Marie Malavoy — Wikipédia
Marie Malavoy | |
Fonctions | |
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Ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport | |
– (1 an, 7 mois et 4 jours) | |
Prédécesseur | Michelle Courchesne |
Successeur | Yves Bolduc |
Députée à l'Assemblée nationale du Québec | |
– (7 ans, 7 mois et 24 jours) | |
Élection | 14 août 2006 |
Réélection | 26 mars 2007 8 décembre 2008 4 septembre 2012 |
Circonscription | Taillon |
Législature | 37e, 38e, 39e et 40e |
Prédécesseur | Pauline Marois |
Successeur | Diane Lamarre |
– (4 ans, 2 mois et 18 jours) | |
Élection | 12 septembre 1994 |
Circonscription | Sherbrooke |
Législature | 35e |
Prédécesseur | André J. Hamel |
Successeur | Jean Charest |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Berlin (Allemagne occupée) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti québécois |
Diplômée de | Université de Montréal |
Profession | Enseignant |
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Marie Malavoy (née le à Berlin) est une professeure et femme politique québécoise. Elle a été députée de Sherbrooke à l'Assemblée nationale du Québec de 1994 à 1998, présidente du Parti québécois de 2000 à 2005 et députée de Taillon de 2006 à 2014. De à , elle a été ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport du Québec.
Le , soit le lendemain du déclenchement de l'élection générale québécoise de 2014, Malavoy annonce qu'elle quitte la vie politique[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Elle complète ses études en service social en 1975 à l'Université de Montréal, obtenant une maîtrise. De 1977 à 1983, elle est professeure au département de service social de l'Université de Sherbrooke, puis secrétaire (1983-1985), vice-doyenne (1985-1987) et doyenne (1988-1992) de la faculté des lettres et sciences humaines de l'Université de Sherbrooke[2].
Lors de l'élection générale québécoise de 1994, elle est élue députée de Sherbrooke et devient, le , ministre de la Culture et des Communications et ministre responsable de l'application de la Charte de la langue française[3] dans le gouvernement Jacques Parizeau. Elle démissionne de son poste de ministre le , avouant avoir voté avant d'avoir obtenu la citoyenneté canadienne. Elle reste toutefois députée[4]. Elle tente un retour contre Jean Charest en 1998 et 2003 mais elle est défaite.
De 1999 à 2006, elle revient à sa carrière dans l'enseignement comme professeure titulaire au département de service social de l'Université de Sherbrooke. De 2000 à 2005, elle est la présidente du Parti québécois. Monique Richard lui succède. Elle a appuyé Pauline Marois lors de l'élection à la direction du Parti québécois de 2005.
Elle est récipiendaire, en 2005, de la Médaille de l'Assemblée nationale[5].
Le , Marie Malavoy est élue députée de la circonscription de Taillon et succède ainsi à Pauline Marois. Elle y est réélue lors de l'élection générale de 2007 et lors de celle de 2008. Elle a été porte-parole de l'opposition officielle en matière d'enseignement supérieur du au .
Le , elle est nommée ministre de l'Éducation, du Loisir et du Sport et ministre responsable de la région de la Montérégie dans le gouvernement Pauline Marois.
Le jeudi , elle annonce sa décision de quitter la vie politique, en conférence de presse. Elle indique avoir pris sa décision la veille, afin de permettre au Parti québécois de présenter une candidate de grande qualité dans la circonscription, lors des élections prévue le .
Vie après la politique
[modifier | modifier le code]Marie Malavoy s'implique au sein du Cercle des ex-parlementaires de l'Assemblée nationale du Québec en tant que présidente du comité des femmes[6].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Lisa-Marie Gervais, « Marie Malavoy quitte la vie politique », Le Devoir,
- « Marie MALAVOY, Biographie », Notice biographique sur le site de l'Assemblée nationale.
- « Chronologie parlementaire. 1994. », sur Assemblée nationale du Québec (consulté le )
- Michel Venne, « Malavoy démissionne », Le Devoir, , A1
- « Récipiendaires de la Médaille de l'Assemblée nationale - Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
- « Comités - Cercle des ex-parlementaires de l’Assemblée nationale du Québec », sur www.assnat.qc.ca (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Marie Malavoy — Assemblée nationale du Québec