Marie de Limoges — Wikipédia
Marie de Limoges | |
Gisant qui est peut-être celui de Marie de Limoges (chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle de Cléguer). | |
Titre | |
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Vicomtesse de Limoges | |
– (27 ans) | |
Avec | Arthur II de Bretagne (1275-1290/1) |
Régent | Marguerite de Bourgogne (1263-1275) |
Prédécesseur | Guy VI de Limoges |
Successeur | Arthur II de Bretagne |
Biographie | |
Dynastie | Maison de Limoges |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Sépulture | couvent des cordeliers d'Exideuil |
Père | Guy VI de Limoges |
Mère | Marguerite de Bourgogne |
Conjoint | Arthur II, duc de Bretagne |
Enfants | Jean III de Bretagne, duc de Bretagne Guy, comte de Penthièvre |
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Marie de Limoges (1260 - entre et [1]), vicomtesse de Limoges (1263-1290/1291) est la fille unique et héritière du vicomte Guy VI le Preux. Dernière représentante de la famille vicomtale de Limoges, son mariage avec le futur duc Arthur II de Bretagne fait passer en 1275 la vicomté de ce nom dans la maison de Bretagne.
Biographie
[modifier | modifier le code]Née en 1260[2], Marie n'a que 3 ans en 1263 à la mort de son père le vicomte Guy VI le Preux, lorsqu'elle hérite de la vicomté de Limoges. La très jeune héritière est alors placée sous la tutelle de sa mère, Marguerite de Bourgogne[2].
La vicomtesse est d'abord fiancée en 1269 à Robert de Clermont, fils de Louis IX, roi de France, mais ce projet est plus tard abandonné[2].
Elle épouse à Tours en 1275 Arthur (1262-1312), alors petit-fils de Jean Ier le Roux, duc de Bretagne et héritier du duché de Bretagne après son père, le futur duc Jean II, lui apportant en dot la vicomté de Limoges[2].
Trois fils sont issus de cette union :
- Jean III le Bon (1286-1341), duc de Bretagne (1312-1341) et vicomte de Limoges (1300-1314) ;
- Guy (1287-1331), vicomte de Limoges (1314-1317), puis comte de Penthièvre ;
- Pierre (1289-1312).
Pendant longtemps, la mort de Marie de Limoges fut datée entre juin 1290 et février 1291[1],[3]. Parmi des études récentes, sa mort a été confirmée comme étant intervenue au cours de l'année 1290 et non en 1291[4]. L'année de 1291 - précisément le 21 février - a été retenue du fait de deux arrêts judiciaires faisant état de sa mort, publié le jour même.
La vicomtesse Marie est inhumée au couvent des cordeliers d'Exideuil [2].
Devenu veuf, Arthur se remarie en 1294 avec la reine douairière d'Écosse Yolande de Dreux, comtesse de Montfort et devient duc de Bretagne en 1305.
Ascendance
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Roblin 2009, p. 41 et notes 7-8.
- Roblin 2009, p. 41.
- Par exemple : Patrick Van Kerrebrouck, Les Capétiens, 987-1328, Villeneuve-d'Ascq, , p. 369.
- Marjolaine Lémeillat, « Deux titulaires pour une vicomté ? », Annales de Bretagne et des Pays de l'Ouest, vol. 126, no 2, , p. 85 à 105 (lire en ligne , consulté le ) :
« Vincent Roblin a bien rappelé que la duchesse est décédée en 1290, et non pas en 1291, comme ont pu l’avancer, par exemple, dom Lobineau et dom Morice (Roblin, Vincent, Recueil des actes des vicomtes de Limoges (Xe – XIVe siècle), Genève, Droz, 2009, p. 41, note 7). »
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Vincent Roblin, Recueil des actes des vicomtes de Limoges : Xe – XIVe siècle, Genève, Droz, , X-430 p. (ISBN 978-2-600-01352-9, lire en ligne).
- Cédric Jeanneau, « Les ducs de Bretagne, vicomtes de Limoges : Transferts, installations et adaptations d’une famille bretonne (1275-1316) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, vol. 126, no 2 « La vicomté de Limoges sous les ducs de Bretagne, XIIIe – XVe siècle », , p. 9-34 (DOI 10.4000/abpo.4477).
- Christian Rémy, « L’administration de la vicomté de Limoges sous gestion bretonne (1275-1375) », Annales de Bretagne et des pays de l’Ouest, vol. 126, no 2 « La vicomté de Limoges sous les ducs de Bretagne, XIIIe – XVe siècle », , p. 107-132 (DOI 10.4000/abpo.4512).