Marie-Reine Le Gougne — Wikipédia

Marie-Reine Le Gougne
Image illustrative de l’article Marie-Reine Le Gougne
Biographie
Nationalité Française
Naissance (63 ans)
Lieu Châlons-sur-Marne
Parcours
Partenaire Christina & Herbert Hartwig
Philippe Pélissier
André Calame
Retraite 1977

Marie-Reine Le Gougne (née le à Châlons-sur-Marne[1]) est une patineuse artistique et juge française. Elle a été impliquée dans le scandale des Jeux olympiques d'hiver de 2002.

Fille d'un officier de l'armée française, Marie-Reine Le Gougne passe le début de son enfance sur l'île de Madagascar. Après avoir quitté l'armée, son père entre dans la fonction publique et est très vite muté à Gap. Marie-Reine Le Gougne va pouvoir faire ses premiers pas sur la glace de la patinoire Brown-Ferrand, en , à l'âge de cinq ans.

Elle commence rapidement l'entraînement avec Christina et Herbert Hartwig qui viennent d'arriver dans la nouvelle patinoire, puis les suit à Strasbourg à partir de 1970.

Carrière sportive

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Saison 1973/1974

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Vice-championne de France junior 1974, elle découvre ses premières compétitions internationales juniors dans les mois qui suivent.

Saison 1974/1975

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Elle participe à ses premiers championnats de France élites en à Reims, et obtient une médaille de bronze, derrière Marie-Claude Bierre et Sabine Fuchs. Quelques semaines plus tard, elle conserve sa médaille d'argent aux championnats de France junior.

Saison 1975/1976

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Marie-Reine Le Gougne ne participe à aucune compétition pendant cette saison pour deux raisons. D'abord, en , son frère aîné meurt à l'âge de 19 ans dans un accident de plongée sous-marine, ce qui l'affecte énormément. Ensuite, elle estime que le monde du patinage est indifférent à ses progrès et prestations. En fin de saison, ses deux entraîneurs se séparent, et elle choisit d'aller s'installer à Asnières-sur-Seine pour travailler avec Philippe Pélissier. Cela implique de se séparer de sa famille.

Saison 1976/1977

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Avec son nouvel entraîneur, elle retrouve la médaille de bronze des championnats de France à Amiens, derrière Marie-Claude Bierre et Anne-Sophie de Kristoffy, après avoir obtenu la deuxième place aux figures imposées. Pendant l'été 1977, elle décide de changer d'entraîneur à la suite d'un stage à Saint-Gervais-les-Bains dans les Alpes, et va travailler désormais avec André Calame à Megève.

Saison 1977/1978

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Mais même avec un nouvel entraîneur, elle ne se classe que 4e des championnats de France de à Belfort, elle décide d'arrêter immédiatement sa carrière amateur à seulement seize ans et demi. Elle n'aura jamais pu participer aux championnats d'Europe, aux championnats du monde ni aux Jeux olympiques d'hiver.

Reconversion

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Elle s'inscrit au lycée Kléber de Strasbourg dès , passe son Baccalauréat économique et social en , et obtient une licence en sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS). Parallèlement elle suit une formation pour devenir juge de patinage artistique, ce qu'elle fait à partir de 1988 au niveau national.

En 1992, elle est élue présidente de la Ligue de l'Est, puis est reçue à l'examen de juge international en 1994[2].

En 2002, elle est impliquée dans l'affaire de la compétition des couples artistiques lors des Jeux olympiques d'hiver de 2002 à Salt Lake City. Le , elle est suspendue de compétitions par l'ISU pour trois années et bannie des Jeux olympiques d'hiver de 2006 à Turin, pour son rôle supposé. Elle est connue dans les pays anglo-saxons sous le terme de the French Judge (« la juge française »), en raison de cette controverse.

En 2010 et 2014, elle se présente à l'élection de la présidence de la Fédération française des sports de glace, mais échoue dans ses deux tentatives face à Didier Gailhaguet.

Compétitions principales 1975 1976 1977 1978
Jeux olympiques d'hiver
Championnats du monde
Championnats d'Europe
Championnats de France 3e F 3e 4e
Légende : F = Forfait

Notes et références

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Bibliographie

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  • Marie-Reine Le Gougne, Glissades à Salt Lake City, éd. Ramsay, Paris 2003

Liens externes

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