Marcus Cocceius Nerva — Wikipédia
Consul avec Lucius Gellius Publicola | |
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Magistrat monétaire (en) | |
Sénateur romain |
Naissance | |
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Décès | Lieu inconnu |
Époque | République romaine tardive (en) |
Activités | |
Père | Inconnu |
Mère | Inconnue |
Fratrie | Lucius Cocceius Nerva (d) |
Enfant | |
Gens | |
Statut |
Marcus Cocceius Nerva est un homme politique de la fin de la République romaine, consul en 36 av. J.-C.
Famille
[modifier | modifier le code]Il est membre de la gens plébéienne Cocceia, qui est originaire d'Ombrie[1]. C'est un partisan de Marc Antoine[1], à l'instar de Gaius Cocceius Balbus, consul suffect en 39 av. J.-C., et de Lucius Cocceius Nerva, utilisé pour ses talents de diplomate[1].
Il est l'arrière-grand-père paternel de l'empereur romain Nerva qui règne de fin 96 à janvier 98. Son fils, également nommé Marcus Cocceius Nerva, est un juriste qui fait partie de l'entourage de l'empereur Tibère et devient consul suffect en 21 ou 22 apr. J.-C.[a 1]
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est proquaestor pro praetore sous Antoine en 41 av. J.-C. et il est souvent admis qu'il est aux côtés de Lucius Antonius lors de la guerre de Pérouse[2], ville dans laquelle ils sont assiégés par Octavien. Un homonyme prénommé Lucius par Appien est l'un des principaux officiers de l'armée d'Antonius qui refuse de combattre Octavien et qui amène à la réconciliation entre les deux hommes en 40 av. J.-C.[a 2], et il se peut qu'il s'agisse d'une et même personne avec Marcus[3].
Vers 38 av. J.-C., Marc Antoine nomme Nerva comme proconsul d'Asie[4], peut-être en remplacement de Lucius Munatius Plancus[5]. Il est acclamé comme imperator pour une action militaire à Lagina de Carie[6].
Pour ses services à la cause d'Antoine, Nerva est nommé consul en 36 av. J.-C. avec Lucius Gellius Publicola[a 3]. Il est mentionné par Horace comme un de ses compagnons de voyage à Brindes[a 4].
En 31 av. J.-C., il devient membre du collège des Quindecemviri sacris faciundis et il est élevé au patriciat après 29 av. J.-C.[7]
Références
[modifier | modifier le code]- Sources modernes
- Ronald Syme, The Roman Revolution, Oxford, 1939, p. 200.
- T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic, vol. II, 1952, p. 372.
- Charles Anthon et William Smith, A New Classical Dictionary of Greek and Roman Biography, Mythology and Geography, 1860, p. 546.
- Ronald Syme, The Roman Revolution, Oxford, 1939, p. 266.
- T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic, vol. II, 1952, p. 392.
- Ronald Syme, The Roman Revolution, Oxford, 1939, p. 267.
- T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic, vol. II, 1952, p. 427.
- Sources antiques
- Tacite, Annales, IV, 28.
- Appien, Guerres civiles, V, 60 et suivantes.
- Dion Cassius, Histoire romaine, XLVIII, 54.
- Horace, Saturnales, I, 5, 28.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Christian Settipani, Continuité gentilice et Continuité familiale dans les familles sénatoriales romaines à l'époque impériale, Linacre College, Oxford University, coll. « Prosopographica & Genealogica », , 597 p. (ISBN 1-900934-02-7)