Marie-Louise de Laval-Montmorency — Wikipédia
Paris, musée de Montmartre.
Abbesse |
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Naissance | |
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Décès | (à 71 ans) |
Nationalité | |
Activité | Religieuse chrétienne |
Père | |
Parentèle | Maximilien-Auguste Bleickard d'Helmstatt (beau-frère) |
Ordre religieux |
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Marie-Louise de Laval-Montmorency[1] est une noble et religieuse française née le et morte à Paris le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Descendante en ligne directe de Mathieu II de Montmorency, connétable de France, Marie-Louise de Laval-Montmorency est la fille aînée de Guy-Claude-Roland de Laval-Montmorency et de Marie-Élisabeth de Rouvroy de Saint-Simon (1697-1762). Elle entre dans les ordres.
En 1759, elle est religieuse à l’abbaye du Pré au Mans[2] ; sa mère est pensionnaire dans ce couvent en 1760[3].
Elle est la 43e et dernière abbesse de Montmartre.
Le , les religieuses bénédictines de Montmartre reçoivent l'ordre de quitter leur abbaye. Elle se retira alors à Saint-Denis avec neuf de ses religieuses mais trouva un asile momentané au château de Bondy chez la marquise de Crussol d'Amboise.
Sans égard pour son âge et pour ses infirmités, étant sourde, aveugle, et paralysée[4], elle est arrêtée et emprisonnée par les révolutionnaires à Saint-Lazare et condamnée à mort par le tribunal révolutionnaire pour avoir « sourdement et aveuglément »[5] comploté contre la République, sa sœur, Henriette-Louise, étant mariée à Bleickard-Maximilian-Augustin von Helmstatt, et son cousin Louis-Joseph de Montmorency-Laval, cardinal évêque de Metz dernier Grand-aumônier de France, ayant lui aussi émigré.
Elle est guillotinée le (5 thermidor an II), à la barrière du Trône à Paris, où elle est inhumée au cimetière de Picpus[6].
Homonymie
[modifier | modifier le code]Il ne faut pas confondre l'abbesse de Montmartre avec Marie-Louise-Augustine de Laval-Tartigny, femme de Louis-Antoine Crozat de Thiers, ou encore avec Marie-Louise de Laval-Montmorency, femme d'Antoine-Gaston de Roquelaure.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Citée sous le prénom d'« Henriette-Charlotte » par Désormeaux dans L'Histoire de la maison Montmorency (1764), ouvrage présenté à Louis XV sur commande du duc de Montmorency-Luxembourg.
- Jacques Destrées, L'Europe vivante et mourante ou, tableau annuel des principales cours de l'Europe : suite de mémorial de chronologie généalogique & historique, année MDCCLIX, 1759, p. 255 (numérisé).
- Armand Baschet, Le Duc de Saint-Simon, son cabinet et l'historique de ses manuscrits, Paris, E. Plon & Cie, 1874, p. 207 (numérisé).
- Xavier Lenormand, Bourg-la-Reine, histoire des rues, 1994, p. 59.
- Cette accusation ironique est tantôt attribuée à Fouquier-Tinville, tantôt à un juge inconnu. Cf. H. M. Delsart, op. cit.
- « Cimetière de Picpus », sur Cimetières de France et d'ailleurs (consulté le ).
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- H. M. Delsart, La dernière abbesse de Montmartre : Marie Louise de Montmorency-Laval (1723-1794), Paris, P. Lethielleux/Desclée de Brouwer & Cie, coll. « Pax » (no IV), (lire en ligne).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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