Maria Branyas Morera — Wikipédia
Doyenne de l'humanité | |
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Domiciles | San Francisco (à partir de ), La Nouvelle-Orléans (années 1910), Catalogne (- |
Activité | Liste des supercentenaires vivants |
Conflit |
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Maria Branyas Morera, née le à San Francisco et morte le à Olot[1], est une supercentenaire américano-espagnole devenue le , la doyenne de l'humanité à l'âge de 115 ans, 10 mois et 13 jours. Elle fait partie des 10 personnes vérifiées à avoir vécu le plus longtemps de l’histoire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Maria Branyas Morera est la fille d'un journaliste de Pampelune et d'une Barcelonaise partis vivre aux États-Unis. Elle naît le à San Francisco, en Californie, mais sa famille revient en Espagne au cours de sa enfance[2].
Son père meurt de la tuberculose alors qu'elle n'a que 8 ans. En , María Branyas Morera se marie avec Joan, un médecin avec qui elle aura trois enfants. Elle a onze petits-enfants et treize arrière-petits-enfants[3]. Plusieurs membres de sa famille dépassent l'âge de 90 ans[2].
De 2019 à sa mort, elle est la personne la plus âgée d'Espagne. En , elle contracte la Covid-19 et survit à la maladie. Les chercheurs de l'Institut de recherche Josep Carreras étudient sa longévité et trouvent que « l'âge de ses cellules est inférieur de 14 ans à celui indiqué par son ADN ». Elle n'est pas victime de maladies cardiovasculaires ou de problèmes de mémoire mais souffre de difficultés motrices et auditives[2].
À partir de 2000, elle vit dans une maison de retraite à Olot en Catalogne.
Après le décès de la Française Lucile Randon (sœur André), le , à l'âge de 118 ans et 340 jours, elle devient la nouvelle doyenne de l'humanité[4]. Elle dispose d'un compte sur Twitter, sous le nom de Super àvia catalana (Super grand-mère catalane) depuis 2019 où elle partage ses réflexions[5].
Maria Branyas Morera meurt le 19 août chez elle à Olot dans son sommeil[1], à l'âge de 117 ans[2]. Le titre de doyenne de l'humanité revient à la Japonaise Tomiko Itooka[2].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « La doyenne de l’humanité, l’Espagnole Maria Branyas, est morte à 117 ans », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Chiara Pizzimenti, « L'histoire de Maria Branyas Morera, la doyenne de l'humanité décédée à 117 ans », sur Vanity Fair, (consulté le )
- (en) Ramon Antonio Vargas, « World’s oldest person on the keys to longevity: ‘stay away from toxic people’ », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
- « Maria Branyas, la nouvelle doyenne de l'humanité, a 115 ans et vit en Catalogne », sur lindependant.fr (consulté le ).
- (ca) Virgínia Arqué Nueno, « Maria Branyas, la persona més gran del món, ja és la vuitena més longeva de la història », 3Cat, (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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