Matthew E. White — Wikipédia

Matthew E. White
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Matthew E. White au festival de Roskilde en 2013.
Informations générales
Naissance (42 ans)
Virginia Beach
États-Unis
Activité principale auteur-compositeur-interprète
Activités annexes producteur
Instruments guitare
Années actives années 2010

Matthew E. White est un auteur-compositeur-interprète et producteur américain, né en 1982 à Virginia Beach.

Jeunesse et formation

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Matthew E. White naît en Virginie. Fils de missionnaires catholiques, il séjourne aux Philippines, puis au Japon, durant son enfance[1]. Il découvre le rock, puis le jazz, et apprend la guitare[2]. White cofonde un groupe folk-rock, Great White Jenkins, avec Andy C. Jenkins[3]. Il s'installe à Richmond afin d'étudier la musique à la Virginia Commonwealth University (VCU)[1].

Début de carrière

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Après ses études, il devient arrangeur et guitariste du big band de jazz Fight the Big Bull[2]. Il cofonde Patchwork Collective, qui se consacre au développement de la scène musicale de Richmond[3].

Carrière solo

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White fonde son propre label, Spacebomb Records, établi à Richmond, qui dispose d'un studio d'enregistrement et de son groupe en résidence[2],[4]. Il se lance dans la composition d'un album solo. Enregistré avec le Spacebomb house band, il sort en 2012[1]. Big Inner, qui est bien accueilli par la presse américaine et européenne[5], figure dans la sélection des « 100 meilleurs albums de 2012 » établie par le magazine Les Inrockuptibles[2]. White se produit en première partie de la tournée des Mountain Goats[3]. Le disque est réédité l'année suivante par le label indépendant britannique Domino Records[2]. Fresh Blood, le second album de Matthew E. White, paraît en [5].

Autres activités

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White produit le premier album de la chanteuse Natalie Prass, édité en 2015[6]. Il arrange les cuivres sur l'album Transcendental Youth (en) des Mountain Goats[3].

Style musical et influences

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White décrit Steven Bernstein, trompettiste de jazz et fondateur du groupe Sex Mob, comme son « mentor »[5]. Il cite Dr. John et King Tubby, dont le portrait figure sur la pochette de son premier album, parmi ses influences[2].

Discographie

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  • 2012 : Big Inner (Spacebomb/Domino)
  • 2015 : Fresh Blood (Spacebomb/Domino)
  • 2021 :"Kbay" (Domino)
  • 2013 : Outer Face (Spacebomb/Domino)
  • 2015 : Rock & Roll Is Cold (Spacebomb/Domino)

Références

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  1. a b et c (en) Michael Hann, « Matthew E White: 'You hear the community I love in the music' », The Observer,
  2. a b c d e et f Stéphane Deschamps, « Matthew E. White, le doux colosse », Les Inrockuptibles,
  3. a b c et d (en) Peter McElhinney, « Leader of the Band », Style Weekly,
  4. Marc Zisman, « Matthew E. White : sur les traces de la Motown », Télérama,
  5. a b et c Johanna Luyssen, « Matthew E. White en doux majeur », Libération,
  6. (en) Rudi Greenberg, « Natalie Prass unveils her Matthew E. White-produced debut album at DC9 », The Washington Post,

Liens externes

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