Marie-Thérèse Weber-Gobet — Wikipédia
Marie-Thérèse Weber-Gobet | |
Portrait officiel, 2007. | |
Fonctions | |
---|---|
Conseillère nationale | |
– | |
Élection | 21 octobre 2007 (non élue) |
Législature | 48e |
Groupe politique | Vert G |
Commission | CSSS et CdG |
Prédécesseur | Hugo Fasel (PCS) |
Successeur | Valérie Piller Carrard (PS) |
Députée au Grand Conseil du canton de Fribourg | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fribourg |
Nationalité | suisse |
Parti politique | Parti chrétien-social |
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Marie-Thérèse Weber-Gobet, née le à Fribourg (originaire de Hemberg et Bösingen), est une personnalité politique suisse, membre du Parti chrétien-social.
Elle est députée du canton de Fribourg au Conseil national de fin 2008 à fin 2011.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines et famille
[modifier | modifier le code]Marie-Thérèse Weber-Gobet naît le à Fribourg. Elle est originaire de Hemberg, dans le canton de Saint-Gall, et de Bösingen, dans le district fribourgeois de la Singine[1].
Elle est mariée à Bruno Weber-Gobet, théologien responsable de la politique de formation auprès du syndicat Travail.Suisse de 1996 à 2021[2],[3], et mère de trois enfants[4], dont l'un est lourdement handicapé[5].
Elle vit à Schmitten, dans le canton de Fribourg.
Études et parcours professionnel
[modifier | modifier le code]Après le Collège Sainte-Croix[6] et l'école normale à Fribourg, elle obtient une licence en psychologie et pédagogie à l'Université de Fribourg[6]. Elle travaille ensuite comme journaliste au quotidien Freiburger Nachrichten et à la télévision suisse alémanique[4] et également à temps partiel comme chargée d'information pour la partie germanophone du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg[7] de 1992 à 2004[6].
Après son mandat au Conseil national, elle est engagée comme directrice de l'association d'aide aux personnes handicapées Procap[8].
Parcours politique
[modifier | modifier le code]Représentante de l'aile gauche du Parti chrétien-social du canton de Fribourg[6], elle en est la vice-présidente à partir de [1].
Elle devient députée au Grand Conseil du canton de Fribourg en à la suite d'une démission et y siège, après sa réélection en 2006, jusqu'en [1],[5].
Elle est candidate au Conseil national en octobre 2007[9], mais n'est pas élue, arrivant en deuxième position avec cinq fois moins de suffrages qu'Hugo Fasel[10]. Elle accède cependant à la Chambre basse du Parlement suisse le [1], à la suite de la démission d'Hugo Fasel[4]. Elle y est membre de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSSS) et de la Commission de gestion (CdG)[1].
Elle perd son siège en octobre 2011[11],[12], au profit de la socialiste Valérie Piller Carrard[13].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Biographie de Marie-Thérèse Weber-Gobet », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
- « Nouveaux responsables de dossiers à Travail.Suisse », sur Travail.Suisse, (consulté le )
- « Weber-Gobet, Bruno », sur Base de données des élites suisses (consulté le )
- Claude-Alain Gaillet, « Je sais que ça va être difficile de rester », La Liberté, , p. 10 (lire en ligne)
- Kessava Packiry et Claude-Alain Gaillet, « M.-Th. Weber-Gobet remplacera H. Fasel », La Liberté, (lire en ligne)
- Sébastien Julan, « Une habituée de la succession », La Gruyère, , p. 17 (lire en ligne)
- (de) Bernadette Lehmann, « Informationsgesellschaft - Alles klar? », Freiburger Nachrichten, , p. 23 (lire en ligne)
- (de) Lorenz Honegger, « Wie gefragt sind Politiker in der Wirtschaft? », Aargauer Zeitung, (lire en ligne)
- « Élection du Conseil national 2007. Canton de Fribourg. Liste 4 : Centre gauche - Parti chrétien-social (PCS) », sur Chancellerie fédérale suisse, (consulté le )
- Philippe Castella, « Un siège plus que menacé », La Liberté, , p. 13 (lire en ligne)
- « Élection du Conseil national 2011. Canton de Fribourg. Liste 4 : Centre gauche - Parti chrétien-social (PCS) », sur Chancellerie fédérale suisse, (consulté le )
- Samuel Jordan, « L'élue PCS dit adieu à la Coupole », La Liberté, , p. 18 (lire en ligne)
- Marc Bretton, Frédéric Julliard et Éric Budry, « Le Mouvement citoyen genevois perce à Berne », 24 heures, , p. 10 (lire en ligne)
Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- « L'invitée de 8 h », 28 min., sur rts.ch - radio Couleur 3 - émission Lève-toi et marche (avec Vincent Kucholl et Vincent Veillon),