Marie Demers — Wikipédia

Marie Demers
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité
Mère
Autres informations
Genre artistique
Œuvres principales
  • In between (2016)
  • Les désordres amoureux (2017)
  • Leslie et Coco (2019)
  • Les détournements (2023)

Marie Demers est une autrice née à Montréal (anciennement Ville LaSalle) en 1986.

Elle est détentrice d'une maîtrise en création littéraire de l'Université du Québec à Montréal (UQAM)[1]. Elle est chargée de cours au sein de la même institution, y dirigeant des ateliers de littérature et de littérature jeunesse. Elle a également enseigné l'écriture jeunesse à l'Université du Québec à Trois-Rivières, de même que l'histoire de la littérature jeunesse[2] et l'initiation à la création littéraire à l'Université de Montréal[2]. Elle est la fille de l'écrivaine Dominique Demers[3],[4],[1].

Vie littéraire

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Entre 2017 et 2021, Marie Demers a été directrice littéraire aux éditions Somme toute ainsi que collaboratrice à l'édition chez Québec-Amérique. Elle a dirigé a collection «Tête dure» aux éditions Tête première.

Depuis 2015, elle a publié des ouvrages aux éditions Dominique et cie[5],[6], Hurtubise[7],[8], Québec Amérique, Tête première et La Bagnole. Son premier roman pour adultes, In between, paraît en 2016[9].

Elle publie à l'automne 2023 Les détournements, un roman autofictionnel[4] dans lequel l'autrice met en récit de larges pans de sa vie. À ce sujet, elle déclare en entrevue au journal La Presse que « le pacte autobiographique implique une recherche de la vérité [...] impossible, mais de laquelle on peut se rapprocher[10]. »

Prises de position

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Marie Demers explore dans ses mini romans jeunesse des thèmes tels que l’homosexualité féminine[11] et les enjeux d’identité de genre[11]. Elle a aussi pris part à l'ouvrage collectif destiné à la jeunesse Huit nouvelles pour changer les règles, dans lequel sont démystifiées les menstruations[12].

En 2018, l'autrice regrette le fait que « la littérature jeunesse est encore considérée comme de la sous-littérature »[13]. En 2022, elle suggère que la critique littéraire jeunesse au Québec est peu répandue, notamment parce qu'il s'agit d'« un domaine littéraire particulièrement investi par les femmes, en comparaison, par exemple, [avec] la littérature dite générale »[14].

La même année, l'écrivaine Lori Saint-Martin écrit dans la revue Spirale que Marie Demers est l'une des rares écrivaines québécoises à avoir abordé la question de l'avortement et que, chemin faisant, elle a « signé des pages mémorables »[15].

Romans jeunesse

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Albums jeunesse

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Ouvrages collectifs

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  • Monstres et fantômes : 15 auteures, 15 nouvelles d'horreur, Québec Amérique, , 349 p. (ISBN 9782764436608)
  • Marjolaine Beauchamp, Martine Delvaux, Marie Demers (dir.), Fanie Demeule, Marie-Sissi Labrèche, Maude Lafleur, Catherine Mavrikakis, Marie-Ève Sévigny et Katherine Raymond, Folles frues fortes : 15 auteures, 15 nouvelles d'horreur, Tête première, , 200 p. (ISBN 9782924207970)
  • Geneviève Morin (dir.), Lily Pinsonneault, Camille Paré-Poirier, Carolanne Foucher, Stephie Mazunya, Myriam Daguzan Bernier, Julie Champagne, Marie Demers et Cathon, Ma première fois : huit nouvelles pour changer les règles, La Bagnole, , 224 p. (ISBN 9782897146399)

Notes et références

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  1. a et b Josée Lapointe, « Marie Demers: l'écriture dans le sang », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b Marie-Michèle Giguère, Dominique Demers, Marie Demers et Robert Soulières, « Cahier Littérature jeunesse », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 172,‎ , p. 4–29 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  3. Samuel Larochelle, « Dominique et Marie Demers: une mère, une fille et des mots », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, « «Les détournements»: écrire pour survivre », sur Le Devoir, (consulté le )
  5. « Miniromans », Lurelu, vol. 41, no 1,‎ , p. 39–42 (ISSN 0705-6567 et 1923-2330, lire en ligne, consulté le )
  6. « Inclassables », Lurelu, vol. 42, no 2,‎ , p. 74–76 (ISSN 0705-6567 et 1923-2330, lire en ligne, consulté le )
  7. Marie-Michèle Giguère, « Erika Soucy, Mireille Véronneau, Marie Demers », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 163,‎ , p. 25–26 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  8. Pierre Popovic, « Passages à l’étranger de Gilles Ascaride / In between de Marie Demers », Spirale : arts • lettres • sciences humaines, no 257,‎ , p. 70–72 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
  9. « L’écriture dans le sang », sur La Presse+, (consulté le )
  10. Silvia Galipeau, « Les détournements: Marie Demers sans filtre », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. a et b Sophie Michaud, « La sexualité dans les livres pour enfants : un survol », Lurelu, vol. Volume 44, no numéro 2,‎
  12. Silvia Galipeau, « Les premières règles racontées (au « je » !) », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. Dominic Tardif, « Rencontre avec des écrivaines sans frontières », sur Le Devoir, (consulté le )
  14. Annabelle Moreau, « Ben oui toi, fuck, hein, c’est une fille ! », Lettres québécoises : la revue de l’actualité littéraire, no 172,‎ , p. 3–3 (ISSN 0382-084X et 1923-239X, lire en ligne, consulté le )
  15. Lori Saint-Martin, « Persister et signer. (« On ne parle pas de ces choses-là ») », Lettres québécoises, no Numéro 186,‎ , p. 90–91 (lire en ligne)

Pages connexes

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