP, OG San vol. 1, le rappeur Deen Burbigo nomme une de ses chansons Mansa Moussa, dans laquelle il fait référence à la richesse de l'empereur malien[26].

Dans la culture populaire

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Notes et références

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  1. Selon Maurice Delafosse, Haut-Senegal Niger (lire en ligne), p. 74. Charles Monteil place la fuite d'Ali Kolen en 1275 plutôt qu'en 1335[13].

Références

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  1. Hunwick 1999, p. 9.
  2. a b et c Bell 1972, p. 224-225.
  3. Levtzion 1973, p. 341-347.
  4. Levtzion 1973, p. 347.
  5. Goodwin 1957, p. 109.
  6. « Les dix personnages les plus riches de l'Histoire », Historia Spécial, no 12,‎ .
  7. « Et l'homme le plus riche de tous les temps est… », La Libre Belgique,‎ (lire en ligne).
  8. (en) « The 10 Richest People of All Time », sur money.com, (consulté le ), p. 75.
  9. « Le pèlerinage de Mansa Musa - Quand l'histoire fait dates », chaîne YouTube de Histoire TV, 25 juin 2021.
  10. a et b Patrick Boucheron, « Quand l'histoire fait date », Arte
  11. JAC. Buchon et J.Tastu, Notice d'un atlas en langue catalane : manuscrit de l'an 1375, Paris, Imprimerie Royale, (lire en ligne)
  12. « # LE HADJ DE MANSA MOUSSA À LA MECQUE | Les caravanes de l’or, fragments d’époque », sur caravans.library.northwestern.edu (consulté le )
  13. Jean Rouch, Les Songhay, L'Harmattan, (ISBN 978-2-7475-8615-3, lire en ligne), p. 85.
  14. (en) « Mansa Musa », Maafa: African Holocaust (consulté le ).
  15. De Villiers et Hirtle 2007, p. 70.
  16. De Villiers et Hirtle 2007, p. 74.
  17. De Villiers et Hirtle 2007, p. 87-88.
  18. a et b Levtzion 1973, p. 349-350.
  19. Priscille Djomhoué, Un monde à découvrir : l'exégèse du Nouveau Testament : historique et nouvelles orientations, Jean Koulagna, , 67 p. (ISBN 978-9956-0-9061-7, lire en ligne), p. 101.
  20. Fauvelle 2013, p. 248-249.
  21. Francis Simonis, « L'Empire du Mali d'hier à aujourd'hui », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, no 128,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/chrhc.4561, lire en ligne).
  22. « Une pièce d’or pour célébrer le cinquantenaire du Mali », Les Afriques, .
  23. « Site Facebook du lycée Kankou Moussa ».
  24. « Rentrée scolaire : le proviseur du lycée Kankou Moussa de Siguiri inquiet », sur guineematin.com, .
  25. « Raffinerie d’or Kankou Moussa : Offrir des produits de haut de gamme made in Mali », sur maliweb.net, .
  26. Deen Burbigo – MANSA MOUSSA (lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • (en) A. J. H. Goodwin, « The Medieval Empire of Ghana », South African Archaeological Bulletin, vol. 12,‎ , p. 108-112 (lire en ligne).
  • (en) Nehemia Levtzion, « The thirteenth- and fourteenth-century kings of Mali », Journal African History, vol. 4,‎ , p. 341-353 (lire en ligne).
  • (en) Nawal Morcos Bell, « The age of Mansa Musa of Mali: Problems in succession and chronology », International Journal of African Historical Studies, vol. 5, no 2,‎ , p. 221–234 (lire en ligne).
  • (en) Nehemia Levtzion, Ancient Ghana and Mali, Londres, Methuen, , 283 p. (ISBN 0-8419-0431-6).
  • Sergio Domian, Architecture soudanaise : vitalité d'une tradition urbaine et monumentale : Mali, Côte-d'Ivoire, Burkina Faso, Ghana, Paris, L'Harmattan, , 191 p.
  • (en) John O. Hunwick, Timbuktu and the Songhay Empire : Al-Sadi's Tarikh al-Sudan down to 1613 and other contemporary documents, Leiden, Brill, , 412 p. (ISBN 90-04-11207-3).
  • (en-US) Nehemia Levtzion et John F.P. Hopkins, Corpus of Early Arabic Sources for West Africa, New York, Marcus Weiner Press, , 492 p. (ISBN 1-55876-241-8).
  • (en-US) Marq De Villiers et Sheila Hirtle, Timbuktu : Sahara’s Fabled City of Gold, New York, Walker and Company,
  • François-Xavier Fauvelle-Aymar, Le Rhinocéros d'or : Histoires du Moyen-Âge africain, Alma, (ISBN 9780691181264, BNF 45713630), p. 245-256
  • Hadrien Collet, « 1324 Le sultan du Mali Musa visite les pyramides d'Égypte », dans Romain Bertrand (dir.), L'exploration du monde : Une autre histoire des Grandes Découvertes, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points » (no H617), , 2e éd. (1re éd. 2019), 536 p. (ISBN 978-2-7578-9776-8, lire en ligne), p. 99-103.
  • Hadrien Collet, « Échos d’Arabie. Le pèlerinage à La Mecque de Mansa Musa (724-725/1324-1325) d’après des nouvelles sources », History in Africa, n°46, 2019, p. 105-135.

Liens externes

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