Marie Marguerite Françoise Hébert — Wikipédia
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Marie Marguerite Françoise Hébert, née Goupil en 1756 à Paris et guillotinée le 24 germinal an II () dans la même ville, est l'épouse du révolutionnaire Jacques-René Hébert.
Née dans les premiers jours de janvier 1756, elle est la fille de Jacques Goupil, marchand de lingerie mort prématurément, et de Marie-Louise Morel (morte le ), qui lui succède dans son commerce après sa mort. Élevée du couvent de la Conception (rue Saint-Honoré), elle y prend le voile sous le nom de « sœur de la Providence »[1],[2].
Seule des religieuses de sa communauté, elle choisit d'abandonner la clôture, après la suppression des vœux monastiques. Adoptant les idées nouvelles, elle devient membre de la Société fraternelle des patriotes de l'un et l'autre sexe, qui tient ses réunions dans le couvent des Jacobins. C'est là qu'elle fait la connaissance d'Hébert[3]. Elle l'épouse le et le couple a une fille, Scipion-Virginie Hébert (-). Celle-ci épousera ultérieurement le pasteur protestant Léon Louis Frédéric Née[4].
Marie Marguerite Françoise Hébert est guillotinée le , à l'âge de 38 ans, en même temps que Lucile Desmoulins, 24 ans, et l'ancien général divisionnaire Arthur Dillon, 43 ans[5].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Louis Jacob, Hébert le Père Duchesne: chef des sans-culottes, Gallimard, 1960, 364 pages, p. 87.
- G. Lenotre, Vieilles maisons, vieux papiers, édité par André Castelot, Perrin, 1960, vol. 2, p. 334.
- Paul d'Estrée, Le Père Duchesne: Hébert et la commune de Paris (1792-1794), Paris, Librairie Ambert, 1908, 505 pages, p. 67.
- « P 1000/219 Un mariage à Paris en 1809, 2007.10 (Pièce) », sur DAVEL (Inventaires des Archives cantonales vaudoises) (consulté le ).
- Alcide-Hyacinthe Du Bois de Beauchesne : Louis XVII, sa vie, son agonie, sa mort … tome 2, Henri Plon, Paris, 1866, p. 187 (voir en ligne)