Maria Van Rysselberghe — Wikipédia
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Nom de naissance | Maria Monnom |
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Enfant | Élisabeth Van Rysselberghe (en) |
Archives conservées par | Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 11100-12237, 10 pièces, -)[1] |
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Maria Van Rysselberghe, née Maria Monnom (1866-1959), écrivain belge, épouse du peintre Théo Van Rysselberghe (1862-1926). L’histoire littéraire présente souvent Maria Van Rysselberghe, confidente d'André Gide, sous le surnom de la « petite dame », en référence aux Cahiers de la petite dame édités de manière posthume en quatre tomes dans les Cahiers André Gide (volumes 4 à 7). Ils couvrent les années 1918 à 1951.
Biographie
[modifier | modifier le code]Maria Monnom est née le à Bruxelles, dans la famille des éditeurs bruxellois Monnom, qui publièrent notamment les poèmes d'Émile Verhaeren. Elle fréquente le Cours d'Education, l'école de filles fondée et dirigée par Isabelle Gatti de Gamond, où Augustine De Rothmaler est son professeur. Elles seront des amies pour le reste de leur vie[2].
La jeune Maria a avec le poète une passion brève qu'elle raconte dans son livre Il y a quarante ans (Gallimard, 1936, 300 exemplaires numérotés). Verhaeren découvre le peintre Théo Van Rysselberghe que Maria épouse en 1889. Leur fille Élisabeth naît en 1890.
Maria Van Rysselberghe fut pendant plusieurs décennies l’amie et la confidente d’André Gide et ses Cahiers constituent un apport incomparable à l’étude de l’œuvre[3] et de la personnalité de cet écrivain. Sa fille Élisabeth Van Rysselberghe devient en 1923 la mère de l'enfant unique d’André Gide, Catherine Gide (reconnue et adoptée par André Gide après la mort de son épouse Madeleine en ).
Élisabeth, qui avait eu vers 1910-1911 une liaison avec le poète anglais Rupert Brooke, mort en 1915 en Grèce, épousa en 1931 l’écrivain français Pierre Herbart, de treize ans son cadet.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Les Cahiers de la Petite Dame, I, II,III, IV, parus dans les Cahiers André Gide 4, 5, 6 et 7, publications de l'Association des Amis d'André Gide, Paris, NRF, Gallimard, 1973-1977.
- Je ne sais si nous avons dit d'impérissables choses, anthologie des Cahiers de la Petite Dame, choix et présentation de Peter Schnyder, Paris, Gallimard, coll. « Folio », 2006.
- Il y a quarante ans, suivi de Strophes pour un Rossignol et Galerie Privée, préface de Béatrix Beck, Paris, Gallimard, 1968.
- André Gide - Maria Van Rysselberghe. Correspondance 1899-1950, présentée par Peter Schnyder et Juliette Solvès, Paris, Gallimard, 2016.
- Jacques Roussillat, Maria Van Rysselberghe, La Petite Dame d'André Gide, édition P.G. de Roux, 2017.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom VAN RYSSELBERGHE Maria / RYSSELBERGHE VAN Maria (consulté le )
- Martine SAGAERT, « Maria Van Rysselberghe, une femme libre, une personnalité littéraire », Le Bulletin des Amis d’André Gide N° 191 / 192, , p. 20 (lire en ligne)
- André Malraux affirme le contraire dans la préface qu'il donne en 1973 aux Notes pour l'histoire authentique d'André Gide, autre nom des Cahiers de la Petite Dame : "Elle (Maria Van Rysselberghe) croit que ses notes éclairent aussi la création artistique de Gide, l'élaboration de ses romans. En quoi ? (...) la totalité des Cahiers ne serait pas différente si Gide n'avait jamais écrit un livre de fiction. (...) Ces Cahiers où le mot art se trouve si souvent, ne révèlent rien de la création proprement artistique". Cf. Je ne sais si nous avons dit d'impérissables choses, anthologie des Cahiers de la Petite Dame, Gallimard, coll. « Folio », 2006, p. 71.
Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :