Marius Chemla — Wikipédia

Marius Chemla
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Le Prof. M. Chemla lors d'une soutenance de thèse à Paris (1982).

Naissance
La Goulette (Tunisie)
Décès (à 77 ans)
14e arrondissement de Paris (France)
Nationalité Drapeau de la France Français
Domaines Chimie
Physique
Institutions Centre national de la recherche scientifique
Collège de France
Université de Paris
Université Paris VI
Diplôme École nationale supérieure de chimie de Paris
Faculté des sciences de l'Université de Paris (L. & Dr)

Marius Chemla est un universitaire français né à La Goulette (Tunisie) le et mort à Paris le [1].

Fils de Victor Chemla, artisan bijoutier, et de Julie Samama, il épousa Laure Valensi le . Ils eurent trois filles : Florence, Françoise et Corinne.

Marius Chemla fait ses études secondaires au lycée Carnot de Tunis. Il obtient le baccalauréat série mathématiques élémentaires en 1945 puis prépare le certificat d'études supérieures préparatoire de mathématiques, physique et chimie à la faculté des sciences de l'université d'Alger. Il poursuit de 1946 à 1949 ses études supérieures à l'université de Paris, à la fois à l'institut de chimie (diplôme d'ingénieur) et à la faculté des sciences (licence ès sciences physiques).

Marius Chemla rejoint après la fin de ses études supérieures en 1949 le laboratoire de physique nucléaire de Frédéric Joliot-Curie au Collège de France, d'abord comme attaché de recherche du Centre national de la recherche scientifique puis comme chargé de recherche après l'obtention du doctorat ès sciences physiques (faculté des sciences de l'université de Paris) en 1954, et enfin comme sous-directeur de laboratoire du Collège de France en 1958, responsable de la direction de l'équipe de chimie nucléaire. Il est ensuite nommé en 1963 maître de conférences de chimie pour le certificat d'études supérieures préparatoires de mathématiques, physique et chimie à la faculté des sciences de Paris (centre d'Orsay, laboratoire de chimie isotopique), puis faculté des sciences d'Orsay et obtient le titre de professeur sans chaire en 1966. Transféré à la faculté des sciences de Paris en 1967, il prend la tête du laboratoire d'électrochimie et est affecté à l'université Paris VI à sa création en 1971. Il y sera durant de nombreuses années le directeur de l'unité d'enseignement et de recherche de chimie-physique.

  • La séparation des isotopes (en coll., 1974)
  • Traité d'électricité (en coll., 1975)
  • Encyclopaedia Electrochemistry of the Elements (en coll., 1981)

Prix et distinctions

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Liens externes

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Références

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