Mascaraque — Wikipédia

Mascaraque
Blason de Mascaraque
Héraldique
Drapeau de Mascaraque
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonome Drapeau de la Castille-La Manche Castille-La Manche
Province Province de Tolède Province de Tolède
Comarque Montes de Toledo
Maire Vicenta Agustín Sánchez
Code postal 45430
Démographie
Gentilé Mascaraqueño, ña
Population 430 hab. ()
Densité 6,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 39° 43′ 04″ nord, 3° 48′ 48″ ouest
Altitude 714 m
Superficie 6 570 ha = 65,7 km2
Divers
Saint patron Nuestra Señora de Gracia
Localisation
Localisation de Mascaraque
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Mascaraque
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Mascaraque
Liens
Site web http://www.mascaraque.es/
Château Juan de Padilla et église de Mascaraque.

Mascaraque est une commune d'Espagne de la province de Tolède dans la communauté autonome de Castille-La Manche.

Géographie

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La municipalité est située sur un plateau avec quelques collines dans la zone centrale de la province et au sud-est de Tolêde, Capitale de Castille-la Manche. Mascaraque appartient à la région des Montes de Toledo (district) et est voisine des municipalités de La Guardia au nord, Villamuelas au nord-est, Mora de Toledo au sud, Orgaz au sud-ouest et Villaminaya et Almonacid à l'ouest.

Par la ville passe la Route de Don Quichotte dans son itinéraire no 1: de Tolêde à San Clemente. À partir de Mascaraque il y a trois routes: Une vers La Guardia, autre vers Tembleque ou bien la derniêre vers Consuegra, fameuse par ses moulins a vent.

Mascaraque a des racines islamiques[1] du temps de Califat de Córdoba. Au XIVe siècle fut construit le Château de Mascaraque, devenant plus tard, au XVIe siècle le palais de Juan De Padilla.

Pendant la guerre de l'indépendance, les archives urbaines ont brûlé, c’est ainsi que peu de dates sur la commune sont aujourd’hui obtenables.

Au XIVe siècle la commune pouvait s'opposer au Carlistes, puisqu'elle se défendait avec sa propre milice qui servait aussi à la défense de la reine Élisabeth II d'Espagne. Pendant l'invasion de l'armée de Basilio Garcia (1837–1838), Mascaraque était l'unique commune de la zone, qui refusait de donner des réserves a l'armée des Carlistes. C’est pourquoi le gouvernement permettait d‘ajouter aux armoiries la phrase : « No Temieron » (« Ils n'avaient pas peur »)

Administration

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Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2015   Carolina Lázaro Manzano PP  
Les données manquantes sont à compléter.
  • Château Juan de Padilla de Mascaraque, construit au XIVe siècle. Ruiné par les guerres, il a été acheté par José Manuel Sierra Frade et reconstruit complètement entre 1980-85
  • Église de Santa María Magdalena : XVIIIe siècle, contient une œuvre de Juan Correa de Vivar
  • Ermita de Los Cristos : petite chapelle. Aujourd'hui elle conserve quelques reproductions de peintures de Juan Correa de Vivar

Personnalités du lieu

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  • Pedro López de Padilla : maire de Toledo au début du XVIe siècle ; fils de Sancho de Padilla (entrepreneur du château Mascaraque) et père de Juan de Padilla (1490-1521).
  • Ana de Sande y Padilla (1610-1659) : première duchesse d'Abrantes, deuxième marquise de Valdefuentes
  • Juan Correa de Vivar[2] (1510?-1566): peintre de la renaissance.
  • Pablo Manzano Arellano (1855-1949) : peintre
  • José Manuel Sierra Frade : a fait la reconstruction du Château comme nouveau propriétaire au 1980
  • Faustino Lara Ibáñez (courant) : Romancier contemporain
  • María de Gracia Peralta Martín (courant) : poète contemporaine
  • Daniel Garbade (1957-) : artiste suisse, installé à Mascaraque depuis 1987, sculpteur de la tombe de Bakounin. Cofondateur du Signos
  • Javier Vallhonrat Guezzi [3](1953- : Prix national de la photographie, a vécu à Mascaraque jusqu'en 1987

Notes et références

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  1. « BibliotecaVirtualAndalucía > Diccionario geográfico-estadístico-historico de España y... », sur www.bibliotecavirtualdeandalucia.es (consulté le ).
  2. Éditions Larousse, « Encyclopédie Larousse en ligne - Juan Correa de Vivar », sur www.larousse.fr (consulté le ).
  3. « | Javier Vallhonrat », sur www.javiervallhonrat.com (consulté le ).