Merlemont — Wikipédia
Merlemont | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Namur | ||||
Arrondissement | Philippeville | ||||
Commune | Philippeville | ||||
Code postal | 5600 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Merlemontois(e) | ||||
Population | 330 hab. (1/1/2020) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 10′ nord, 4° 36′ est | ||||
Superficie | 869 ha = 8,69 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique Géolocalisation sur la carte : Belgique Géolocalisation sur la carte : Région wallonne Géolocalisation sur la carte : province de Namur | |||||
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Merlemont (en wallon Mielmont) est une section de la ville belge de Philippeville située en Région wallonne dans la province de Namur.
Commune bornée au nord par Franchimont, à l’est par Surice, au sud par Sart-en-Fagne, et à l’ouest par Villers-le-Gambon. Village situé sur une crête calcaire qui domine la Fagne.
Nombre d'habitants au : 349. Gentilé : les Merlemontois. Surnom : les cus d'tchaudron (les culs de marmite).
C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977.
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]- Source: DGS, 1831 à 1970=recensements population, 1976= habitants au 31 décembre
Histoire
[modifier | modifier le code]Le site fut occupé dès l’époque préhistorique. On y a retrouvé aussi des vestiges romains et surtout mérovingiens (nécropoles).
Un château fort y aurait été construit par le comte Wibert, le fondateur de l’abbaye de Liessies, qui y avait établi sa résidence.
En 1155, Merlemont est cité parmi les biens de l’église de Liège mais en 1180, l’abbaye de Florennes y possède aussi des biens tandis qu’une famille de chevaliers porte le nom du village : don vers 1183 à l’abbaye de Floreffe.
Au XIVe siècle, la seigneurie passe aux mains des seigneurs de Pesche et de Florennes tandis qu’une partie dépend de Hierges.
En 1590, elle est vendue à Jean de Roly et passe ensuite aux Fusco puis aux de Berlo et à la fin de l’Ancien Régime, aux vicomtes de Baillet.
Merlemont faisait partie de la paroisse de Villers-en-Fagne mais possédait une chapelle castrale dont les décimateurs étaient les abbés de Saint-Gérard, Florennes et Leffe. Une paroisse est créée en 1802. Une sablonnière occupait 63 personnes en 1896. Actuellement, on extrait encore de la dolomie[1].
Situation en 1830 — La population s’élève à 178 habitants répartis dans 41 maisons et une ferme. Un château agréablement situé, qui appartient au comte de Baillet-Latour. Carrière de marbre rouge et une autre appelé Malplaquet. Les 3/8 du territoire sont occupés par des bois[2].
L’église actuelle — qui date de 1906 — contient dix pierres tombales, celles de Pierre de Fournet, seigneur de Jettefeuille et d’Aubry († 1699) et de Théodore de Roly († 1726), tous deux ermites de Roly; de Charles de Roly († 1724) et de son épouse Marie-Anne d’Helpen († 1735); de 5 récollets de Florennes; et enfin de deux membres de la famille de Baillet-Latour[3].
Château.
Parmi les anciens seigneurs et châtelains, citons François de Roly, seigneur de Merlemont, en 1653; en 1667, Amour de Berlo-Merlemont, capitaine d’une Compagnie de chevau-légers, qui deviendra gouverneur de Bouillon et sera grand bailli d’Entre-Sambre-et-Meuse. Les Baillet à partir de 1739, puis les Baillet-Latour. Plus près de nous, les Nothomb de 1883 à 2000, dont un dernier représentant, le chevalier Jacques de Ruzette, dont les descendants revendent le château au comte Diego du Monceau de Bergendal[4].
Économie
[modifier | modifier le code]Carrières de dolomies et de marbre.
A la fin du 18esiècle, on exploitait déjà le marbre local. Ainsi, entre 1769 à 1784, les livraisons du marbre de Merlemont par Pierre Thomas, de Rance, représentaient 11 % de ses 900 livraisons vers la France principalement, soit des tables, des tranches, des cheminées[5].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Itinéraire des gares rurales, 68 km à la découverte des sites ferroviaires de l’Entre-Sambre-et-Meuse, de Mariembourg à Cerfontaine, par Florennes (Sté Royale belge de Géographie et Cercle d’Histoire de Cerfontaine, cahier n° 523, 45 pages, 35 photos)
Présentation générale, architecture des gares, genèse de la construction des chemins de fer dans la région, ... : Cerfontaine, Florennes, Mariembourg, Matagne-la-Grande, Matagne-la-Petite, Merlemont, Nismes, Olloy-sur-Viroin, Philippeville, Romerée, Treignes, Vierves, Villers-le-Gambon.
- Y. Wautelet, La nécropole franque de Merlemont, Archeologica Belgica, 100, 1967, pp 1-96.
- Marie-Noëlle Philippart, Été 42. Des étoiles jaunes à la Dolomie, … 2013
- André Lépine, Les monuments aux Morts de l’entité de Philippeville (avec la liste des PG 1940-1945); Cahier du Musée de Cerfontaine n° 252, 2002, 37 pages.
- André Lépine, Notes d’histoire sur les paroisses de Franchimont, Merlemont, Omezée, Roly, Romedenne, Samart, Surice, Villers-le-Gambon et Vodecée, Cahier du Musée de Cerfontaine, n° 300, 2006, 48 pages.
- Joseph Gonze, État civil du 19e s. de Merlemont (+ 1900-1910), Cahier du Musée de Cerfontaine, n° 439, 2016, 82 pages.
- André Lépine, Notes d'histoire sur Merlemont, cahier du Musée de Cerfontaine n° 441 : L’entité de Philippeville vue par … (12), 2016, 40 pages.
Références
[modifier | modifier le code]- François Jacquet-Ladrier, Dictionnaire des communes belges, Crédit Communal, 1980
- Ph. Vander Maelen, Dictionnaire géographique de la Province de Namur, 1832
- André Lépine, Notes sur la paroisse de Franchimont, Merlemont, Omezée, Roly, Romedenne, Samart, Surice, Villers-le-Gambon et Vodecée, Cahier du Musée de Cerfontaine, n° 300, 2006, 48 pages.
- André Lépine, Notes d’histoire sur Merlemont, cahier du Musée de Cerfontaine n° 441 : L’entité de Philippeville vue par … (12), 2016.
- Jean-Louis Van Belle, Deux livres d’expéditions de marbres d’un marchand de Beaumont-Rance en Hainaut (1769-1784), Commission Royale d'Histoire, 2010.