Merkit — Wikipédia

L'Asie vers 1200, montrant la tribu des Merkit et ses voisins
Christianisme syriaque en Asie

Les Merkit (mongol : ᠮᠡᠷᠬᠢᠳ, VPMC : Merqid, cyrillique : Мэргид, MNS : Mergid) sont les membres d'une dynastie mongole. Leurs territoires s'étendait en Mongolie centrale avant la formation de l'Empire mongol.

La mère de Gengis Khan, Hö'elün, est issue de la dynastie des Onggirat.

Les Merkits sont une dynastie mongole où le christianisme syriaque était pratiqué.

Différentes khatun de l'Empire mongol étaient issues de cette maison. On peut citer, Qoruqchin Khatun, fille de l'influent khan merkit Qutuqu et épouse de Kubilai Khan, avec qui elle eut Qoridai[1]. Ce dernier conquit le Tibet en 1252-1253 sous le règne de Möngke[2],[3].

Généalogie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Rashid Al-Din (trad. du persan par John Andrew Boyle), The Successors of Genghis Khan, université Columbia, coll. « UNESCO Collection of Representative Works » (lire en ligne)
  2. (en) Luciano Petech, Tibetan Relations with Sung China and with the Mongols, p. 173-203, in China among Equals. The Middle Kingdom and its neighbours, 10th-14th centuries, Morris Rassaki (ed.), University of California Press, Berkeley, Los Angeles, London 1983, p. 182.
  3. Hugues-Jean de Dianous, « Le Tibet et ses relations avec la Chine », Politique étrangère, p.45 : « En 1253, l'empereur Mongkou (Hien Tsong) de la dynastie impériale mongole des Yuan, qui régnait alors sur la Chine, envoya une armée au Tibet, qui fut incorporée à l'empire Yuan. Ainsi qu'on l'a vu, il y avait eu antérieurement des rois au Tibet ; mais à partir de 1275, le pouvoir politique et l'autorité suprême religieuse ne firent plus qu'un dans ce pays, quand l'empereur mongol Koubilaï eut reconnu le chef de la secte bouddhiste sa-skay-pa, Phagspa, comme chef du Tibet ».
  4. Simon Berger, « "Une armée en guise de peuple" : la structure militaire de l'organisation politique et sociale des nomades eurasiatiques à travers l'exemple mongol médiéval », Thèse de doctorat en Histoire, Paris, EHESS,‎ (lire en ligne, consulté le )

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]