Matthew E. White — Wikipédia
Naissance | Virginia Beach États-Unis |
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Activité principale | auteur-compositeur-interprète |
Activités annexes | producteur |
Instruments | guitare |
Années actives | années 2010 |
Matthew E. White est un auteur-compositeur-interprète et producteur américain, né en 1982 à Virginia Beach.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Matthew E. White naît en Virginie. Fils de missionnaires catholiques, il séjourne aux Philippines, puis au Japon, durant son enfance[1]. Il découvre le rock, puis le jazz, et apprend la guitare[2]. White cofonde un groupe folk-rock, Great White Jenkins, avec Andy C. Jenkins[3]. Il s'installe à Richmond afin d'étudier la musique à la Virginia Commonwealth University (VCU)[1].
Début de carrière
[modifier | modifier le code]Après ses études, il devient arrangeur et guitariste du big band de jazz Fight the Big Bull[2]. Il cofonde Patchwork Collective, qui se consacre au développement de la scène musicale de Richmond[3].
Carrière solo
[modifier | modifier le code]White fonde son propre label, Spacebomb Records, établi à Richmond, qui dispose d'un studio d'enregistrement et de son groupe en résidence[2],[4]. Il se lance dans la composition d'un album solo. Enregistré avec le Spacebomb house band, il sort en 2012[1]. Big Inner, qui est bien accueilli par la presse américaine et européenne[5], figure dans la sélection des « 100 meilleurs albums de 2012 » établie par le magazine Les Inrockuptibles[2]. White se produit en première partie de la tournée des Mountain Goats[3]. Le disque est réédité l'année suivante par le label indépendant britannique Domino Records[2]. Fresh Blood, le second album de Matthew E. White, paraît en [5].
Autres activités
[modifier | modifier le code]White produit le premier album de la chanteuse Natalie Prass, édité en 2015[6]. Il arrange les cuivres sur l'album Transcendental Youth (en) des Mountain Goats[3].
Style musical et influences
[modifier | modifier le code]White décrit Steven Bernstein, trompettiste de jazz et fondateur du groupe Sex Mob, comme son « mentor »[5]. Il cite Dr. John et King Tubby, dont le portrait figure sur la pochette de son premier album, parmi ses influences[2].
Discographie
[modifier | modifier le code]Albums
[modifier | modifier le code]- 2012 : Big Inner (Spacebomb/Domino)
- 2015 : Fresh Blood (Spacebomb/Domino)
- 2021 :"Kbay" (Domino)
EP
[modifier | modifier le code]- 2013 : Outer Face (Spacebomb/Domino)
Single
[modifier | modifier le code]- 2015 : Rock & Roll Is Cold (Spacebomb/Domino)
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Michael Hann, « Matthew E White: 'You hear the community I love in the music' », The Observer,
- Stéphane Deschamps, « Matthew E. White, le doux colosse », Les Inrockuptibles,
- (en) Peter McElhinney, « Leader of the Band », Style Weekly,
- Marc Zisman, « Matthew E. White : sur les traces de la Motown », Télérama,
- Johanna Luyssen, « Matthew E. White en doux majeur », Libération,
- (en) Rudi Greenberg, « Natalie Prass unveils her Matthew E. White-produced debut album at DC9 », The Washington Post,