Militaires de la Nouvelle-France — Wikipédia

Soldat ou milicien canadien français en tenue de guerre hivernale, fin XVIIe, début XVIIIe siècle.

Les militaires de la Nouvelle-France consistaient en soldats réguliers de l'armée française, la marine française et la milice canadienne, qui étaient volontaires.

Avant 1690, la plupart des troupes étaient venues de la France. Cependant, en 1669, Louis XIV ordonna que tout homme de l'âge de 16 à 60 ans fasse son service militaire, de sorte que toutes les paroisses aient une milice. À partir de 1690, de plus en plus de soldats étaient canadiens et ils l’étaient presque tous vers 1720[1].

Installations

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Château Saint-Louis

Les Français et les Canadiens construisirent plusieurs forts de Terre-Neuve jusqu'à la Louisiane et en restaurèrent d'autres capturés des Britanniques durant les XVIe et XVIIe siècles.

Fort Chambly 1840
Plaque mentionnant à Pittsburg la construction de Fort Duquesne en 1754.
Musée virtuel du Canada Fort Lachine (1913)
Fort Niagara
Fort Saint-Jean
Compagnies Franches de la Marine
Troupes de la Marine
    • Bombardiers de la Marine 1702-1760 - 1759 - 108 bombardiers
    • Troupes de la Marine 1682-1755 - 1759 - 1 000 soldats
    • Pertuisaniers des Galères
  • Milice canadienne
    • District de Québec: 1759 - 5,640 miliciens
    • District de Montréal: 1759 - 5,455 miliciens donc 4,200 envoyer à Québec
    • District de Trois-Rivières: 1759 - 1,300 miliciens donc 1,100 vers Québec
    • Cavalerie canadienne: 200 chevaliers
  • Milice acadienne 1759 - 150 miliciens
  • Amérindiens 1759 - 1,800

Commandants militaires

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Général Montcalm

Marine royale du royaume de France

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Le duc d'Anville.
Le Duc de Bourgogne lors de son lancement en 1751.

Navires français

La capture de l'Alcide et du Lys en 1755, au large de Terre-Neuve.
L'incendie du Prudent, en 1758, lors du siège de Louisbourg.
La reconstitution du Pélican.
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Le chantier naval de l’anse du Cul-de-Sac à Québec au milieu du XVIIIe siècle.

Listes de navires ancrés en Nouvelle-France:

  • La Tempête

La construction des navires en Nouvelle-France était faite dans les facilités de Québec et de Louisbourg. À Québec, les particuliers avaient pour habitude de construire leurs navires sur les berges de la rivière Saint-Charles. En 1738, arriva de France un ingénieur-constructeur, René-Nicolas Levasseur, chargé de mettre sur cale des bâtiments militaires. En 1746, le chantier déménagea à l’anse du Cul-de-Sac près de la place Royale.

Navires construits à Québec :

  • Navire de 500 tonnes lancé le , 1742
  • Caribou, vaisseau de 750 tonnes à 52 canons lancé le
  • Castor, frégate de 26 canons lancée le
  • Carcajou, corvette de 12 canons construite entre 1744 et 1745
  • Le Canada, flûte de 40 canons construite entre 1739 et 1742
  • Martre, frégate de 24 canons lancée le
  • Saint-Laurent, vaisseau de 62 canons lancé le
  • Orignal, vaisseau de 62 canons - échoué le
  • Algonquin, vaisseau de 72 canons lancé au mois de
  • Abénaquise, frégate de 36 canons lancée au printemps 1756
  • frégate de 30 canons commencée en 1756, mais pas complétée
Carabinier
  • Carabiniers
  • Lieutenant
  • Capitaine
  • Caporal
  • Tambourier
  • Bombardier
  • Sergent
  • Grenadier
  • Cornet
  • Maître fusilier
  • Fusilier
  • Archers
  • Enseigne en pied
  • Enseigne en second

Références

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  1. A Canadian Military Elite is Born
  2. « Famille Lambert », sur www.genealogie.org (consulté le )
  3. « Biography – LAMBERT, EUSTACHE – Volume I (1000-1700) – Dictionary of Canadian Biography », sur www.biographi.ca (consulté le )