Mixité sociale en France — Wikipédia
La mixité sociale consiste, en une zone géographique donnée, à permettre à des personnes issues de milieux sociaux différents de se côtoyer, ou de cohabiter.
La mixité sociale engendre des quartiers hétérogènes peuplés d'habitants distincts par leurs revenus ou leurs origines. Le brassage social est facilité par les législations, mais aussi par les acteurs sociaux comme les politiques, ou les associations. Les acteurs économiques, et notamment les entreprises, jouent aussi un rôle en termes de mixité par leur politique de recrutement de main-d'œuvre. À l'inverse, les quartiers homogènes regroupent une classe sociale, ou une communauté précise.
En France, cette notion est abordée par la question de la mixité résidentielle, sociale et son lien avec l'école publique.
La notion de mixité sociale
[modifier | modifier le code]Selon l'Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep) en 2019 : « Un premier constat apparait lorsque l'on cherche à définir la mixité sociale : bien que la notion de mixité soit omniprésente dans les politiques publiques, le concept n'a été défini par aucun texte (Kirszbaum, 2008, p. 9) et reste donc une notion floue (Charmes, Bacqué, 2016) »[1].
Le concept de « mixité sociale » est utilisé en France d'abord en politique de la ville et en matière de renouvellement urbain, et se répand plus largement notamment à partir des années 1980 dans les lois et dans les discours[1].
Selon l'Injep en 2019, c'est « une notion hybride qui mêle catégories savantes, politiques et administratives », dont on attend qu'elle amène plus de justice sociale et moins de ségrégation sociale[1]. Selon l'économiste Harris Selod en 2005 : « La mixité sociale fait référence à la coexistence sur un même espace de groupes sociaux aux caractéristiques diverses »[2]. L'Injep souligne qu'elle peut « concerner tous les domaines de la vie sociale » et qu'il est important lorsqu'on la considère de bien définir l'espace et l'échelle d'action, ainsi que les caractéristiques des groupes sociaux étudiés[1]. Harris Selod souligne lui aussi l'importance des critères considérés, ainsi qu'une ambiguïté à propos des « finalités sociales implicites de la mixité sociale »[2].
La « mixité sociale » est différente de la « mixité » qui, lorsque le terme est utilisé seul, renvoie plus souvent à la coexistence des genres dans un espace social, ou bien à la « diversité » dans le monde professionnel[1].
Mesures de la mixité sociale
[modifier | modifier le code]Plusieurs dispositifs ont été élaborés pour tenter de mesurer la mixité sociale, tels que l'indice de dissimilarité (1955) — qui est davantage une mesure de la ségrégation — ou l'indice d’entropie normalisé[1].
Mixité sociale et urbanisme
[modifier | modifier le code]Mixité sociale et urbanisme en France
[modifier | modifier le code]Depuis plusieurs dizaines d'années, la mixité sociale est devenue le maître mot des politiques urbaines. On vise ainsi à favoriser la présence de personnes de différents horizons au sein d'un même territoire, dans un même quartier, dans une même unité d'habitation[3].
La loi contre les exclusions sociales de 1998 a introduit la notion de mixité sociale[4]. Pour autant, la politique du logement social a démarré bien plus tôt : dès 1894, la loi Siegfried encourage le développement d'organismes d'habitations à bon marché et crée les « habitations à bon marché » (HBM), qui permettent d'accéder à des logements à prix social. Au cours du XXe siècle, elle évolue avec notamment, après la Libération, la loi sur la limitation des loyers dès et la loi sur les habitations à loyer modéré l'année suivante, en [5].
La loi de décentralisation de 1982 rend « communes [sont désormais] responsables de la planification urbaine et du logement social »[5]. La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU) du — qui, selon Harris Selod, vise à contrer la ségrégation[2] — met ainsi en avant la nécessité d'adapter l'offre de logement à l'ensemble des revenus tout en promulguant une mixité urbaine[5]. De plus, selon cette loi, les communes qui n'atteignent pas objectif minimal de 20 % de logements locatifs sociaux sont soumis à une amende tout en devant rattraper leur retard dans le domaine[5],[2]. La réalisation d'une offre HLM et d'une offre locative cohérente sur un territoire serait donc une réponse à une bonne mixité sociale[6]. Différentes politiques de développement du territoire ont été menées, cherchant, au moins depuis les années 1980, à « corriger les effets de la ségrégation et à inciter à plus de mixité (zones d’éducation prioritaires, zones franches urbaines) », selon Harris Selod, mais les effets sont restés « mitigés, du fait d’effets pervers liés à la stigmatisation de ces quartiers ou à l’insuffisance des moyens mis en œuvre (les besoins sont tout simplement colossaux) »[2]. Des « politiques intégrées », qui tentent d'agir sur plusieurs dimensions amenant de la ségrégation afin d'amener à plus de mixité sociale, sont mises en œuvre à partir de 2005[2].
La loi relative à l'égalité et la citoyenneté de 2017 « vise à favoriser l’insertion des jeunes et s’articule autour de trois axes : généraliser l’engagement au service de l'intérêt général et accompagner l’émancipation des jeunes, favoriser la mixité sociale et l’égalité d’accès au logement et renforcer l'égalité réelle », selon la rédaction du site Vie-publique.fr[5], Elle faisait l'objet de critiques dès 2016[7].
Cependant, l'intégration d'une offre locative en milieu rural par exemple est difficile. En effet, cela nécessite la compréhension et la participation des habitants locaux. L'image même de l'espace rural répond à une logique de « propriétaires » et à mentalité rattachée à une continuité de l'image rurale du milieu en question. Ainsi, l'émergence au sein d'un village typique (type village alsacien) d'un logement à orientation locative peut parfois s'avérer compliquée, et laissera parfois place au mécontentement des locaux, qui utiliseront des arguments tels que la préservation du cadre de vie, le bruit, la circulation, pour contrecarrer la venue de ce type de logements, encore trop souvent rattachés à l'image de l'urbain, de la ville, du HLM et donc de toutes ses tares (indigents, chômeurs, familles monoparentales). Cette caricature du logement social est aujourd'hui ancrée dans les esprits et dans les mœurs, et crée une réelle entorse aux politiques locales de mixité.[réf. nécessaire]
L'économiste Harris Selod souligne en 2005 que « les situations de mixité sociale sont instables car une légère modification de la composition des quartiers peut entraîner un mécanisme cumulatif de stratification spatiale, même si les familles ne souhaitent pas a priori la ségrégation »[2]. Le même auteur indique également que l'absence de mixité urbaine peut entraîner des conséquences plus larges sur l'accès à l'emploi, l'accès à un capital scolaire, la détérioration de réseaux sociaux, ou sur la transmission de difficultés sociales liée à certaines interactions de voisinage, et sur des discriminations en fonction du territoire[2]. Cependant, il peut être intéressant pour certains individus de vivre parmi d'autres avec lesquels il peut partager certaines caractéristiques, selon le même auteur[2]. Dans le domaine économique, cet auteur souligne que « de nombreuses “externalités” locales jouent en milieu urbain et peuvent donc rendre la mixité sociale préférable à la ségrégation »[2]. Il précise par ailleurs que l'intérêt de la mixité sociale pour une société peut être lié à l'idéal qu'a celle-ci pour elle-même et à ses choix de normes[2].
Mixité sociale et mixité ethnique
[modifier | modifier le code]Derrière les critères qui définissent la mixité sociale, se cache parfois « la référence implicite à la dimension ethnique »[8]. En France, la catégorisation ethnique est exclue de l'appareil statistique bien que des travaux aient montré l'existence de cette catégorisation dans la pratique notamment de bailleurs sociaux[8].
On observe également une « tension » entre différents groupes sociaux autour de l'appropriation des espaces publics qui montre « une volonté de réduire le marquage social et ethnique » dans certains quartiers, où ce marquage « n'est plus considéré comme une richesse culturelle, mais plutôt une dégradation de l'espace résidentiel »[8].
Mixité sociale à l'école (ou mixité sociale et éducation)
[modifier | modifier le code]Enjeux
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]La mixité sociale à l'école, désigne la variété des classes sociales chez les élèves[9],[10]. Si au contraire, une classe sociale est sur- ou sous-représentée par rapport à la population générale (nationale ou locale), on parle alors de ségrégation sociale. De nombreuses études et expériences ont concerné la mesure des effets de cette mixité sur le bien être et les résultats scolaires des élèves.
Au niveau international, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) s'intéresse, en 2019, à l'influence de la mixité scolaire sur la réussite des apprentissages des élèves[11],[12]. En s'appuyant sur les enquêtes PISA, elle établit que parmi les facteurs qui influent sur les résultats scolaires, figurent les caractéristiques de l'élève, mais aussi celles de ses camarades ; et que dernier élément peut jouer favorablement quand il y a émulation et coopération entre élèves, ou négativement si l'enseignant doit consacrer trop d'attention à certains élèves perturbateurs au détriment des autres et des cours[13]. L'OCDE souligne l'importance, pour les résultats scolaires d'un pays, de bien prendre en compte la façon dont les élèves sont affectés dans les établissements d'enseignement et ses conséquences sur les éventuelles différences académiques ou socio-économiques entre ces derniers[13]. La mixité sociale doit aussi tenir compte de la mixité scolaire, et d'autres facteurs tels que l'hétérogénéité[14],[15] de niveau scolaire dans les classes (par la différenciation des apprentissages)[16], notamment par une formation[17] des enseignants à ce sujet[18],[19],[20],[21],[10]. En effet, il semble que la progression des élèves dépende du niveau moyen de la classe et que l'impact de la mixité scolaire soit asymétrique : une classe avec des niveaux hétérogènes bénéficie plus aux élèves les plus faibles[22],[23]. Une composition 1/3 de forts, 1/3 de moyens et 1/3 de faibles semble être favorable. Pour lutter contre l'évitement et la ségrégation, la moitié au moins des élèves doit être de catégorie sociale moyenne ou aisée, selon un retour d'expérience anglo-saxon[24].
Enjeux spécifiques à la France
[modifier | modifier le code]La mixité sociale à l'école est considérée comme un enjeu en France[25] ; au tout début du XXIème siècle, selon le Ministère de l'éducation nationale français, « la mixité sociale est la condition même de la mise en œuvre des principes qui instituent l'école française »[26]. En effet, on y observe des établissements peu mixtes scolairement (du ghetto scolaire à l'établissement huppé)[27]. Une concentration d'élèves de faible niveau socio-économique dans certains établissements est considérée comme un facteur d'échec scolaire et influencerait le sentiment d'appartenance ainsi que l'adhésion aux valeurs de la République[28],[29]. Au contraire, des classes socialement mixtes et hétérogènes semblent favorables à la scolarité[30] : effet sur le climat scolaire, amélioration du sentiment d'appartenance et entraînement des plus faibles par les meilleurs, selon le CNESCO et l'OCDE[13],[31].
Plusieurs indices de ségrégation sont utilisés pour qualifier le degré de mixité sociale à l'école. La mixité sociale y dépend souvent de la mixité sociale du quartier. Marco Oberti a étudié l'influence de l'école (dont les offres en options) sur les choix résidentiels, la qualité de l'école constituant une aménité recherchée[32],[33]. Ainsi, le prix de l'immobilier à Paris est influencé par la réputation de ses collèges[34],[35],[36].
Dans les années 2000, le sujet de la carte scolaire reste pour certains un tabou[37],[38] en France, et il reste sensible[39],[40],[41],[42],[43],[44],[45],[46], notamment lorsqu'il s'agit de comparer la mixité dans les écoles publiques et dans les écoles privées sous contrat avec l’État[47]. Une crainte est de raviver la guerre des écoles de 1984[48] en imposant des quotas d'élèves défavorisés au privé ou en lui imposant la carte scolaire[49],[50],[51],[52]. Plusieurs chercheurs[53] se sont emparés du sujet comme le sociologue Pierre Merle[54],[55], Choukri Ben Ayed[56],[57], la sociologue Agnès Van Zanten[58] ou Julien Grenet[59],[60],[61]. Pierre Merle alerte sur un statu quo[précision nécessaire] entre enseignement public et privé : il y a une tendance à l'embourgeoisement des collèges privés et une paupérisation de certaines écoles publiques[62] qui peut contribuer à générer une fracture scolaire[63],[64],[65], comme cela a été observé à l'étranger[66],[67],[68]. L'OCDE demande en 2019 à la France de lutter plus fortement contre le poids de l'origine sociale dans les inégalités de réussite scolaire[réf. nécessaire]. Le ministre de l'Éducation propose alors d'œuvrer pour réduire la « fracture scolaire »[69].
Une meilleure mixité sociale dans l'enseignement primaire et secondaire est aussi une revendication de collectif de parents ou d'habitants souhaitant mettre fin aux établissements « ghettos », comme au Petit Bard[70] ou dans d'autres établissements à Montpellier[71],[72],[73] et dans la métropole de Lyon[74],[75] — métropole qui présente désormais la particularité, à l'instar de Paris, d'être la collectivité chargée de la construction des collèges et de la sectorisation. Un syndicat d'inspecteurs de l'éducation nationale souhaite également en 2019 que le sujet de la mixité sociale et de la lutte contre la ghettoïsation des établissements soit un sujet davantage investi par le ministère de l'Éducation nationale[76]. En ce qui concerne les établissements d'enseignement publics et privés, la comparaison reste complexe, le secteur privé permettant d'éviter le collège public de quartier mais fidélisant des familles des classes moyennes à supérieures dans des territoires considérés comme relevant de la politique de la ville[77],[78]. Certains collèges privés revendiquent ainsi une bonne mixité sociale et accueillent des élèves boursiers[79]. À l'inverse, certains établissements privés sous contrat pratiqueraient l'entre-soi en discriminant selon le nom de famille[80].
Pour l'enseignement supérieur, une étude, et des dispositifs de remédiation aux ségrégations, voient le jour dans les années 2010 pour y favoriser la mixité sociale, à l'université[81], et dans les grandes écoles[82],[83].
À la fin des années 2010, la mixité sociale et la mixité scolaire sont un des objectifs du nouveau dispositif des « cités éducatives »[84],[85],[86].
Mixité sociale à l'école (ou mixité sociale et éducation) en France : état des lieux, études scientifiques et dispositifs mis en place
[modifier | modifier le code]États des lieux
[modifier | modifier le code]En 2002, le rapport « La mixité sociale à l'école et au collège » est présenté par Jean Hébrard au ministre de l'éducation nationale[26], alors que le phénomène d'évitement de certains établissements stigmatisés par des familles de classes sociales supérieure et moyenne et de ségrégation s'est accru, avec l'assouplissement de la carte scolaire de 2007 à 2013 — ainsi que des déplacements vers l'enseignement privé —, année où les dérogations à cette dernière ont été réduites[47],[87],[88].
En 2015, une conférence de comparaisons internationales (nommée « Mixités sociale, scolaire et ethnoculturelle à l'école : quelles politiques pour la réussite de tous les élèves ? ») est organisée par le Centre international d'études pédagogiques (Ciep) et ses partenaires le Conseil Supérieur de l'Éducation (CSE) de la province canadienne du Québec ; suivie d'un rapport du CNESCO à ce propos[89]. Concernant la France : en 2018, une étude de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) met en évidence de forts niveaux de ségrégation dans les collèges, notamment dans le secteur privé sous contrat, qui concentre plus d'élèves favorisés que les collèges publics[90],[91],[86],[92]. En 2016, l'économiste Thomas Piketty s'est ému du faible niveau de mixité sociale dans les collèges à Paris[93].
Une étude de Pierre Courtioux (2018) questionne la contribution des écoles privées à la mixité sociale, et montre que la ségrégation est plus forte dans les agglomérations[94]. Les stratégies d'évitement de certains collèges publics, par une partie des familles, amplifient la ségrégation, comme cela a été montré pour Bordeaux[95]et Paris[96],[97]. Selon un rapport (2018) de la Fondation Jean Jaurès, le recours aux établissements privés accru chez les familles des classes aisées est un facteur de « sécession des élites »[98],[99],[100], source de risque de fracture sociale par non brassage social des élèves[101],[102]. Le secteur privé semble sensible au sujet[20],[103],[104],[105]. Les classes moyennes semblent être la variable d'ajustement de la mixité sociale : une partie met en place des stratégies d'évitement du collège ou du lycée de quartier[22], notamment en ayant recours aux dérogations[106].
Un sujet de préparation à l'École nationale d'administration en France (ENA) de 2017 traite de la mixité sociale au collège : il y a nécessité de mettre en place une concertation locale lors de projets de renforcement de la mixité.
Propositions concernant la mixité sociale dans les établissements d'enseignement
[modifier | modifier le code]Propositions parlementaires
[modifier | modifier le code]Un rapport parlementaire, en 2002, formule des recommandations[26]. Un second, porté par Rudy Salles, en 2015, propose plusieurs dispositifs de mixité sociale[107],[108].
En 2021, un collectif de parlementaires propose des actions en faveur de l'égalité des chances, dont par la sectorisation de la carte scolaire, mais sans prendre position sur les écoles privées sous contrat[109],[110]. En 2021, la députée Anne Christine Lang propose d'anonymiser le nom du lycée dans le dispositif Parcoursup qui recense les choix d'orientation des jeunes bacheliers en matière d'études supérieures[111].
Propositions de la Cour des comptes
[modifier | modifier le code]Dans un rapport sur l'éducation prioritaire (), la Cour des comptes propose de maintenir les efforts de mixité sociale, par des dispositifs de réaffectation des élèves dans le secteur public, et en inscrivant la mixité sociale dans le « dialogue de gestion » avec les écoles privées sous contrat[112].
Propositions de la mission Azéma-Mathiot
[modifier | modifier le code]La mission « Territoires et réussite éducative » préconise en que, dans certaines configurations territoriales à enjeux, puisse être expérimentée une contractualisation tripartite associant l'enseignement privé sous contrat, les autorités académiques et la(les) collectivité(s) concernée(s) définissant des objectifs pluriannuels d'évolution en faveur de la mixité sociale et scolaire[113].
Propositions de chercheurs
[modifier | modifier le code]Le sociologue Pierre Merle propose que le classement en réseau d'éducation prioritaire (REP) soit supprimé, car facteur d'évitement par certaines familles[114],[115],[116] du fait d'une stigmatisation.
Des chercheurs recommandent que les moyens[117] des établissements scolaires publics et privés soient modulés en fonction de leur composition sociale, propositions reprises par la sénatrice Françoise Cartron[118],[119],[120],[121]. Cette démarche de « bonus-malus » mixité est mise en œuvre dans l'académie de Toulouse[12],[122].
Nathalie Mons, pour renforcer l'attractivité de certains établissements, suggère des « bonus orientation » pour les élèves fréquentant un établissement public dans lequel un renforcement de la mixité sociale est souhaité[14]. Ce type de bonification est expérimenté à Paris, avec une majoration de points dans le logiciel d'affectation au lycée Affelnet.
Propositions de l'OCDE
[modifier | modifier le code]L'OCDE, en 2019, plaide pour une meilleure mixité sociale dans le système éducatif, facteur de cohésion et d'une société inclusive. L'organisation met également en garde contre les phénomènes de sélection des élèves et notamment l'« écrémage » fait par certains établissements évinçant les élèves perturbateurs ou de faible niveau[123] (phénomène observé dans certains collèges et lycées privés Français).
Propositions de l'Observatoire de la laïcité
[modifier | modifier le code]L'Observatoire de la laïcité rappelle que la mixité sociale favorise l'apprentissage des valeurs de la République, et notamment de la laïcité[124]. Plus de mixité sociale à l'école réduirait aussi les dérives communautaristes[125].
Dans les grands textes réglementaires à partir de 2013
[modifier | modifier le code]La loi d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République (2013) fait de la mixité sociale un nouvel objectif de l'école publique[126]. Un décret de 2014 précise les conditions de collaboration locale pour mettre en place la mixité sociale dans les collèges. Sa circulaire d'application est parue en 2015[127],[128].
Le projet de loi pour une école de la confiance n'évoque pas la mixité sociale dans son texte initial, mais les débats en commission des affaires culturelles en l'ont abordé. Plusieurs projets d'amendements concernaient la composition sociale des futurs établissements publics internationaux (adoption de l'amendement n°AC621)[129]. Faire figurer la mixité sociale comme « contrepartie » au financement public des écoles maternelles privées a été proposé par Régis Juanico dans un projet d'amendement[130] finalement rejetée par la Commission des affaires culturelles, lors de l'examen du projet de loi.
Plusieurs projets d'amendements au projet de loi confortant le respect des principes de la République, début 2021, concernaient la mixité sociale à l'école[131],[132].
Expérimentations à partir de 2015
[modifier | modifier le code]Depuis 2015, une cinquantaine expérimentations[133],[134],[135],[136],[137]ont été mises en place dans le secteur public sur plusieurs territoires comme les académies de Paris[138],[139],[140],[141],[142], Rennes[143], Toulouse[144],[145], Nîmes[146] ou Nancy[41], mais elles peuvent faire l'objet d'oppositions locales[147],[148],[149],[150],[151],[152],[153],[154]. Sur certains territoires, il existe une crainte de fuite vers le privé[155],[156],[157],[158],[96]sous contrat qui peut choisir librement ses élèves[159],[78],[160],[161] — mais qui est financé par des fonds publics[162],[163],[164],[165],[166] et soumis au principe de non-discrimination contenu dans la Constitution française[80] et à l'obligation de non discrimination[167] selon la loi sur les rapports entre l'État et les établissements d'enseignement privés (loi Debré)[168],[169]. Une extension des expérimentations d'affectation multi-secteur est évoquée concernant Paris[170],[171],[172],[173], ce qui en fait un enjeu politique potentiel[174],[175],[176],[177].
Dans certains collèges de France, différents moyens ont été mis en place afin de favoriser la mixité sociale et diminuer l'évitement scolaire de certains établissements ; ces moyens s'inscrivent également dans le cadre de projets[178]. Cela a parfois été fait avec des demandes fortes de parents d'élèves appelant à plus de mixité sociale dans certains établissements qui s'étaient fortement ségrégués au fil du temps[178]. Les dispositifs mis en place afin de redonner de l'attrait aux établissements pour les familles qui, pour certaines, prenaient des mesures d'évitement de la carte scolaire, sont par exemple la mise en place d'options rares et désirées — « section internationale », section « arts de la scène et du spectacle vivant », par exemple — création d'un pôle lié au sport, collaboration avec différents partenaires — scientifiques, universitaires et étudiants, par exemple —, etc.[178]. En 2017, sont créés à titre expérimental dans une vingtaine de départements français des « secteurs multicollèges » en vue de favoriser davantage de mixité sociale dans ces établissements — dans les autres secteurs, un collège a un unique bassin de recrutement des élèves, tandis que dans ce nouveau système, deux bassins de recrutement sont fusionnés et les élèves sont répartis dans deux collèges[179],[180] — et, par ce moyen, favoriser une meilleure réussite scolaire pour tous[179]. Dans les collèges de l'académie de Paris concernés par ces « secteurs multicollèges »[181], les moyens des établissements ont été homogénéisés et de nouveaux dispositifs ont aussi été mis en œuvre[réf. nécessaire] : ajout d'un conseiller principal d'éducation (CPE)[réf. nécessaire], mise en place des mêmes options[réf. nécessaire], enrichissement des options pédagogiques possibles — classes à horaires aménagés musicales (CHAM) ou sportives, par exemple —, davantage d'accompagnement personnalisé pour les élèves, création en 2018 d'un bonus mixité pour les élèves non boursiers — les boursiers ayant déjà un fort bonus — ayant suivi 4 ans de scolarité en collège d'un réseau d'éducation prioritaire (REP) en vue de l'affectation au lycée — en ce qui concerne les affectations dans l'enseignement public, avec le logiciel Affelnet[181]. Un bilan « encourageant » de ces expérimentations parisiennes a été dressé en février 2021[182],[180]. Dans le département de la Haute-Garonne, un bonus-malus financier est mis en place pour les établissements publics et privés[183] et un système de transport (« busing ») conduit des élèves défavorisés dans les collèges plus réputés[184],[185].
Un sujet qui inspire le cinéma et la télévision
[modifier | modifier le code]- La série française Baron noir, de la chaîne Canal+ sur la politique diffusée entre 2016 et 2020, aborde le sujet de la mixité sociale au collège[186].
- Le film La lutte des classes, réalisé par Michel Leclerc et sorti en 2019, traite avec humour des incertitudes de parents au moment d'inscrire leur fils au collège, avec le questionnement : faut-il choisir le collège public mixte ou le secteur privé[187] ?
Mixité sociale et diversité territoriale dans l'enseignement supérieur et dans les grandes écoles publiques
[modifier | modifier le code]Mixité sociale et diversité territoriale dans l'enseignement supérieur en France
[modifier | modifier le code]Les élèves des grandes écoles sont principalement issus des classes sociales favorisées[188] et notamment originaires d’Île-de-France[189], comme le rapporte l'Institut des politiques publiques (IPP) en janvier 2021[190],[191].
En octobre 2019, certaines grandes écoles de l’enseignement supérieur (HEC, ESSEC, ESCP, ENS, Polytechnique) ont remis trois rapports sur la diversité sociale[192],[193] tandis que Science Po a revu son concours d'entrée pour diversifier ses élèves[194],[195].
Pour ce qui concerne l'accès à l'université et aux grandes écoles, un axe est de mettre en place des quotas de boursiers ou des bonifications de points aux épreuves écrites des concours d'admission[81],[196], tel que le préconise le rapport de la mission présidée par Martin Hirsch fin 2020[197],[198].
En février 2021, le Président de la République annonce à Nantes la création de classes préparatoires aux grandes écoles « Talents » avec des quotas d'élèves issus de classes modestes pour les concours d'accès aux grandes écoles de la fonction publique[199],[200].
Limites et critiques
[modifier | modifier le code]Généralités
[modifier | modifier le code]Alors que la mixité sociale est généralement considérée comme un vecteur d'intégration par les pouvoirs publics, de nombreuses études ont montré depuis longtemps que la proximité spatiale est loin d'entraîner automatiquement la proximité sociale[201],[202]. Ainsi, « la cohabitation forcée de groupes qui ne la souhaitent pas conduit habituellement à l’évitement et à l'exacerbation des conflits de voisinage. »[203]. De plus, pour le sociologue Maurice Blanc, la volonté de brassage des populations étrangères partirait d'une bonne intention, mais serait fondée sur une grande ignorance : « un certain nombre d'étrangers souhaitent vivre avec des compatriotes et non au milieu d'une population dont ils ignorent la langue et la culture. Les disperser revient à les isoler et à renforcer leur marginalisation. »[203]. À l'inverse, dans certains quartiers mixtes socialement, les gentrifieurs d'origine bourgeoise peuvent éviter de scolariser leurs enfants[204] avec la population gentrifiée d'origine plus modeste en pratiquant l'évitement scolaire[205],[100]ou en ayant recours à l'enseignement privé[202], situation observée en région parisienne notamment.
Limites et critiques concernant la mixité sociale en milieu scolaire en France
[modifier | modifier le code]Enfin, les retours d'expérience en matière de rénovation urbaine ont démontré que la mixité sociale constitue un « leurre »[précision nécessaire]. À une politique strictement égalitaire s'est substituée une politique de diversification de l'offre résidentielle sur les territoires visant, d'une part, à développer la mobilité résidentielle et, d'autre part, à diversifier les habitants[206].
En outre, alors que des efforts semblent être faits concernant la mixité sociale dans le secteur de l'enseignement public[207], la question de l'égalité des chances d'accès et notamment la lutte contre la ségrégation dans certains établissements du secteur privé sous contrat[208]fait l'objet de résistances[209] et nécessiterait un portage politique fort[210],[211],[212],[213],[214]. En effet, pour modifier la répartition sociale dans le privé, il faudrait, selon Choukri Ben Ayed, une loi[215]. De plus, les inégalités de niveau scolaire ne sont pas liées exclusivement au manque de mixité sociale, il y a d'autres facteurs explicatifs tels qu'une grande hétérogénéité de moyens des établissements[216],[217] selon les territoires[218] — ce qui renvoie toutefois en partie à des inégalités sociales parfois liées à de la ségrégation —, ou l'influence du capital culturel des parents[219],[220]. Enfin, en ce qui concerne l'impact de la mixité sociale (au collège ou au lycée) sur le niveau scolaire en fin de scolarité, son influence semble plus faible que l'influence du niveau scolaire en fin de primaire[22], ce qui pourrait expliquer que le sujet soit actuellement moins investi[221],[120]que le rééquilibrage des moyens sur le primaire (dédoublement des classes en CP CE1 en éducation prioritaire)[222]. Selon l'Observatoire des inégalités en 2019, « les inégalités de niveau scolaire liées au milieu social existent dès les petites classes » et elles peuvent être amplifiées durant l'ensemble de la scolarité[223].
Effets de la mixité sociale sur les résultats scolaires
[modifier | modifier le code]En France, une note[224] du Conseil scientifique de l'Éducation nationale a synthétisé les premiers résultats des expérimentations faites de 2015 à 2017 dans 56 collèges pilotes (en Métropole) pour renforcer la mixité au collège, par exemple en réunissant plusieurs collèges en un seul, en régulant le choix scolaire ou en modifiant la sectorisation. La conclusion de ces expérimentations est que le renforcement de la mixité sociale n'a pas affecté les résultats scolaires des élèves (ni en bien, ni en mal, quelle que soit leur origine sociale), mais a significativement amélioré leur bien-être personnel et social, pour tous, avec « Une plus grande estime de soi scolaire, un optimisme plus élevé, une meilleure qualité des relations amicales, et une attitude plus favorable vis-à-vis de la solidarité ». Les collégiens concernés ont notamment une meilleure estime de soi, avec « davantage le sentiment de pouvoir influencer leur propre réussite », et ils sont plus favorables au travail en groupe.
Selon ce travail, la ségrégation sociale entre établissements en 2023 reste élevée : « dans certains collèges, la part d'élèves issus de milieux sociaux défavorisés est quasiment nulle alors qu'elle peut atteindre près de 100 % dans d'autres établissements » (pour une moyenne de 64 % d'élèves de milieux défavorisés dans le pays). Ce sont en outre les élèves défavorisés qui ressentent le plus l'amélioration du bien-être social : « un meilleur climat scolaire (+18 %), un plus grand sentiment de sécurité (+26 %) et de meilleures relations amicales (+30 % d'un écart-type). Ils ont aussi plus tendance à coopérer »[225]. Et c'est dans les collèges pilotes « à élèves favorisés » que plus de mixité sociale a le plus augmenté l'estime de soi scolaire ; et ce sont les collégiens de milieux favorisés qui ont le plus ressenti une amélioration de leurs relations amicales, ce qui pour les rapporteurs montre que « l'amélioration des relations sociales des uns ne s'effectue pas au détriment de celles des autres »[225].
Concernant les résultats scolaires, les statistiques de 2019 montraient que les élèves des collèges plus mixtes que les autres n'avaient pas de résultats différents (ni meilleurs, ni moindres en contrôle continu ou aux tests en français et mathématiques) que ceux des collèges moins mixtes, et ce, « quel que soit le milieu social des élèves », note le rapport ; ce qui laisse penser que « les apprentissages au collège sont assez peu liés à la composition sociale de l'établissement ou de la classe »[225]. Au vu de ces expérimentations, la mixité sociale ne menace pas les performances des élèves de milieux favorisés, sans non plus être en soi une « solution évidente pour améliorer les performances des élèves de milieu défavorisé »[225].
Références
[modifier | modifier le code]- Aude Kerivel et Samuel James, Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep), Les enjeux de la mixité sociale en France, Paris, (lire en ligne)
- Harris Selod, « La mixité sociale : le point de vue des sciences économiques: Les gagnants et les perdants de la ségrégation », Informations sociales, vol. n° 125, no 5, , p. 28 (ISSN 0046-9459 et 2101-0374, DOI 10.3917/inso.125.0028, lire en ligne, consulté le )
- « Inégalités urbaines : faire émerger la mixité », sur Observatoire des inégalités (consulté le )
- Delphine Gerbeau, « Mixité sociale, la solution miracle qui cache les vrais enjeux. », La Gazette des Communes, nos 6/2256, , p. 8-9.
- « Politique du logement social : chronologie », sur vie-publique.fr, .
- « L'Observatoire de la mixité sociale livre un premier rapport compilant divers regards sur les politiques de peuplement », sur banquedesterritoires.fr (consulté le )
- La mixité sociale: veille litanie au nom de l'égalité et la cohésion sociale ! - Blog « Pas Sans Nous », Mediapart, 20 juin 2016
- Launay Lydie, « De Paris à Londres : le défi de la mixité sociale par les « acteurs clés » », Espaces et sociétés, 1/2010 (no 140-141), pp. 111-126
- Farid Djemmal, « La mixité sociale à l'école », sur reseau-canope.fr, Réseau Canopé, (consulté le )
- « L'école à l'épreuve de la mixité sociale : interview grand témoin », sur ih2ef.education.fr (consulté le )
- Pauline Givord, « Le renforcement de la mixité sociale à l'école a-t-il un impact sur l'équité des résultats d'apprentissage ? », Éditions OCDE, (DOI https://doi.org/10.1787/1ce0ae6a-fr, lire en ligne, consulté le )
- Jean Damien Lesay, Localtis - Haute-Garonne, « Mixité sociale : la Haute-Garonne frappe les collèges au portefeuille », sur Banque des Territoires, (consulté le )
- Pauline Givord, « Le renforcement de la mixité sociale à l’école a-t-il un impact sur l’équité des résultats d’apprentissage ? », PISA à la loupe, (DOI 10.1787/1ce0ae6a-fr, lire en ligne, consulté le )
- « Les bénéfices de la mixité sociale à l'école », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « L'exigence de mixité sociale ne suffit pas », sur Alternatives Économiques (consulté le )
- « Différenciation pédagogique » (consulté le )
- « École : ma mixité va craquer », sur Télérama.fr (consulté le )
- « « La mixité sociale nuit à la réussite scolaire » : vrai ou faux ? », ATD (Agir Tous pour la Dignité) Quart Monde (consulté le )
- « Comment convaincre les parents des bienfaits de la mixité sociale? », sur Slate.fr, (consulté le )
- « Mission mixités », sur Enseignement Catholique, (consulté le )
- « Homogénéité ou hétérogénéité sociale en classe ? Bref tour d'horizon des arguments éthiques », sur www.legrainasbl.org (consulté le )
- Poullaouec. (2018). Mixité sociale : levier ou frein pour l'éducation des classes moyennes ? Actes colloque http://www.snepfsu.net/ColloqueEPS2018/wp-content/uploads/2019/02/mixite_sociale_tpoullaouec_ch.pdf
- « Le bénéfice de la mixité sociale », sur Alternatives Économiques (consulté le )
- Claire Levenson, « Déségrégation scolaire: la France a des leçons à prendre des États-Unis », sur Slate.fr, (consulté le )
- Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire (Injep), « Les enjeux de la mixité sociale en France », Fiches repères Injep, (lire en ligne [PDF])
- Jean Hébrard, Ministère de l'Éducation Nationale de la Jeunesse et des Sports, « La mixité sociale à l'école et au collège : Rapport à Monsieur le Ministre de l’Éducation nationale », sur Ministère de l’Éducation Nationale de la Jeunesse et des Sports, (consulté le )
- Tiphaine de Rocquigny, « Entre ghettos scolaires et collèges huppés, comment lutter contre les inégalités ? », sur France Culture, (consulté le )
- RTL, « Laïcité à l'école : un problème de "mixité sociale" », sur RTL.fr, date inconnue (consulté le )
- Khady Rebuzzi, Fazia Ouatah et Farid Ben Moussa, association No ghetto, « Tribune. "Contre le séparatisme, il faut rendre obligatoire la mixité sociale dans les collèges" » (tribune dans un journal), sur lejdd.fr, (consulté le )
- Thomas Pontillon (éditeur de l'article), « Équité dans l'éducation : le lien entre milieu social et performance en France est parmi les plus élevés des pays de l'OCDE », sur Franceinfo, (consulté le )
- Olivier Monso, Denis Fougère, Pauline Givord et Claudine Pirus, SciencesPo - Laboratoire interdisciplinaire d'évaluation des politiques publiques (LIEPP), « Les camarades influencent-ils la réussite et le parcours des élèves ? : Une revue de littérature sur les effets de pairs dans l’enseignement primaire et secondaire » [PDF] (ressources en Sciences économiques et sociales), sur ses.ens-lyon.fr, Liepp Working Paper, (consulté le )
- Choukri Ben Ayed, « Oberti Marco. L’école dans la ville : ségrégation–mixité–carte scolaire. Paris : Presses de Sciences-Po, 2007. – 304 p. (Académique) », Revue française de pédagogie. Recherches en éducation, no 160, , p. 172–174 (ISSN 0556-7807, lire en ligne, consulté le )
- Delphine Bancaud, « Comment les parents contournent la carte scolaire? » (article de presse), sur 20minutes.fr, (consulté le )
- Gabrielle Fack et Julien Grenet, « Sectorisation des collèges et prix des logements à Paris », Actes de la recherche en sciences sociales, vol. 180, no 5, , p. 44 (ISSN 0335-5322 et 1955-2564, DOI 10.3917/arss.180.0044, lire en ligne, consulté le )
- Gabrielle Fack et Julien Grenet, « Carte scolaire et prix immobiliers à Paris » [PDF] (étude), sur parisschoolofeconomics.com, 2010 ? (consulté le )
- Sandrine Chesnel, « Carte scolaire: la mixité sociale forcée, ce n'est pas gagné » (article de presse), sur LExpress.fr, (consulté le )
- Luc Cédelle, « Le tabou de la carte scolaire », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- François Dubet et Marie Duru-Bellat, « Carte scolaire : la fin d'un tabou, par François Dubet et Marie Duru-Bellat » (tribune de presse), Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Christine Legrand, « La mixité sociale fait peur aux parents », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- Sonya Faure et Michel Becquembois, « Les parents déchirés par l’école », sur Libération.fr, (consulté le )
- Véronique Soulé, « Reportage : Quel avenir pour la mixité sociale à Nancy ? », sur cafepedagogique.net, (consulté le )
- Gurvan Le Guellec, « Collèges "ghettos" : comment Paris est devenue une ville d'apartheid », sur L'Obs, (consulté le )
- source Agence France presse (AFP), « Mixité sociale dans les collèges : des expérimentations qui ne passent pas », sur Le Point, (consulté le )
- Marc Belpois, « École : ma mixité va craquer », sur Télérama.fr, (consulté le )
- Franck Petit, « Le dossier brûlant de la mixité sociale à Limoges », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine, 18/06/2019, mis à jour le 11/06/2020 (consulté le )
- Delphine Bancaud, « Pourquoi la réforme de la carte scolaire est explosive », sur 20minutes.fr, (consulté le )
- Olivier Monod, « Sectorisation des collèges : Le privé devrait en être » (interview de Marco Oberti, directeur de l'Observatoire sociologique du changement), sur LExpress.fr, (consulté le )
- Jerome LEBRE, « Mixité au collège : petit retour sur la « sacro-sainte liberté » des parents d’élèves » (billet de blog), sur Club de Mediapart, (consulté le )
- source AFP, « L'école catholique sur la défensive » (article de presse), sur Le Point, (consulté le )
- Louise Tourret, « 1984, l'année où tout a changé pour l'école française » (article de presse), sur Slate.fr, (consulté le )
- Lorenzo Barrault-Stella, « Carte scolaire : au-delà de la « mixité », comment l’État entretient les inégalités » (essai), sur metropolitiques.eu, (consulté le )
- Jean-Rémi Girard (secrétaire national à la pédagogie du syndicat SNALC-FGAF), « Carte scolaire : c'est très joli tant qu'elle s'applique aux autres » (tribune), sur Le Figaro.fr, (consulté le )
- Académie de Paris, « Mixité sociale et mixité scolaire : un enjeu de cohésion sociale » [vidéo] (vidéo issue d'une table-ronde), sur www.ac-paris.fr, (consulté le )
- François Jarraud, « Pour en finir avec la ségrégation scolaire » (compte-rendu de lecture de l'ouvrage du sociologue Pierre Merle, La ségrégation scolaire, paru aux éditions La Découverte en 2012 ; puis interview de l'auteur), sur cafepedagogique.net, (consulté le )
- Martine Fournier, « Un nouvel apartheid scolaire ? Trois questions à Pierre Merle » (interview), sur Sciences Humaines, (consulté le )
- François Jarraud, « C. Ben Ayed: Les doubles discours sur la mixité sociale à l'école » (interview), sur cafepedagogique.net, (consulté le )
- Michèle Foin, « Construire des indices de mixité sociale à l'école », sur La Gazette des Communes, (consulté le )
- La Ligue de l'enseignement, « Mixité sociale à l'école : Agnès Van Zanten » [vidéo], sur Youtube, (consulté le )
- « Journée de la fraternité à l'école : compte-rendu », sur cafepedagogique.net (consulté le )
- « Les algorithme d'appariement ont-ils une solution pour rétablir la mixité ? » (consulté le )
- Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques, « Mission d'évaluation des politiques publiques en faveur de la mixité sociale dans l’Éducation nationale » [PDF], sur www.assemblee-nationale.fr, (consulté le )
- Maïram Guissé, « Collèges, lycées de Sarcelles : où est passée la mixité sociale ? », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Pierre Merle, « Pierre Merle : « Le statu quo sur la ségrégation scolaire serait fatal » » (tribune), Le Monde.fr, (lire en ligne , consulté le )
- Auteurs du site Un atlas des fractures scolaires en France, « Les langues, levier d’obtention des dérogations », sur Un atlas des fractures scolaires en France, 10 mai 2019, mises à jour 17 décembre 2019 et 27 juillet 2021 (consulté le )
- site Nantes Secteur ouest, « L’enseignement catholique découvre la mixité sociale », sur Nantes secteur ouest, (consulté le )
- Coumba Kane, « Sénégal : « Soutenir le privé, c'est encourager une éducation à deux vitesses » » (interview de Hamidou Dia, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement), Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Olivier Jacques, « Revoir le financement public des écoles privées : une réforme complexe », sur Policy Options (magazine numérique de l' Institute for Research on Public Policy au Canada), (consulté le )
- Violaine Morin, « L'argent, nerf de l’éducation » (compte-rendu de lecture de l'ouvrage School Business. Comment l’argent dynamite le système éducatif, d’Arnaud Parienty, éditions La Découverte, « Cahiers libres », 250 p.), Le Monde, (lire en ligne , consulté le )
- Marie-Christine Corbier, « Enquête Pisa : comment Blanquer veut « réduire la fracture scolaire » », sur Les Échos, (consulté le )
- Choukri Ben Ayed et Najat Bentiri, « Tous des enfants de la République ! », La Vie des idées, (lire en ligne, consulté le )
- « Montpellier: Les mamans du Petit-Bard veulent plus de mixité sociale dans les écoles », sur 20minutes.fr (consulté le )
- « Montpellier : les mères du Petit Bard poursuivent leur combat pour la mixité sociale », sur France 3 Occitanie (consulté le )
- « École : la mixité sociale en panne », sur France Culture (consulté le )
- (en-US) « no-ghetto.fr – Pour une mixité sociale et d’origine dans les collèges de la métropole de Lyon » (consulté le )
- « Mixité sociale au collège : l'association lyonnaise No Ghetto ! pèse sur le débat », sur Tribune de Lyon, (consulté le )
- « Des inspecteurs écrivent à E Macron », sur cafepedagogique.net (consulté le )
- « Évitement de la carte scolaire à l'entrée en 6e : le privé attire aussi les élèves des quartiers prioritaires », sur onpv.fr (consulté le )
- « Sarcelles/ Mixité sociale : les familles se tournent vers les collèges privés », sur leparisien.fr, 2018-06-10cest18:10:32+02:00 (consulté le )
- « Enseignement catholique en Seine-Saint-Denis : «il y a une vraie mixité sociale» », sur msn.com (consulté le )
- Thomas Brodaty, Loïc du Parquet et Pascale Petit, « La discrimination à l'entrée des établissements scolaires privés », Revue française d'économie, no XXIX, , p. 143-178 (lire en ligne)
- « Terra Nova veut prendre en compte l’origine sociale dans la sélection des étudiants à l’université », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Mixité sociale : l’école des juges veut diversifier ses robes », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Grandes écoles : « des obligations de résultats » sur la mixité sociale », sur Les Échos, (consulté le )
- « Soixante cités éducatives à la rentrée scolaire 2019 », sur banquedesterritoires.fr (consulté le )
- « Les cités éducatives, un projet global et ambitieux autour de l’école », sur cget.gouv.fr (consulté le )
- « Les politiques d'éducation prioritaire en France – un bref état des lieux », sur AOC media - Analyse Opinion Critique, (consulté le )
- Marc Serrand, « Carte scolaire : Nicolas Sarkozy a favorisé la ségrégation », sur LExpress.fr, (consulté le )
- Caroline Simonis-Sueur (rédactrice en chef), « Les effets de l'assouplissement de la carte scolaire », sur Ministère de l'Éducation Nationale de la Jeunesse et des Sports, années 2000-2010 (consulté le )
- « Mixité sociale à l'école » (consulté le )
- « Ségrégation sociale au collège : La Depp pointe le privé », sur cafepedagogique.net (consulté le )
- « La ségrégation sociale entre collèges - Insee Analyses - 40 », sur insee.fr (consulté le )
- Olivier Monso (DEPP), La ségrégation socale entre les collèges : éléments de diagnotic (labo-cites.org)
- « Le gouvernement souhaite-t-il vraiment la mixité sociale ? », sur Le blog de Thomas Piketty (consulté le )
- Pierre Courtioux et Tristan-Pierre Maury, « Public, privé et éducation prioritaire : une analyse de la mixité sociale selon le secteur du collège », sur halshs.archives-ouvertes.fr (consulté le )
- Martine Fournier, « L'Apartheid scolaire. Enquête sur la ségrégation ethnique dans les collèges », sur Sciences Humaines (consulté le )
- « Apartheid scolaire : Nos décisions individuelles produisent collectivement un résultat désastreux », sur L'Obs (consulté le )
- Présentation d'Olivier Monso (juin 2019). La ségrégation social entre les collèges : éléments de diagnostic. https://www.labo-cites.org/system/files/documents/articles/2019-06/Monso.pdf
- « Ces écoles très très privées », sur France Culture (consulté le )
- Rédaction, « Les élites ont fait sécession et fonctionnent en vase clos, Entretien avec Jérôme Fourquet », sur Le Vent Se Lève, (consulté le )
- « Le clivage entre les élites et le peuple se construit à l'école », sur Observatoire des inégalités (consulté le )
- « 1985-2017 : quand les classes favorisées ont fait sécession », sur Fondation Jean-Jaurès, (consulté le )
- « La mixité sociale à l'école: une actualité seulement cinématographique ? », sur Les fractures scolaires en France, (consulté le )
- « L'enseignement catholique veut relever le défi de la mixité sociale », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Mixité sociale dans l'enseignement catholique : « Nous nous associons à une expérimentation dans 20 départements » », sur La Croix, (consulté le )
- CNAL (2021).https://www.cnal.info/lenseignement-catholique-se-decouvre-une-fibre-sociale-p
- « Les dérogations un outil d'entre-soi pour les mieux informés », sur Les fractures scolaires en France, (consulté le )
- « no 3292 - Rapport d'information de MM. Yves Durand et Rudy Salles déposé en application de l'article 146-3 du règlement, par le comité d'évaluation et de contrôle des politiques publiques sur l'évaluation des politiques publiques en faveur de la mixité sociale dans l'éducation nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « La mixité sociale ne peut pas être l'alpha et l'oméga de la politique scolaire », sur Libération.fr, (consulté le )
- « Nos propositions pour l'égalité des chances ! », sur Sacha Houlié, (consulté le )
- « Jean Castex pressé par des députés LaREM d'engager des réformes plus sociales », sur LCI (consulté le )
- « «Anonymiser le lycée d'origine dans Parcoursup pour lutter contre les inégalités» – la tribune d'Anne-Christine Lang », sur L'Opinion, (consulté le )
- « L'éducation prioritaire », sur Cour des comptes (consulté le )
- « Rapport Mission Territoires et réussite - Nov 2019 », sur ien-epinay.circo.ac-creteil.fr (consulté le )
- Évitement à l'entrée en sixième et division sociale de l'espace scolaire à Paris (Jean-Christophe François) in : L'Espace géographique 2002/4 (tome 31), p. 307-327 [1]
- « Pierre Merle : L'éducation prioritaire : un problème ou une solution ? », sur cafepedagogique.net (consulté le )
- « « Plus l'offre est diversifiée, plus les logiques de choix des parents sont stimulées, plus la ségrégation scolaire augmente », entretien avec Pierre Merle, sociologue », sur Observatoire des inégalités (consulté le )
- « Pour assurer la mixité, faut-il frapper les collèges au porte-monnaie ? », sur Alternatives Économiques (consulté le )
- « Carte scolaire : objectif mixité sociale », sur Banque des Territoires (consulté le )
- « Public Sénat : La mixité sociale à l'école ! - Vidéo dailymotion », sur Dailymotion (consulté le )
- « Site du sénat », sur senat.fr (consulté le )
- « [Hors - série] La mixité sociale : de la parole aux actes », sur podcastics.com (consulté le )
- 2019. Actes du colloque parisien sur la mixité sociale. https://cdn.paris.fr/paris/2019/11/28/abc8f79521866c482b16b6c915ba874a.pdf
- Citation OCDE 2019 Pour promouvoir l'équité et l'inclusion, l'affectation des élèves dans les établissements doit être mûrement réfléchie afin de réduire le risque de sélection des élèves en fonction de leur statut social ou de leurs aptitudes.
- « Laïcité à l'école : un problème de mixité sociale », sur RTL.fr (consulté le )
- « Plus de mixité sociale et moins de polémiques : Les préconisations de l'Observatoire de la laïcité sur le séparatisme », sur Le HuffPost, (consulté le )
- Loi no 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République, (lire en ligne)
- « Une circulaire pour améliorer la mixité sociale au collège (B.O. du 8 janvier 2015) » VousNousIls », sur VousNousIls, (consulté le )
- « Instructions du gouvernement », sur Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse (consulté le )
- « A quoi ressembleront les nouvelles écoles internationales? », sur 20minutes.fr (consulté le )
- amendement n°AC405
- collectif apprendre ensemble, « Le séparatisme, ça commence à l'école. Pour mettre fin à la ségrégation scolaire », sur Club de Mediapart (consulté le )
- « Le ministère contre la mixité sociale à l'école », sur cafepedagogique.net (consulté le )
- « Mixité scolaire : une cinquantaine d'expérimentations à l'échelle nationale », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Ces initiatives pour favoriser la mixité sociale à l'école », sur 20minutes.fr (consulté le )
- « Renforcer la mixité sociale dans les collèges », sur Ministère de l'Éducation nationale et de la Jeunesse (consulté le )
- (en) Julien Grenet, « Favoriser la mixité sociale au collège : les enjeux d'une expérimentation », sur The Conversation (consulté le )
- « L'École Républicaine au péril des inégalités sociales (3/4) : Quand l'État impose sa mixité », sur France Culture (consulté le )
- « Renforcer la mixité sociale au collège : une évaluation des secteurs multi-collèges à Paris », sur ipp.eu (consulté le )
- « Adieu la mixité scolaire à Paris ? | Paris - Vesoul | David Belliard », sur blogs.alternatives-economiques.fr (consulté le )
- « Mixité sociale : La Note de Julien Grenet et Youssef Suidi sur les collèges parisiens », sur cafepedagogique.net (consulté le )
- « Mixité sociale : le rectorat de Paris veut utiliser un algorithme pour déterminer l'affectation des collégiens », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Mixité sociale : Des progrès fragiles à Paris », sur cafepedagogique.net (consulté le )
- « Rennes: Les collèges réorganisés pour davantage de mixité sociale », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « Mixité sociale dans les collèges de Haute-Garonne », sur CD31, (consulté le )
- « Toulouse: Un dispositif pour remettre un peu de mixité dans les collèges », sur www.20minutes.fr (consulté le )
- « Nîmes teste la mixité sociale au collège », sur midilibre.fr (consulté le )
- « La bataille de la mixité sociale au collège », sur Alternatives Économiques (consulté le )
- « Mixité sociale : école ghetto contre îlot bobo », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Carte scolaire et mixité sociale: « Il n'y a pas de remède miracle » », sur RMC (consulté le )
- « À Paris, la « mixité sociale » au forceps dans les collèges », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- « Carte scolaire à Paris : L'absence de chiffres fiables fait le lit d'arguments fallacieux », sur L'Obs (consulté le )
- « Un collège option bricolage », sur Politis.fr, 20170118 20:20 (consulté le )
- « Mixité scolaire : «On la souhaite, mais pas n'importe comment» », sur Libération.fr, (consulté le )
- Le parisien. http://www.leparisien.fr/paris-75/bronca-des-profs-contre-la-fusion-des-colleges-27-01-2017-6624492.php
- « École : entre public et privé, quand la mixité trinque… », sur Marianne, (consulté le )
- « La chronique de Véronique Soulé : Mixité sociale : Le collège Surcouf fermé malgré lui », sur cafepedagogique.net (consulté le )
- « Éducation: le succès croissant du privé, et la question de son financement », sur RFI, (consulté le )
- « Mixité sociale au collège: une bonne chose, sauf pour votre enfant? », sur LExpress.fr, (consulté le )
- « Carte scolaire à Paris : Le grand soir de la mixité sociale, je n'y crois pas », sur L'Obs (consulté le )
- « Mixité sociale à l'école : le privé fausse-t-il le jeu ? - La Voix du Nord », sur www.lavoixdunord.fr (consulté le )
- « La loi dite loi Debré sur les rapports entre l'État et l'enseignement libre », sur FranceArchives (consulté le )
- « Communiqué de presse du CNAL – c'est toujours l'enseignement privé qui gagne ! », sur cnal.info (consulté le )
- « Communiqué de presse du CNAL : pas de justice sociale sans justice scolaire », sur cnal.info (consulté le )
- Paul Devin, « Financer les maternelles privées au prix d'un renoncement à l'égalité », sur Club de Mediapart (consulté le )
- Marie-Christine Corbier, « Le financement des écoles maternelles privées risque de coûter cher aux grandes villes », sur lesechos.fr, (consulté le )
- Laurent Touzet, « Mixité sociale et réussite scolaire dans les collèges du 12ème », (consulté le )
- « Lutte contre les discriminations et promotion de l'égalité », sur defenseurdesdroits.fr (consulté le )
- Voir l'article 4 notamment. https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000693420
- "Tous les enfants sans distinction d'origine, d'opinions ou de croyance, y ont accès"
- Savine, « Mixité sociale et scolaire en collèges – Les Parents d'Élèves de PicpuS » (consulté le )
- 2019 DASCO - Modification des secteurs de recrutement des collèges publics parisiens
- Le Point.fr, « Collège : les élèves affectés selon le revenu des parents ? », sur Le Point, (consulté le )
- http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-vers-de-nouvelles-fusions-de-colleges-en-2019-29-06-2018-7800696.php
- « TRIBUNE : La mixité sociale dans les écoles et collèges parisiens, un enjeu central pour les prochaines municipales », sur Collectif Apprendre Ensemble, (consulté le )
- « Paris veut plus de mixité sociale au collège », sur Le Figaro, (consulté le )
- Laurent Touzet, « Mixité et réussite scolaire à Paris : agissons pour les collégiens ! », sur Club de Mediapart (consulté le )
- « Éducation : la mixité sociale s'invite dans les débats au Conseil de Paris », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- Sarah Finger, « Pour les enfants, c'est enfin un collège ordinaire », sur Libération.fr, (consulté le )
- Julien Duffé, « Paris expérimente la fusion des collèges pour créer davantage de mixité sociale », sur leparisien.fr, (consulté le )
- Mattea Battaglia, « A Paris, le collège au défi de la mixité sociale », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Fabien Soyez, « Académie de Paris : les collégiens en REP auront un bonus pour Affelnet » » (article de magazine spécialisé dans l'éducation), sur VousNousIls, (consulté le )
- Julien Grenet et Youssef Souidi, « Renforcer la mixité sociale au collège : une évaluation des secteurs multi-collèges à Paris » (rapport IPP), sur Institut des politiques publiques (IPP), (consulté le )
- « Mixité sociale dans les collèges », sur CD31, (consulté le )
- « [Dossier] Éducation : comment jouer dans la même cour ? - Le Journal Toulousain, journal de solutions et JAL », sur Le Journal Toulousain, journal de solutions et JAL, (consulté le ).
- https://www.labo-cites.org/system/files/documents/articles/2019-07/Pointmixite_Haute-Garonne032019.pdf
- « Découvrez comment la Haute-Garonne a inspiré la série "Baron noir" », sur ladepeche.fr (consulté le )
- « Le choix de l'école est-il une lutte des classes ? - Ép. 3/10 - La fabrique des inégalités : évolutions, contradictions, paradoxes », sur France Culture (consulté le )
- « Dans les grandes écoles, la diversité sociale n’a pas progressé en dix ans », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Quelle démocratisation des grandes écoles depuis le milieu des années 2000 ? », sur ipp.eu (consulté le )
- « Inégalités sociales, territoriales, diversité… les grandes écoles françaises, "un monde d’initiés" », sur France 24, (consulté le )
- (en) Marie Duru-Bellat, « Démocratiser les grandes écoles : pourquoi ça coince ? », sur The Conversation (consulté le )
- « Diversité sociale dans les écoles normales supérieures », sur ens-paris-saclay.fr (consulté le )
- « Polytechnique, ENS, écoles de commerce : une très lente ouverture sociale », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- weka, « En 2021, le nouveau concours de Sciences Po visera à diversifier les profils », sur Actualité fonction publique territoriale (consulté le )
- « Pour favoriser la mixité sociale dans les grandes écoles, il faut « faire sauter la barrière des écrits » », sur Franceinfo, (consulté le )
- « Mixité sociale dans les grandes écoles : vers des bonus aux concours pour les boursiers », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Enseignement supérieur : Martin Hirsch veut faire entrer plus de boursiers dans toutes les formations », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Diversité sociale et territoriale dans l'enseignement supérieur », sur IH2EF (consulté le )
- « Emmanuel Macron veut faire émerger de nouveaux « talents » dans la haute fonction publique », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Alain Auffray, « Amélie de Montchalin : «Le gouvernement veut lutter contre l’endogamie sociale» », sur Libération (consulté le )
- Proximité spatiale et distance sociale. Les grands ensembles et leur peuplement, Jean-Claude Chamboredon et Madeleine Lemaire, Revue française de sociologie, année 1970, vol. 11, no 1, pp. 3-33
- Saïd Mahrane, « Les non-dits de la mixité sociale », sur Le Point, (consulté le )
- Maurice Blanc, « Espace, inégalité et transaction sociale », SociologieS, Débats, Penser les inégalités, mis en ligne le 27 janvier 2012
- « La mixité s’arrête à la sortie de l’école », sur Cycle urbanisme 2016-2017: Nos chroniques, (consulté le )
- Matthieu Giroud, « Mixité, contrôle social et gentrification », La Vie des idées, (lire en ligne, consulté le )
- « Regards croisés sur l'évaluation de la rénovation urbaine », La Documentation française (consulté le )
- « Mixité scolaire : des expérimentations « encourageantes » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Des discriminations à l’entrée dans les écoles privées », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Lorenzo Barrault-Stella, « Carte scolaire : au-delà de la « mixité », comment l’État entretient les inégalités », Métropolitiques, (lire en ligne, consulté le )
- « Carte scolaire : « il faut sortir du découpage communal » et « impliquer le privé »Marco Oberti, sociologue », sur La Gazette des Communes (consulté le )
- « Mixité sociale : Les mères du Petit Bard au ministère », sur www.cafepedagogique.net (consulté le )
- Loys, « Grandes autopsies », sur laviemoderne.net (consulté le )
- Armand Colin, « Choukri Ben Ayed, sociologue, sur la mixité sociale à l’école » (consulté le )
- Auteur : administrateur, « Interview du CNAL : « l’enseignement privé prend-il sa part dans la nécessaire mixité sociale ? « – CNAL » (consulté le )
- « Collèges : « Comparer l’enseignement public et le privé du point de vue de la mixité est illusoire » », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « En Ile-de-France, une école pauvre pour les quartiers pauvres », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Le Cnesco plonge aux origines territoriales des inégalités scolaires », sur Banque des Territoires (consulté le )
- « Des territoires inégaux face à l'école », sur Alternatives Economiques (consulté le )
- « La réussite scolaire des enfants d’immigrés au collège est plus liée au capital culturel de leur famille qu’à leur passé migratoire − France, portrait social », sur insee.fr (consulté le )
- « PISA : La ségrégation sociale clé des inégalités scolaires en France », sur cafepedagogique.net (consulté le )
- « Mixité sociale dans les collèges : Beaucoup de projets, dans l'indifférence ministèrielle », sur cafepedagogique.net (consulté le )
- « Réussite en licence : Le passé scolaire joue plus que l’origine sociale (…) », sur ozp.fr (consulté le )
- Observatoire des inégalités, « Les inégalités sociales sont fortes dès le primaire et le collège », Observatoire des inégalités, (lire en ligne, consulté le )
- Julien Grenet, Élise Huillery et Youssef Souidi, « Mixité sociale au collège : premiers résultats des expérimentations menées en France » [PDF] (note du Conseil scientifique de l'Éducation nationale), sur reseau-canope.fr, .
- « Mixité sociale dans les collèges : un effet sur les résultats scolaires ? », sur vie-publique.fr, .
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Gérard Baudin, « La mixité sociale : une utopie urbaine et urbanistique », Revue du CREHU, 2001, pp. 13-23 [présentation en ligne]
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Ségrégation (sciences humaines)
- Fonction urbaine (mixité fonctionnelle)
- Busing
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Rapport de Jean Hebrard sur la mixité - Éducation nationale.
- Critique de la mixité sociale - Politique, revue de débats, Bruxelles, no 67, novembre-.
- Dossier Mixité sociale, Bruxelles en Mouvements, Bruxelles, no 246, .
- Pour une approche critique de la mixité sociale, Éric Charmes, Laviedesidees.fr, .