Marguerite Crookes — Wikipédia
Naissance | |
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Décès | |
Surnom | Madge |
Nationalité | |
Formation | Auckland Girls' Grammar School (en) Université d'Auckland Elam School of Fine Arts (en) |
Activités | Botaniste, écologiste, ptéridologue, peintre |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Maître | John Weeks (en) |
Distinction | Loder Cup (en) () |
Abréviation en botanique | Crookes |
Plant Life in Maoriland: A Botanist's Note Book (1926) |
Marguerite Winifred Crookes, née en 1898 et morte le , est une botaniste et écologiste néo-zélandaise, fondatrice de l'Auckland Natural History Club. Son œuvre la plus connue est le Plant Life in Maoriland: A Botanist's Note Book.
Biographie
[modifier | modifier le code]Crookes est née dans le Derbyshire, en Angleterre, d'une fratrie de quatre enfants. Sa famille émigre en Nouvelle-Zélande en 1906. Elle obtient un baccalauréat et une maîtrise de l'Université d'Auckland[1]. Sa carrière commence lorsqu'elle écrit des articles sur les plantes indigènes dans l'Auckland Star (en) et le Lyttelton Times (en)[1].
Dans les années 1920, Crookes fonde le club d'histoire naturelle de la Workers Education Association, qui devient le Auckland Natural History Club (Club d'Histoire Naturelle d'Auckland)[2]. Les premiers articles de journaux de Crookes sont rassemblés et publiés sous le titre Plant Life in Maoriland: A Botanist's Note Book en 1926[3]. Elle publie des articles sur la botanique dans le New Zealand Smallholder[1] et le bulletin d'information de l'Auckland Botanical Society[2], ainsi que des articles universitaires dans des revues dont l'American Fern Journal[4]. Ses recherches sur les fougères l'ont amenée à produire trois nouvelles éditions du New Zealand Ferns (« Fougères de Nouvelle Zélande »), publiées pour la première fois en 1921 par Herbert Boucher Dobbie (en)[1]. Elle donne aussi des conférences sur les plantes indigènes à la Société de Botanique d'Auckland (Botanical Society) et est membre de la Société Philosophique d'Auckland (Philosophical Society)[1]. Elle est également active dans la conservation, s'opposant au développement qui aurait nui aux zones autour des chaînes Waitakere[2]. Les spécimens collectés par Crookes restent dans les collections du Musée de Nouvelle-Zélande Te Papa Tongarewa[5].
Prix et distinctions
[modifier | modifier le code]En 2017, Crookes est sélectionnée comme l'une des « 150 femmes en 150 mots » par la Royal Society Te Apārangi, un projet célébrant les contributions des femmes au savoir en Nouvelle-Zélande[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Dingley, « Marguerite Crookes 1895–1991 », Auckland Botanical Society, vol. 46, , p. 61–67 (lire en ligne [PDF])
- (en) Thomson, « Tribute to pioneer botanical enthusiast, pteridologist and conservationist, Miss Marguerite Winifred Crookes », New Zealand Botanical Society Newsletter, vol. 58, , p. 18–20 (lire en ligne [PDF])
- (en) « Marguerite Crookes », Royal Society Te Apārangi (consulté le )
- (en) Crookes, « On the Lava Fields of Rangitoto », American Fern Journal, vol. 50, no 4, , p. 257–263 (ISSN 0002-8444, DOI 10.2307/1545115, JSTOR 1545115, lire en ligne [PDF])
- (en) « Loading... | Collections Online – Museum of New Zealand Te Papa Tongarewa » , sur collections.tepapa.govt.nz (consulté le )
- (en) « 150 Women in 150 Words » , sur Royal Society Te Apārangi (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative aux beaux-arts :
Crookes est l’abréviation botanique standard de Marguerite Crookes.
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