Mirages (film, 1928) — Wikipédia
Mirages
Titre original | Show People |
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Réalisation | King Vidor |
Scénario | Agnes Christine Johnston Laurence Stallings |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Metro-Goldwyn-Mayer Corp. Cosmopolitan Productions |
Pays de production | États-Unis |
Genre | comédie |
Durée | 83 minutes |
Sortie | 1928 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Mirages (Show People) est un film américain réalisé par King Vidor, sorti en 1928.
Synopsis
[modifier | modifier le code]Peggy Pepper arrive à Hollywood avec son père, le colonel Pepper. Par une agence de casting, elle décroche un petit rôle et rencontre l'acteur comique Billy Boone qui lui obtient des rôles plus importants, toujours dans le registre de la comédie. Or Peggy veut devenir une grande actrice dramatique. Un nouveau contrat lui permet de devenir la partenaire, sous le nom de Patricia Pepoine, de l'acteur dramatique André Telfair. Se croyant « arrivée », elle snobe désormais Billy.
Fiche technique
[modifier | modifier le code]- Titre original : Show People
- Titre français : Mirages
- Réalisation : King Vidor
- Scénario : Agnes Christine Johnston (en) et Laurence Stallings
- Continuité scénaristique : Wanda Tuchock
- Intertitres : Ralph Spence
- Décors : Cedric Gibbons
- Costumes : Henrietta Frazer
- Photographie : John Arnold, assisté notamment de Gordon Avil (non crédité)
- Montage : Hugh Wynn
- Musique : William Axt, David Mendoza,
- Paroles de la chanson Cross Roads : Raymond Klages
- Resortie de 1982 : Carl Davis
- Production : Irving Thalberg
- Sociétés de production : Cosmopolitan Productions, Metro-Goldwyn-Mayer Corporation
- Société de distribution : Metro-Goldwyn-Mayer Distributing Corporation
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue originale : anglais (intertitres)
- Format : noir et blanc - 1,20:1 - Film muet avec musique et effets sonores - 35 mm
- Genre : Comédie
- Durée : 83 minutes
- Date de sortie :
Distribution
[modifier | modifier le code]- Marion Davies[1] : Peggy Pepper / Patricia Pepoire (et elle-même, rencontrée par Peggy)
- William Haines : Billy Boone
- Dell Henderson : le Colonel Pepper / le Général Marmaduke Oldfish Pepper
- Paul Ralli : André Telfair / André de Bergerac, comte d'Avignon
- Tenen Holtz (en) : le directeur de casting
- Harry Gribbon : Jim, le réalisateur de comédies
- Sidney Bracey : le réalisateur de films dramatiques
- Polly Moran : la domestique de Peggy
- Albert Conti : le producteur
Non crédités :
- Ray Cooke : l'assistant-réalisateur
- Bess Flowers
- Pat Hamon : le portier des Studios
- Lillian Lawrence et Dorothy Vernon : deux comédiennes au banquet
- Kalla Pasha (en) : le chef comique
- Bert Roach : un homme dans la salle d'attente, à l'agence de casting
- Rolfe Sedan : le photographe-portraitiste, pendant l'interview de Patricia
- Coy Watson (en) : un jeune messager au banquet
Caméos non crédités, dans leurs propres rôles :
- Renée Adorée, George K. Arthur, Karl Dane, Douglas Fairbanks, William S. Hart, Leatrice Joy, Rod La Rocque, Mae Murray, Louella Parsons, Aileen Pringle, Dorothy Sebastian, Norma Talmadge, Estelle Taylor et Claire Windsor : invités de la séquence du banquet
- Eleanor Boardman : séquence d'archive : extrait de Bardelys le magnifique - 1926 - de King Vidor
- Charlie Chaplin : rencontre Peggy et lui demande un autographe
- Lew Cody et Elinor Glyn : aux Studios High Art
- John Gilbert : à l'entrée des studios, au début du film, et dans la séquence d'archive pré-citée
- King Vidor : réalisateur d'une séquence de tournage, à la fin du film
Autour du film
[modifier | modifier le code]- Le scénario est inspiré de la vie de Gloria Swanson, qui avait débuté dans les Bathing Beauties de Mack Sennett. « Il y avait quelqu'un qui nous faisait beaucoup rire à l'époque, Laurence Stallings et moi, c'était Gloria Swanson.(...) Nous nous sommes inspirés de sa carrière », King Vidor, Positif N°161, .
- Mirages donne un premier rôle majeur à Marion Davies, qui sera en 1941 brocardée par Orson Welles dans Citizen Kane[2] (s'inspirant de la vie du patron de presse William Randolph Hearst, dont l'actrice était la compagne). Plusieurs acteurs connus de l'époque font des apparitions dans leurs propres rôles.
- La Bibliothèque du Congrès (Washington) classe Show People au National Film Registry[3] en 2003 à titre conservatoire, pour sa contribution à l'histoire du cinéma.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- C'est son dernier film muet, selon l'AFI (CF. lien externe)
- Première.fr
- (en) Films Selected to The National Film Registry, 1989-2010
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Julien Achemchame, « Marion Davies dans Show People de King Vidor (1928) : Construire en abyme l’image de la star », dans Jean-Loup Bourget et Françoise Zamour (dir.), Jouer l’actrice : De Katherine Hepburn à Juliette Binoche, (ISBN 9782728809752, DOI https://doi.org/10.4000/books.editionsulm.4700), p. 157-164
- Barthélemy Amengual, « La crise et son miroir (sur Show People) », in Positif N°163,
- (en) Daniel Eagan, America's film legacy, National Film Preservation Board, Continuum International Publishing Group, 2010, (ISBN 9780826429773) ; America's film legacy sur Google Livres
- (en) Silent Stars, Jeanine Basinger sur Google Livres
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- (en) Mirages sur Silent Era