Maxime Legendre — Wikipédia

Maxime Legendre
Fonctions
Député français

(11 mois et 12 jours)
Élection 24 avril 1910
Circonscription Eure
Législature Xe (Troisième République)
Groupe politique Action libérale
Prédécesseur Tanneguy d'Osmoy
Successeur Charles Loriot
Conseiller général de l'Eure

(8 ans)
Circonscription Canton de Pont-Audemer
Prédécesseur Pierre Gabriel Désir Hopsore
Successeur Gustave Renard
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance 2e arrondissement de Paris
Date de décès (à 50 ans)
Lieu de décès Les Préaux
Nationalité Française
Parti politique Action libérale
Conjoint Madeleine Marc

Alexandre-Maxime Legendre, né le à Paris 2e[1] et mort le au château de Saint-Michel-de-Préaux, est un avocat et homme politique français.

Fils d'Alexandre Gustave Legendre (1822-1896)[1], chef de cabinet du garde des Sceaux, conseiller à la Cour de cassation et conseiller général de l'Eure, et petit-fils du député Alexandre-Joseph Legendre, il épouse Madeleine Marc, fille de Paul Marc, directeur de la Compagnie des chantiers et ateliers de l'Océan - Penhoët à Rouen et d'une compagnie d'assurance (fils d'Amédée Marc et de Françoise Homberg). Son fils, Joseph Legendre (1899-1964), sera conseiller référendaire à la Cour des comptes[2].

Président de la Conférence Olivaint de 1883 à 1885 et docteur en droit de la faculté de droit de Paris, il devient avocat à la cour d'appel de Paris, puis avocat au Conseil d’État et à la Cour de cassation. Il devient membre du Conseil de l'Ordre.

Il est membre du conseil général des Conférences de Saint-Vincent-de-Paul.

En 1892, il entre au conseil municipal des Préaux, commune de son château, puis, en 1903, devient membre du conseil général de l'Eure. Il se présente aux élections de 1910 dans la circonscription de Pont-Audemer avec le soutien de l'Action libérale, et est élu député de l'Eure au premier tour, le face à Loriot, député sortant.

À la Chambre, il est nommé secrétaire de la commission d'assurance et de prévoyance sociale. Il prend part à la discussion du budget de l'exercice 1911. Legendre intervient également dans la discussion de la proposition de loi Siegfried, concernant l'établissement d'une seconde voie ferrée du Havre à Paris. Lorsque la loi de finances est examinée, il dépose une motion tendant à la disjonction de l'article 106 relatif au régime financier des colonies.

Il décède à l'âge de cinquante ans, le , en son château de Saint-Michel (Les Préaux).

Publications

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  • De l'action exercitoria: son influence sur la théorie du mandat (Dr. rom.) ; Des principes d'indemnité en matière d'assurances sur marchandises, Paris, L. Larose et Forcel, 1884
  • De la réparation des erreurs judiciaires, Paris, impr. de J. Montorier, 1892
  • Adrien de Tourville : notice, Nancy, impr. Berger-Levrault, 1904
  • Répertoire pratique de la législation et de la jurisprudence coloniales: formant les tables générales des treize années, 1898-1910, Paris, Marchal et Godde, 1912 (avec Pierre Dareste, G. Appert, L. Rotureau-Launay, A. Marcille)

Notes et références

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  1. a et b Archives de Paris, acte de naissance no 2/109/1861 (consulté le 20 mai 2012).
  2. « Legendre Joseph Marie Alexandre Raymond », base Léonore, ministère français de la Culture.

Bibliographie

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  • Jean Joly, Dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940,
  • Jean-Pierre Chaline, Anne-Marie Sohn, Pierre Ardaillou, Dictionnaire des parlementaires de Haute-Normandie sous la Troisième République, 1871-1940, 1940

Liens externes

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