María Bruguera Pérez — Wikipédia

María Bruguera Pérez
Image illustrative de l’article María Bruguera Pérez

Naissance
Jerez de los Caballeros (province de Badajoz)
Décès (à 79 ans)
Madrid
Première incarcération
Prison centrale de Saturraran
Origine espagnole
Allégeance Seconde République (Espagne)
Type de militance CNT
Cause défendue féministe libertaire
anarcho-syndicalisme

María Bruguera Pérez, née le [1] à Jerez de los Caballeros (province de Badajoz) et morte à Madrid le , est une militante féministe libertaire espagnole.

Elle fréquente très jeune le milieu libertaire et prend part à la Révolution sociale espagnole de 1936 dans les rangs de la Confédération nationale du travail, dans la Federación Ibérica de Juventudes Libertarias et dans l'organisation anarcho féministe libertaire[2] Mujeres Libres.

Fille et sœur de militants anarchistes, elle quitte l'école à 9 ans et milite à la Fédération ibérique des jeunesses libertaires dès sa création en 1932[1].

Enceinte de 4 mois, elle est arrêtée en , avec plusieurs membres de sa famille.

Son compagnon Francisco Torrado Navarro est fusillé ainsi que sa mère Elisa Pérez Moreno.

Condamnée à la réclusion à perpétuité, elle est incarcérée à Badajoz, Salamanca, Valladolid, Santander, Madrid et à la prison centrale de Saturraran, au Pays basque[3]. Elle est libérée en .

Elle rejoint la lutte clandestine dans le comité de Mujeres Libres en liaison avec le Comité Régional du Centre de la Confédération nationale du travail (CNT).

Après la mort de Franco, elle prend part à la reconstruction de groupe Mujeres Libres de Madrid et milite dans la section Santé de la CNT. Elle est parmi les fondatrices de la revue Mujeres Libertarias[4].

Décédée le 26 décembre 1992, son corps est incinéré au cimetière de La Almudena, à Madrid[5].

Bibliographie

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Articles connexes

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Une catégorie est consacrée à ce sujet : Mujeres Libres.

Notes et références

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  1. a et b * (es) Miguel Iñiguez, Esbozo de una Enciclopedia histórica del anarquismo español, Fundación de Estudios Libertarios Anselmo Lorenzo, Madrid, 2001, page 103.
  2. Mary Nash, Femmes Libres : Espagne, 1936-1939, La pensée sauvage, 1977, lire en ligne.
  3. (es) « Hijas de la Anarquía. La tradición de los nombres libertarios », sur www.elsaltodiario.com (consulté le )
  4. (es) « María Bruguera Pérez », sur Todos (...) los Nombres_ (consulté le )
  5. (es) « Recordando a María Bruguera – Memoria Libertaria » (consulté le )

Liens externes

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