Mauzé-sur-le-Mignon — Wikipédia
Mauzé-sur-le-Mignon | |||||
L'ancien port de Mauzé-sur-le-Mignon. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Deux-Sèvres | ||||
Arrondissement | Niort | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Niortais | ||||
Maire Mandat | Philippe Mauffrey 2020-2026 | ||||
Code postal | 79210 | ||||
Code commune | 79170 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mauzéens | ||||
Population municipale | 2 893 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 122 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 11′ 46″ nord, 0° 40′ 11″ ouest | ||||
Altitude | Min. 6 m Max. 46 m | ||||
Superficie | 23,62 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Mauzé-sur-le-Mignon (ville isolée) | ||||
Aire d'attraction | Niort (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Mignon-et-Boutonne (bureau centralisateur) | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
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Mauzé-sur-le-Mignon est une commune du centre-ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Cramchaban | Prin-Deyrançon | La Rochénard | ||
N | ||||
O Mauzé-sur-le-Mignon E | ||||
S | ||||
Saint-Pierre-d'Amilly | Saint-Saturnin-du-Bois | Val-du-Mignon anciennement Usseau |
Localisation
[modifier | modifier le code]Mauzé-sur-le-Mignon est située au sud des Deux-Sèvres au centre d'un triangle formé par les villes de Niort, La Rochelle et Rochefort.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Le nom de la ville provient en partie du nom de la rivière qui la traverse, le Mignon[1].
À partir de 1880, le cours du Mignon a été canalisé au nord-ouest de la ville et, ce, jusqu'à son site de confluence avec la Sèvre niortaise ; il prend alors le nom de canal du Mignon.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 822 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prin-Deyrançon à 3,96 km à vol d'oiseau[5], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 837,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Transports
[modifier | modifier le code]La commune est située sur la route nationale 11.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Mauzé-sur-le-Mignon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mauzé-sur-le-Mignon[Note 1], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), forêts (9,1 %), zones urbanisées (8,4 %), prairies (1,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Mauzé-sur-le-Mignon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Mignon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[17],[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[18]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[19]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[20].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[15].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le 10 mars 1039, le comte de Poitou et duc d'Aquitaine Eudes (Othon), 2e fils et successeur de Guillaume le Grand, fut tué en assiégeant Mauzé qu'il tentait de reprendre à Geoffroi Martel d'Anjou, le 2e mari de sa belle-mère la duchesse Agnès.
Aux temps féodaux[21], au XIe siècle, Guillaume Bâtard Ier, réputé fils naturel du comte-duc Guillaume le Grand (969-1030) ― ou du moins d'un membre de la famille comtale et ducale ― fut établi en 1063 à Milescu en Aunis par (son demi-frère ?) Guillaume VIII (vers 1024/1027-1086 ; demi-frère du duc Eudes) ; il reçut non seulement cette terre, mais aussi le péage de Mauzé qu'il céda en 1080, à un âge déjà avancé, à l'abbaye de Nouaillé. Son fils ou un proche parent fut - Guillaume Bâtard II, sénéchal (dapifer) du Poitou en 1096 et qui l'était encore en 1136 et 1145, 1er seigneur de Mauzé ; il était frère d'Othon de Mauzé, sire de Marans, et c'est sans doute leur sœur qui épousa un fils de Geoffroy de Rochefort, Guillaume de Rochefort dit de Mauzé (fl. vers 1096/1115).
Guillaume II participa à la Croisade de 1147-1149, revint en France et survécut jusque vers 1150/1155 (Guillaume II semble vivre très longtemps : il se peut qu'il faille le décomposer en deux personnages ?) ; mari d'Aldéarde, il était père de sept fils : Guillaume III, Porteclie, Gilbert, Geoffroy et Charles qui le suivirent en Terre sainte, Hugues et Geoffroy le Jeune. - Guillaume Bâtard III, † vers 1178, maria Agnès et laissa Porteclie (dapifer) et Guillaume († ap. 1217 ; peut-être père de Constantin ou Guillaume de Mauzé, maire de La Rochelle en 1225). - Porteclie, fl. depuis 1170, aussi sgr. de Marans, La Jarrie et Laleu, sans doute marié à Berthe, disparut au siège de Damiette en 1218/1219 ; il était père de Geoffroi, Guillaume, Agnès et Létice de Mauzé. - Geoffroi, sire de Mauzé et de Marans, † vers 1223, fut suivi de son frère - Guillaume Bâtard IV, fl. depuis 1221, † vers 1240/1245, époux d'Aénorde de Virson, qui suivit le parti d'Henri III Plantagenêt : vers 1224, Louis VIII donna alors Mauzé à Hugues X de Lusignan, beau-père du roi Henri III et comte de la Marche, comme châtelain. Mais le roi reconnut ensuite - Guillaume Ier d'Apremont, le mari d'Agnès de Mauzé et donc le beau-frère de Guillaume IV, comme seigneur de Mauzé (le maréchal Renaud de Précigny, le mari de Létice de Mauzé, devenant le sire de Marans et de Laleu). Même chose sous Louis IX, avec Thibaud de Blaison, sénéchal du Poitou, châtelain et maître effectif de Mauzé en 1229. Les armes de la 1re famille de Mauzé portaient d'azur à la croix engrêlée d'or mouvant du canton droit (du coin gauche). Agnès de Mauzé († entre 1262 et 1276) et son mari Guillaume Ier d'Apremont furent suivis de leur fils Guillaume II d'Apremont. Les d'Apremont (de gueules au lion d'or couronné d'azur) eurent Mauzé jusque vers 1300.
Ensuite, on trouve les Chenin (d'azur à la croix engrêlée d'or ; peut-être apparentés aux premiers Mauzé), (des sires de Lussac), comme seigneurs de Mauzé et de La Jarrie : cf. - Guillaume Chenin, fl. 1361 ; puis - Renaud Chenin (fl. 1365, 1376, † av. 1384 ; fils de Gauvain Chenin et frère d'autre Gauvain), peut-être le neveu de Guillaume, marié à Jeanne d'Angles, fille de Guichard d'Angle, du parti anglais : d'où - Marguerite Chenin, dame de Mauzé, Montpipeau et Château-Larcher, qui marie 1° Guillaume, fils aîné d'Aimery II de Rochechouart-Mortemart, puis 2° Geoffroi, vicomte de Rochechouart (1375-1440) ; et Jeanne Chenin, sœur cadette de Marguerite.
Les Rochechouart de la branche aînée vicomtale gardèrent la baronnie de Mauzé jusque vers 1590 (sauf de 1494 à 1511 environ : Mauzé passe alors à la branche cadette de Mortemart par le mariage en 1494 de Jeanne de Rochechouart-Pontville, dame de Mauzé, Château-Larcher et Montpipeau, fille des vicomtes Anne de Rochechouart et Jean de Pontville, avec Aymeri III de Rochechouart-Mortemart, sénéchal de Saintonge et gouverneur de St-Jean d'Angély ; mais leur fils François de Rochechouart-Mortemart cède vers 1511 Mauzé, en échange de Tonnay-Charente, à son lointain cousin et oncle maternel François de Pontville, vicomte de Rochechouart de 1499 à 1523, le frère de Jeanne de Pontville ; François et Jeanne de Pontville étaient les enfants de Jean de Pontville-vicomte Jean III et d'Anne de Rochechouart, petite-fille du vicomte Geoffroi et de Marguerite Chenin) : le vicomte - Claude de Rochechouart-Pontville (fils du vicomte François), puis sa sœur - Françoise qui cède Mauzé à son neveu le vicomte - Louis (fils de Claude) en 1581.
Entre 1584 et 1590, Louis de Rochechouart-Pontville vend à - François de Lostanges et sa femme Jeanne de Gillier de La Villedieu (mariés en 1584 ; François † vers 1590/1592 et Jeanne † ap. 1620) ; puis entre décembre 1611 et 1614, deux des fils du vicomte Louis, Jean du Bâtiment et René de St-Ouen et Montmoreau, agissent de manière que Mauzé soit confirmé à - Claude Gillier de La Villedieu († 1627 ; époux de Marie de Vivonne, † 1638), le frère de Jeanne Gillier (les Gillier de La Villedieu étaient une famille protestante). Deux fils cadets de Claude Gillier et Marie de Vivonne, - René Gillier († ap. 1657), puis - Pierre Gillier d'Esparmes († 1678) furent barons de Mauzé, puis après eux leur neveu - Olivier Gillier († vers 1684 ; fils de leur dernier frère Antoine Gillier de Miseré) et leur nièce - Elisabeth Gillier, sœur d'Olivier.
Vente entre 1685 et 1687 par les Gillier à Philippe de/Le Valois, marquis de Villette (1632-1707), petit-fils maternel d'Agrippa d'Aubigné (par sa mère Louise-Arthémise) et cousin germain de Madame de Maintenon ; il fut suivi par son fils < Philippe II Le Valois (né vers 1665), père de < Charles-Philippe Le Valois (1701-† entre 1762 et 1772), père < d'Angélique-Madeleine Le Valois, femme du marquis de Crillon (1742-1806) : ce furent les derniers barons de Mauzé.
Relié au réseau fluvial du marais poitevin via le canal du Mignon, Mauzé-sur-le-Mignon a connu jadis de nombreux échanges commerciaux grâce à son port, point de départ du canal.
Ces activités ont lentement périclité avec l'avènement du chemin de fer, puis des transports routiers.
En 1815, sur la route de l'exil qui le mène de Paris à Rochefort, le désormais ex-empereur Napoléon Ier passe par Mauzé[22].
Les communes de Mauzé-sur-le-Mignon et Petit-Breuil-Deyrançon fusionnent le [23].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[26].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les communes de Mauzé-sur-le-Mignon et Petit-Breuil-Deyrançon fusionnent en 1971.
Avant la fusion des communes de 1971
[modifier | modifier le code]La commune est créée en 1903 à partir de Prin-Deyrançon.
Après la fusion des communes
[modifier | modifier le code]À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Mauzé-sur-le-Mignon, cela correspond à 2008, 2013, 2018[29], etc. Les autres dates de « recensements » (2006, 2009, etc.) sont des estimations légales.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1975. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2021, la commune comptait 2 893 habitants[Note 4], en évolution de +4,55 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Mauzé-sur-le-Mignon abritait un pôle industriel important autour du bois avec l'usine ROL du groupe Saint-Gobain fermée en 1992 et l'usine Mussy Emballages du groupe Rougier devenue CEPAM en 1980.
L'entreprise CEPAM reste une des dernières représentantes du secteur. Après une année 2008 difficile, l'entreprise a été reprise sous forme de SCOP par ses salariés depuis le . Cette société a été le sujet d'un reportage tourné par une équipe de TF1 sur les Français qui se battent contre la crise économique. Il a été diffusé au journal de 20 heures de TF1 le [34].
La métallurgie est également présente avec l'entreprise Pierre Guérin Technologies fondée à Mauzé-sur-le-Mignon. Elle est une ancienne filiale du groupe Fives-Lille et est spécialisée dans la fabrication d'équipements pour l'industrie laitière et l'industrie pharmaceutique.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Kiosque ;
- Église Saint-Pierre de Mauzé-sur-le-Mignon ;
- Statue de René Caillié (inaugurée le )[35]
- Ancien port de Mauzé.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Le contre-amiral André Daniel Savary, (1743-1808), a passé les dernières années de sa vie à Mauzé-sur-le-Mignon, dans une rue qui porte désormais son nom.
- Jacques Henri Esnard, (1764-1842), général français de la Révolution et de l’Empire.
- René Caillié, (1799-1838), né le à Mauzé-sur-le-Mignon. Il connut la célébrité pour avoir été le premier occidental à revenir de la ville de Tombouctou au Mali.
- Alphonse Grollier, (1807-1885), homme politique, député de l'Orne, maire d'Alençon, né à Mauzé-sur-le-Mignon.
- Jean-Claude Chauray, (1934-1996), a passé son enfance et son adolescence à Mauzé-sur-le-Mignon, et repose depuis 1996 dans le cimetière de la commune.
- Jacques Fouchier, (1913-1994), ancien député des Deux-Sèvres, né à Mauzé-sur-le-Mignon.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement : D’azur au chevron écimé d’or mouvant du chef soutenu d’un carreau du même[36]. |
Sources
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Le Mignon sur le site du Sandre
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Mauzé-sur-le-Mignon et Prin-Deyrançon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Prin-Deyrancon » (commune de Prin-Deyrançon) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Prin-Deyrancon » (commune de Prin-Deyrançon) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Mauzé-sur-le-Mignon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Mauzé-sur-le-Mignon ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Niort », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Mauzé-sur-le-Mignon », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Deux-Sèvres », sur deux-sevres.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Seigneurs de Mauzé, p. 79-129 », sur Mauzé en Aunis, p. 67-224, par Léon Faye, in Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, à Poitiers, 1855/1856.
- Philippe Viguié-Desplaces, « De Malmaison à l’île d’Aix, le voyage oublié de Napoléon », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous », 24-25 avril 2021, p. 26-27 (lire en ligne).
- Code officiel géographique - Fiche de la commune de Mauzé-sur-le-Mignon sur le site de l'Insee, consulté le 27 novembre 2010.
- [1]
- « Municipales. À Mauzé-sur-le-Mignon, deuxième mandat pour Philippe Mauffrey », Le Courrier de l'Ouest, (lire en ligne)
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Petit-Breuil-Deyrançon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Mauzé-sur-le-Mignon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- La visite de Laurence Ferrari sur le site de la CEPAM
- Catalogue de l'histoire de France - Auteur : Bibliothèque nationale - Éditeur : Firmin-Didot, 1863 - Page 398
- Gaso.fr
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Deux-Sèvres
- Communauté d'agglomération du Niortais
- Anciennes communes des Deux-Sèvres
- Gare de Mauzé
- Prin-Deyrançon
Liens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Mauzé-sur-le-Mignon sur le site de l'Institut géographique national
- Le centre socioculturel du Pays Mauzéen
- Collège de Mauzé
- Site de l'Association ENFORM'