María Silva Cruz — Wikipédia
María la Libertaire
María Silva Cruz « María La Libertaire » | |
Naissance | Benalup-Casas Viejas |
---|---|
Décès | (à 21 ans) Cadix |
Première incarcération | 1933 après l'insurrection de Casas Viejas Medina Sidonia |
Origine | espagnol |
Cause défendue | CNT libertaire syndicaliste |
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María Silva Cruz, surnommée María La Libertaire, née le à Benalup-Casas Viejas et fusillée le à Cadix, est une militante anarchiste et syndicaliste libertaire espagnole.
Biographie
[modifier | modifier le code]Maria Silva Cruz nait le à Benalup-Casas Viejas dans une famille de journaliers et de charbonniers du village de Casas Viejas en Andalousie[1].
Son père Juan Silva González est membre de la Confédération nationale du travail. Sa grand-mère lui lit des romans anarchistes à haute voix.
, pendant la Seconde République espagnole, elle participe à l'insurrection organisée par la Confédération nationale du travail (anarcho-syndicaliste) dans sa ville natale de Casas Viejas, aujourd'hui appelée Benalup-Casas Viejas, en Andalousie.
Le , la garde d’assaut républicaine est envoyée pour mettre fin aux troubles, c'est le massacre de Casas Viejas.
La cabane de son grand-père, Francisco Cruz Gutiérrez, alias Seisdedos est mise à feu par les gardes d’assaut. Maria parvient à s’échapper avec un jeune garçon par une petite fenêtre. Six personnes périssent brulées et deux autres sont fauchés par les balles en s’enfuyant par la porte[2].
Elle est finalement arrêtée le . Emprisonnée pendant deux semaines à Medina Sidonia, puis transférée à Cadix, elle est libérée au bout d'un mois supplémentaire.
Elle s'installe à Cadix où elle rencontre le militant anarchiste Miguel Perez Cordon[3] avec qui elle vit en union libre à Madrid. Elle a un fils au début de .
Elle revient vivre en Andalousie, à Ronda.
Lorsqu'éclate le coup d'État nationaliste des 17 et 18 juillet 1936, Miguel se réfugie dans les montagnes. Maria reste seule à la maison avec son fils.
La Guardia Civil l'arrête. Elle est fusillée, sans procès, le .
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Guillaume de Gracia, 1933 : L’Andalousie à deux doigts du brasier révolutionnaire, Alternative libertaire, no 224, , texte intégral.
- La Libertaire sur le point de périr 74 ans plus tard, El País, , texte intégral.
- (es) José Luis Molina Gutierrez, Casas Viejas, del crimen a la esperanza. María Silva « Libertaria » y Miguel Pérez Cordón : dos vidas unidas por un ideal (1933-1939), Cadix, Almuzara, 2008, notice, (OCLC 298931384).
- (es) Beatriz Toledo Marín, María Silva Cruz, ASODECO, 2006, notice.
- (es) Gérard Brey, Compte rendu de l’ouvrage de José Luis Gutierrez Molina, Casas Viejas. Del crimen a la Esperanza. María Silva « Libertaria » y Miguel Pérez Cordón: dos vidas unidas por un ideal (1933-1939), Cahiers de civilisation espagnole contemporaine, 4|2009, texte intégral.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « María Silva Cruz | Real Academia de la Historia », sur dbe.rah.es (consulté le )
- Gérard Brey et Jacques Maurice, Casas-Viejas : réformisme et anarchisme en Andalouise (1870-1933), Le Mouvement Social, no 83, avril-mai 1973, texte intégral.
- Pérez Cordón, Miguel 1909-1939 sur worldcat.org.
- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « María Silva Cruz » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
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- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Centre International de Recherches sur l'Anarchisme (Lausanne) : notice bibliographique.
- (en) Libcom : notice biographique.
- (es) Memoria publica.
- (es) Notice biographique en espagnol.
- (es) Miguel Iñiguez, Esbozo de una Enciclopedia histórica del anarquismo español, Fundación de Estudios Libertarios Anselmo Lorenzo, Madrid, 2001, page 573.