Marcel Durry — Wikipédia

Marcel Durry
Fonctions
Président
Fédération Internationale des associations d’études classiques
-
Dionisie M. Pippidi (d)
Doyen
Faculté des lettres de Paris
-
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Enfant
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Membre de
Maître

Marcel Durry, né à Tavey (Haute-Saône) le et mort dans le 4e arrondissement de Paris le [1], est un latiniste français. Il fut doyen de la faculté des lettres de Paris de 1964 à 1968.

Marcel Durry est ancien élève de l'École normale supérieure et ancien membre de l'École française de Rome. Il a été l'élève de Jérôme Carcopino. Il enseigne à l'université de Caen, puis est nommé professeur à la Sorbonne en 1941 ; en , il est révoqué par le gouvernement de Vichy. Il retrouve son poste à la Libération. Directeur de l'Institut d'études latines de la Sorbonne, doyen de la faculté des lettres de Paris de 1964 à 1968, c'est lui qui est à ce poste au moment des événements de mai 1968.

Il est administrateur de la Société des études latines de 1962[2] à 1976 et président de la Fédération internationale des associations d’études classiques de 1969 à 1974.

Il est l'époux de Marie-Jeanne Durry, née Walter, professeur de littérature française à la Sorbonne et directrice de l'École normale supérieure de jeunes filles (Sèvres) de 1956 à 1974. Ils sont les parents de Georges Durry (né en 1930), ancien président et professeur émérite de l'université Panthéon-Assas Paris II, et de Jean Durry (né en 1936), journaliste sportif et créateur du Musée national du sport.

Publications

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  • Les cohortes prétoriennes (« Bibliothèque des Écoles française d'Athènes et de Rome », 146), Paris, De Boccard, 1938, 454 p., ill. ; rééd., 1968 (thèse).
  • Le Panégyrique de Trajan (« Collection d'études anciennes publiée sous le patronage de l'Association Guillaume Budé », 1), Paris, 1938 (thèse complémentaire).
  • Pline le Jeune, Lettres (livre X) - Panégyrique de Trajan (« Collection des universités de France »), Paris, Les Belles Lettres, 1947 ; réimpr. 2002.
  • Laudatio Turiae : Éloge funèbre d'une matrone romaine. Éloge dit de Turia. Texte établi, traduit et commenté par Marcel Durry (« Coll. des Universités de France »), Paris, Les Belles Lettres, 1950.

Notes et références

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Bibliographie

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  • Jacques Heurgon, « Marcel Durry », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, 1978-1, p. 1-3 (en ligne).
  • Pierre Grimal, « Le doyen Marcel Durry (1895–1978) », Revue des études latines, 55 (1977), p. 28–32.

Liens externes

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