Marc Réville — Wikipédia
Marc Réville | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (16 ans, 6 mois et 13 jours) | |
Élection | |
Réélection | 6 mai 1906 24 avril 1910 10 mai 1914 |
Circonscription | Doubs |
Législature | VIIIe, IXe, Xe et XIe (Troisième République) |
Groupe politique | Gauche radicale |
Prédécesseur | Charles Borne |
Successeur | Circonscription supprimée |
Conseiller général du Doubs | |
– (6 ans) | |
Circonscription | Canton de Saint-Hippolyte |
Prédécesseur | Charles Borne |
Successeur | Charles Eugène Lamy |
Ministre du Commerce, Industrie, Postes et Télégraphes | |
– (3 jours) | |
Gouvernement | Ribot IV |
Prédécesseur | Raoul Péret |
Successeur | Gaston Thomson |
Maire de Montécheroux | |
– (23 ans) | |
Prédécesseur | Lucien Hugoniot-Tissot |
Successeur | Samuel Schom |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rotterdam (Pays-Bas) |
Date de décès | (à 57 ans) |
Lieu de décès | 8e arrondissement de Paris |
Père | Albert Réville |
Fratrie | Jean Réville |
Profession | Avocat |
Résidence | Montécheroux (Doubs) |
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Marc Réville est un homme politique français né le à Rotterdam aux Pays-Bas et décédé le à Paris[1].
Origines familiales
[modifier | modifier le code]Son père, Albert Réville, était pasteur et théologien[2]. Il deviendra en 1886 professeur d'histoire des religions au Collège de France.
Études et parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Marc Réville étudie tout d'abord à Dieppe puis à la faculté de droit de Paris. Il devient avocat et intègre le cabinet de Me Tézenas à Paris.
Par la suite, il collaborera à la Revue politique et littéraire et au Petit Comtois[3].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Il s'engage en politique en 1896 après son installation dans le Doubs en obtenant le mandat de maire de Montécheroux. Il le conservera jusqu'en 1919.
Le , il est élu député du Doubs dans la circonscription de Montbéliard. Il sera réélu au premier tour de scrutin en 1906 et en 1910. Le , il se présente aux élections sénatoriales mais est battu par Maurice Ordinaire. Il conserve donc son mandat de député et est réélu, de justesse au second tour, le 1914. À la Chambre des députés, il s'intéresse au droit du travail et préside notamment la Commission du Commerce et de l'Industrie. Bien que membre de la Ligue des droits de l'homme, il est à l'origine de la loi de 1912 instituant un carnet anthropométrique d'identité pour les Tsiganes[4],[5].
Le , il est nommé Ministre du Commerce, de l'Industrie, des Postes et Télégraphes dans un gouvernement d'Alexandre Ribot qui ne dure toutefois que quatre jours[6].
Pendant la Première Guerre mondiale, Marc Réville intervient dans plusieurs aspects du travail parlementaire, dans les domaines douanier, économique et dans la préparation des traités de paix. À la fin du conflit, il milite pour les droits des anciens combattants et victimes de guerre, pour l'érection de sépultures aux morts pour la France et pour le paiement par l'Allemagne de réparations.
Il est battu par la vague bleu horizon en 1919. Il meurt l'année suivante.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sa biographie sur la base de données des anciens députés français (site de l'Assemblée nationale).
- C-E Curinier. Dictionnaire national des contemporains, 1899-1919, tome 1er. Office général d'édition, de librairie et d'imprimerie, Paris.
- « Fin février 1914, la loi de trois ans fait encore polémique », sur Hier et aujourd'hui, (consulté le ).
- Emmanuel Filhol. La loi de 1912 sur la circulation des "nomades" (Tsiganes) en France. Revue européenne des migrations internationales 2007 ; 23 (2) : 135-158.
- Emmanuel Filhol. Discursivités et pratiques tsiganes : autour de la loi de 1912 sur les "nomades" en France. Droit et cultures 2012-2 ; 64.
- Le Ministère Ribot. Le Journal de la Meurthe et des Vosges, 10 juin 1914.
Sources
[modifier | modifier le code]- « Marc Réville », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :