Melomys rubicola — Wikipédia
Mélomys de Bramble Cay
EX D : Éteint
Melomys rubicola, le Mélomys de Bramble Cay[1], est un petit rongeur de la famille des muridés. Découvert en 1845, il est endémique de Bramble Cay, une petite langue de sable de 200 m de large située dans l'est du détroit de Torrès, entre l'Australie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
N'ayant plus été aperçu depuis 2009, il est considéré comme probablement éteint depuis le [2], et son extinction a été officialisée le par le gouvernement australien, puis par l'Union internationale pour la conservation de la nature[3],[4],[5]. Il est considéré comme étant probablement la première espèce de mammifère ayant disparu à cause du réchauffement climatique[6],[3]. La cause de cette extinction est la destruction de son habitat après des tempêtes de forte intensité qui ont provoqué des inondations répétées[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Barbara Taylor, Le Livre extraordinaire des animaux disparus, Little Urban, , p. 60-61
- Libération avec AFP, « Le crapaud doré du Costa Rica, première espèce à disparaître à cause du réchauffement climatique », sur liberation.fr,
- Gaétan Lebrun, « Le Melomys rubicola est le premier mammifère disparu à cause du réchauffement climatique », sur geo.fr, (consulté le ).
- (en) Peter Hannam, « 'Our little brown rat': first climate change-caused mammal extinction », (consulté le ).
- (en) Melissa Price, « Stronger protection for threatened species », sur Department of the Environment and Energy (en), (consulté le ).
- (en) Michael Slezak, « Revealed: first mammal species wiped out by human-induced climate change », The Guardian, London, (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (fr + en) Référence ITIS : Melomys rubicola Thomas, 1924
- (fr + en) Référence EOL : Melomys rubicola
- (en) Référence BioLib : Melomys rubicola
- (en) Référence UICN : espèce Melomys rubicola (dernière mise à jour en 2016)
- Audrey Garric, « Un rongeur australien, premier mammifère à disparaître à cause du réchauffement climatique ? », Le Monde.fr, (lire en ligne)