Maurice Charrier — Wikipédia

Maurice Charrier
Illustration.
Fonctions
Conseiller municipal de Vaulx-en-Velin

(8 ans)
Élection 20 mars 1977
Réélection 13 mars 1983
Maire de Vaulx-en-Velin

(23 ans, 4 mois et 8 jours)
Réélection 18 mars 2001 16 mars 2008
Prédécesseur Jean Capievic
Successeur Bernard Genin
Conseiller général du Rhône
élu dans le Canton de Vaulx-en-Velin

(12 ans et 2 jours)
Élection 29 mars 1992
Prédécesseur Jean-Claude Cret
Successeur Hélène Geoffroy
Vice-Président du Grand Lyon
chargé de l’Urbanisme et de la Politique d’Aménagement du Territoire
Biographie
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Avignon (Vaucluse)
Nationalité Française
Parti politique Parti de gauche

Maurice Charrier, né le à Avignon (Vaucluse), est un homme politique français, ancien maire de Vaulx-en-Velin. Ancien membre du Parti communiste français, il a par la suite rejoint la Convention pour une alternative progressiste puis le Parti de gauche.

Il est maire de Vaulx-en-Velin à partir de 1985[1]. Dans les années 1990, Vaulx est le symbole du mal des banlieues, avec notamment des scènes d'émeutes et de pillages ayant eu lieu après la mort d'un jeune de 21 ans dans le quartier Mas du Taureau[2],[3]. Maurice Charrier veut donner une autre image de Vaulx que celle des violences et fait construire quelques années plus tard un planétarium, qui connaît un succès supérieur à celui attendu[4]. En février 2002, il participe à un colloque de maires à Lyon qui s'inquiétent des critiques adressées à la politique de la ville après la publication d'un rapport de la Cour des comptes. Il défend un bilan positif des aides reçues, y voyant une « bouffée d'oxygène » qui a permis de passer d'une « politique réactive, fondée sur la démagogie [...] tout juste capable de faire retomber la fièvre, [...] à une politique globale de renouvellement urbain prenant en compte l'ensemble des maux dont souffrent les communes défavorisées ». Pour lui, « les résultats sont là, et tous les Vaudais désormais veulent qu'on leur donne ce qu'on a donné aux quartiers en grande difficulté »[2].

En 1991, il envoie une lettre à la fédération du Rhône du parti communiste pour annoncer qu'il démissionne des organismes dont il est membre. Il reproche un « flou » du parti communiste sur ses positions concernant l'international et concernant l'intérieur, estime notamment que les liens sont « devenus extrêmement faibles avec le mouvement social » et que le « centralisme » a « pris le pas sur la démocratie »[5].

En 2001, il est réélu en étant sur une liste réunissant le Parti socialiste et le Parti communiste. En 2008, il hésite à se représenter, mais finalement s'engage à nouveau, craignant que le Parti socialiste, qui brigue la mairie, n'évince les communistes[6],[7].

Il est réélu en mars 2008, mais annonce huit mois plus tard[6], en , à l'âge de 60 ans, sa démission du poste de maire de Vaulx au profit de son premier adjoint, Bernard Genin (PCF), à l'occasion d'un conseil municipal extraordinaire[1]. Il conserve cependant un poste de conseiller municipal, et également sa vice-présidence au Grand Lyon[6].

En , il a annoncé qu'il rejoignait le Parti de gauche[8].

Mandats politiques

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  • Conseiller municipal de Vaulx-en-Velin (1977-1985)
  • Maire de Vaulx-en-Velin du à
  • Conseiller général du Rhône de à
  • Vice-président de la Communauté urbaine de Lyon chargé de l’Urbanisme et de la Politique d’Aménagement du Territoire de à

Références

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  1. a et b Frédéric Crouzet, « Maurice Charrier cède son siège », sur 20 minutes, (consulté le ).
  2. a et b « Les maires de banlieue défendent la « bouffée d'oxygène » de la politique de la ville », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « Nouveaux incidents dans la banlieue lyonnaise Les vice-présidents du Conseil national des villes se rendent à Vaulx-en-Velin à la demande du premier ministre », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  4. « Vaulx-en-Velin prend la piste des étoiles », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Le maire de Vaulx-en-Velin abandonne ses responsabilités au PCF », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. a b et c Dalya Daoud, « Maurice Charrier démissionne de la mairie de Vaulx-en-Velin », sur Lyon Capitale, (consulté le ).
  7. « Municipales : le PS et le PCF en concurrence dans cinq villes d'Ile-de-France », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. « Maurice Charrier, ancien Maire de Vaulx-en-Velin, Vice-président du Grand Lyon », Front de gauche, (consulté le ).

Liens externes

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