Marchenoir — Wikipédia

Marchenoir
Marchenoir
La mairie.
Blason de Marchenoir
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes Beauce Val de Loire
Maire
Mandat
Julien Catala
2020-2026
Code postal 41370
Code commune 41123
Démographie
Gentilé Marchenégrosiens / Marchenégrosiennes[1]
Population
municipale
682 hab. (2021 en évolution de +6,73 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 49′ 27″ nord, 1° 23′ 44″ est
Altitude Min. 108 m
Max. 154 m
Superficie 9,42 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Beauce
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Marchenoir

Marchenoir est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.

Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par des petits cours d'eau.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 22 en 1988, à 6 en 2000, puis à 7 en 2010.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : la maison du Bourreau, inscrite en 1946, et l'église Notre-Dame de Marchenoir, inscrite en 1946.

Géographie

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Localisation et communes limitrophes

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Carte

La commune de Marchenoir se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 26,7 km de Blois[4], préfecture du département et à 13,8 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].

Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Léonard-en-Beauce (1,4 km) , Le Plessis-l'Échelle (2,7 km) , Saint-Laurent-des-Bois (5 km) , Roches (5,2 km) , La Madeleine-Villefrouin (5,6 km) , Briou (6,3 km) , Autainville (6,3 km) , Talcy (7,1 km) et La Colombe (7,4 km).

Paysages et relief

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Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].

La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'étend jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].

L'altitude du territoire communal varie de 108 mètres à 154 mètres[12],[13].

Hydrographie

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Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Marchenoir.

La commune est drainée par des petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 7,98 km de longueur totale[14].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 654 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Saint-Léonard-en-Beauce à 1 km à vol d'oiseau[17], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 642,2 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].

Milieux naturels et biodiversité

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Sites Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[21]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000 suivants[22] : une ZPS, la « Petite Beauce », d'une superficie de 52 565 ha[23].

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Marchenoir comprend une ZNIEFF[24] : la « Forêt de Marchenoir » (5 070,57 ha)[25].

Au , Marchenoir est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[26]. Elle est située hors unité urbaine[6] et hors attraction des villes[27],[28].

Occupation des sols

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L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (94,4 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (43,2 %), forêts (45,6 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (5,7 %), zones urbanisées (5,6 %)[14].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Planification

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En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée[29].

Habitat et logement

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Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Marchenoir en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,8 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69,3 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Marchenoir en 2016.
Marchenoir[30] Loir-et-Cher[31] France entière[32]
Résidences principales (en %) 77,4 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 9,8 18 9,6
Logements vacants (en %) 12,8 7,5 8,1

Risques majeurs

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Le territoire communal de Marchenoir est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire[33],[34].

Risques naturels

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Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36].

Risques technologiques

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La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[37],[38].

Révolution française et Empire

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Nouvelle organisation territoriale

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Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[39], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Marchenoir devient formellement « commune de Marchenoir »[39],[40].

En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marchenoir et au district de Mer[40]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[41],[42]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[41]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[43]. Marchenoir est alors rattachée au canton de Marchenoir et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[44],[40],[45]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

Époque contemporaine

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Il y a beaucoup de descendants de huguenots de Marchenoir en Angleterre[46]. Commune d'origine de la famille paternelle de Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon Ier, devenue impératrice.

Politique et administration

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Découpage territorial

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Marchenoir dans l'intercommunalité en 2016.

La commune de Marchenoir est membre de la communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [47].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[48] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[49].

Politique et administration municipale

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Le conseil municipal de Marchenoir, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[50] avec listes ouvertes et panachage[51]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 15. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[52].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1878 1900 Charles Legras Républicain Médecin, conseiller général du canton de Marchenoir (1897-1901)
1919 1947 Alphonse Saunier   Notaire, conseiller général du canton de Marchenoir (1919-1940, 1945-1947)
1965 1977 Jean Mauduit UDF Médecin, conseiller général du canton de Marchenoir (1961-1979)
1977 1995 Jacques Gandon SE  
1995 2008 Gérard Martineau SE Menuisier
Marc Fesneau MoDem Permanent politique[53]
Président de la communauté de communes Beauce Val de Loire
juillet 2017 mai 2020 Sylvie Gagnier[54]   Retraitée de la fonction publique
mai 2020 En cours Julien Catala[54],[55]   Ingénieur ou cadre technique d'entreprise
Les données manquantes sont à compléter.

Équipements et services

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Eau et assainissement

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L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[56].

Alimentation en eau potable

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Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[57]. En 2019, la commune assure elle-même le service en régie[58].

Assainissement des eaux usées

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En 2019, la commune de Marchenoir gère le service d'assainissement collectif en régie directe, c'est-à-dire avec ses propres personnels, avec le statut de régie à autonomie financière[59]. Une station de traitement des eaux usées est en service au sur le territoire communal[60] : « Les Ecotais », un équipement utilisant la technique du lagunage naturel, avec prétraitement, dont la capacité est de 1 080 EH , mis en service le [61].

L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[62]. La communauté de communes Beauce Val de Loire assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[63].

Sécurité, justice et secours

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La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Marchenoir qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[64].

En matière de justice, Marchenoir relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[65], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[66].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[67]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[68].

En 2021, la commune comptait 682 habitants[Note 3], en évolution de +6,73 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
497457507548500557529553594
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
653708720656670719683668672
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
611629631572552553598572599
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
633669667633627632682692652
2018 2021 - - - - - - -
669682-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[69] puis Insee à partir de 2006[70].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 314 hommes pour 355 femmes, soit un taux de 53,06 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,0 
90 ou +
11,3 
14,0 
75-89 ans
18,9 
16,9 
60-74 ans
14,6 
16,9 
45-59 ans
15,8 
15,3 
30-44 ans
12,4 
15,9 
15-29 ans
13,0 
20,1 
0-14 ans
14,1 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

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Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Marchenoir selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[73] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[74]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 66 100,0 (100) 46 15 1 2 2
Agriculture, sylviculture et pêche 12 18,2 (11,8) 9 2 0 0 1
Industrie 3 4,5 (6,5) 2 1 0 0 0
Construction 6 9,1 (10,3) 6 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 34 51,5 (57,9) 24 7 1 2 0
dont commerce et réparation automobile 13 19,7 (17,5) 8 4 0 1 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 11 16,7 (13,5) 5 5 0 0 1
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (34 entreprises sur 66) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (18,2 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 66 entreprises implantées à Marchenoir en 2016, 46 ne font appel à aucun salarié, 15 comptent 1 à 9 salariés, 1 emploie entre 10 et 19 personnes.2 emploient entre 20 et 49 personnes.

Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[75]

Agriculture

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En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[76]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[77]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 12 en 1988 à 6 en 2000 puis à 7 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 54 ha en 1988 à 137 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Marchenoir, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Marchenoir (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[76]
Nombre d'exploitations (u) 12 6 7
Travail (UTA) 54 27 36
Surface agricole utilisée (ha) 651 741 960
Cultures[78]
Terres labourables (ha) 595 692 873
Céréales (ha) 383 441 609
dont blé tendre (ha) 160 287 249
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 8 s 41
Tournesol (ha) 119 s 71
Colza et navette (ha) 20 63 107
Élevage[76]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 10 16 11

.

Produits labellisés

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Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[79] et les volailles de l’Orléanais[80],[81].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L' église.
  • L'église Notre-Dame, bâtie au XIIe siècle et remaniée aux XVe-XVIe pour le chœur et l'abside. L'édifice est protégé par une inscription au titre des Monuments Historiques depuis 1946[82].

Héraldique

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Les armoiries de Marchenoir se blasonnent ainsi :

Écartelé : au premier et au quatrième d'azur aux trois fleurs de lys d'or, surmontées d'un lambel d'argent, brisé d'un filet en bande du même brochant sur le tout, au deuxième et au troisième d'azur à la bande d'argent.

Armes anciennes figurant sur un sceau appendu à un acte du 15 mars. 1493

Personnalités liées à la commune

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  • Le comédien Raymond Bussières et son épouse, la comédienne Annette Poivre, sont inhumés dans le cimetière de la commune.
  • Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire depuis 2022, ancien maire de la commune, ancien député et ministre des Relations avec le Parlement depuis octobre 2018 à juillet 2022 sous les gouvernements Edouard Philippe II et Castex.
  • Térésa Pératé (1864-1940), artiste-peintre, est inhumée dans la commune.

Notes et références

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  1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

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  1. « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
  2. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  3. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre "Marchenoir" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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Bibliographie

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  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

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Articles connexes

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Liens externes

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