Max-Josef Pemsel — Wikipédia
Max-Josef Pemsel | ||
Naissance | Ratisbonne | |
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Décès | (à 88 ans) Ulm | |
Origine | Allemand | |
Allégeance | Empire allemand République de Weimar Troisième Reich | |
Arme | Deutsches Reichsheer Reichswehr Wehrmacht, Heer | |
Grade | Generalleutnant | |
Années de service | 1916-1945 – 1956-1961 | |
Commandement | 6e division de montagne | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale | |
Faits d'armes | Seconde Guerre mondiale | |
Distinctions | Croix de chevalier de la Croix de fer | |
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Max-Josef Pemsel ( à Ratisbonne - à Ulm) est un Generalleutnant allemand qui servit au sein de la Heer dans la Wehrmacht pendant la Seconde Guerre mondiale. Il ordonna un crime de guerre en Yougoslavie en 1941 en faisant exécuter des prisonniers.
Il reçut en 1944 la Croix de chevalier de la Croix de fer. Cette décoration était attribuée pour récompenser un acte d'une extrême bravoure sur le champ de bataille ou un commandement militaire avec succès.
Biographie
[modifier | modifier le code]Max-Josef Pemsel entre dans l'armée allemande pendant la Première Guerre mondiale en en tant que volontaire. Il est affecté au 11e régiment de réserve d'infanterie de l'armée bavaroise, avec laquelle il voit l'action sur le front occidental. Le , il est promu Oberleutnant (lieutenant). Après l'armistice, Max-Josef Pemsel reste dans l'armée réduite allemande Reichswehr. En 1935, il devient officier d'état-major dans la 1re division de montagne.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il combat dans différents théâtres. En 1941, pendant l'invasion de la Yougoslavie, il est le chef d'état-major du XVIII. Gebirgskorps. Il ordonne cette année-là l'exécution de 2100 détenus yougoslaves en représailles de la mort de quelques soldats allemands[1] . En 1944, il est promu au grade de Generalleutnant (lieutenant-général) et nommé chef d'état-major de la 7e Armée, avec laquelle il coordonne la première réponse allemande à l'opération Overlord. En , Max-Josef Pemsel est transféré vers la Finlande et prend le commandement de la 6e division de montagne, qu'il conserve jusqu'au . Le , il reçoit la Croix de chevalier de la Croix de fer. En , il est transféré vers l'Italie, où il devient chef d'état-major du groupe d'armées Ligurie. Il se rend le et reste prisonnier de guerre jusqu'en .
Le , Max-Josef Pemsel entre dans la nouvelle armée allemande : la Bundeswehr au grade de Generalmajor et reçoit le commandement de la Wehrbereich VI (Munich). Le , il est promu au grade de général commandant du II. Korps (de), stationné à Ulm. Le , il est promu au grade de Generalleutnant.
Max-Josef Pemsel prend sa retraite le et meurt le à Munich.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Croix de fer (1914)
- 2e classe
- 1re classe
- Ordre du Mérite militaire (Bavière) 4e Classe avec glaives
- Österreichische Kriegserinnerungsmedaille
- Ungarische Weltkriegs-Erinnerungsmedaille
- Décoration des Jeux olympiques 2e classe
- Médaille de service de la Wehrmacht 4e à 1re Classe
- Médaille de l'Anschluss
- Agrafe de la Croix de fer (1939)
- 2e classe
- 1re classe
- Croix de chevalier de la Croix de fer[2]
- Croix de chevalier le en tant que Generalmajor et commandant de la 6e division de montagne
- Grand officier de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne
- Ordre bavarois du Mérite
- Officier de la Legion of Merit
Références
[modifier | modifier le code]- Citations
- Jean-Luc Leleu, Combattre en dictature. 1944 : la Wehrmacht face au débarquement, Paris, Perrin, , 784 p. (ISBN 2262097003)
- (de) Veit Scherzer, Die Ritterkreuzträger : die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchivs, Ranis/Jena, Scherzers Militaer-Verlag, (réimpr. 2005, 2006), 846 p. (ISBN 3-938-84517-1 et 978-3-938-84517-2, OCLC 891773959), S.586
- Source
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Max-Josef Pemsel » (voir la liste des auteurs).
- Bibliographie
- (de) Fellgiebel, Walther-Peer (2000). Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939-1945. Friedburg, Allemagne: Podzun-Pallas. (ISBN 3-7909-0284-5).
- (de) Scherzer, Veit (2007). Ritterkreuzträger 1939–1945 Die Inhaber des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes 1939 von Heer, Luftwaffe, Kriegsmarine, Waffen-SS, Volkssturm sowie mit Deutschland verbündeter Streitkräfte nach den Unterlagen des Bundesarchives. Iéna, Allemagne: Scherzers Miltaer-Verlag. (ISBN 978-3-938845-17-2).
- Liens externes