Martin Helme — Wikipédia

Martin Helme
Illustration.
Fonctions
Président du Parti populaire conservateur d'Estonie
En fonction depuis le
(4 ans, 3 mois et 26 jours)
Prédécesseur Mart Helme
Ministre des Finances

(1 an, 8 mois et 23 jours)
Premier ministre Jüri Ratas
Gouvernement Ratas II
Prédécesseur Toomas Tõniste
Successeur Keit Pentus-Rosimannus
Biographie
Date de naissance (48 ans)
Lieu de naissance Tallinn (Estonie)
Nationalité Estonienne
Parti politique EKRE (depuis 2012)
Père Mart Helme
Diplômé de Université de Tartu
Profession Journaliste

Martin Helme (né le à Tallinn est un homme politique estonien d’extrême-droite, dirigeant du Parti populaire conservateur d'Estonie (EKRE). De 2019 à 2021, il est ministre des Finances au sein du gouvernement Ratas II.

Martin Helme est le fils de Mart Helme, lui-même homme politique et fondateur du Parti populaire conservateur estonien[1].

Dans la ligne du parti, Helme assume des positions souverainistes[2], racistes[3], anti-immigration (notamment autour de la théorie du grand remplacement[2]) et homophobes[2]. Il est aussi résolument antirusse[4]. Considéré comme proche du suprémacisme blanc, il affirme : « si vous êtes noirs, repartez » ou encore « je veux une Estonie blanche »[5].

En , Martin Helme entre au gouvernement de coalition composé par Juri Ratas comme ministre des Finances, son père devenant simultanément ministre de l’Intérieur[1].

Le , il succède à son père comme président du Parti populaire conservateur.

Notes et références

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  1. a et b Jan M. Olsen et Jari Tanner, « Nationalist party enters Estonia's government », sur AP NEWS, (consulté le )
  2. a b et c (en-GB) Deutsche Welle (www.dw.com), « Far-right party deputy: 'We are the mainstream in Estonia' », sur dw.com, Deutsche Welle, (consulté le )
  3. (en) ERR, « Conservative Politician: If You're Black, Go Back », sur ERR, (consulté le )
  4. Veronika Dorman, « L’Estonie touchée à son tour par la percée de l’extrême droite », sur Libération.fr,
  5. « Au Parlement européen, les drôles d’alliés de Marine Le Pen, loin de la stratégie de dédiabolisation », sur leparisien.fr,

Liens externes

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