Mohamed Daghbaji — Wikipédia
Naissance | Wadi Ezatoun |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle | محمد الدغباجي |
Nom de naissance | Mohamed Ben Salah Daghbaji |
Nationalité | |
Activité |
Mohamed Daghbaji (arabe : محمد الدغباجي), de son nom complet Mohamed Ben Salah Daghbaji, né en à Wadi Ezatoun et mort le à El Hamma, est un fellaga tunisien, combattant de la résistance contre le protectorat français, et l'une des premières figures du mouvement national.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né dans un village situé à une trentaine de kilomètres d'El Hamma, dans l'actuel gouvernorat de Gabès, il est issu des Beni Zid[1].
Il suit un service militaire dans l'armée française entre 1907 et 1910. Confronté au chômage, il choisit de réintégrer l'armée en 1915 mais déserte durant l'année suivante avec certains de ses camarades. Il participe alors à des attaques menées contre des camps militaires français dans le sud du pays. Les autorités du protectorat décident donc de les traquer.
Daghbaji mène notamment la révolte du avant de rejoindre un groupe de militants en Libye qui mène plusieurs opérations en Tunisie. Les autorités françaises le font juger par contumace par une cour martiale, le , et condamner à la peine de mort. Il est par la suite arrêté par les forces d'occupation italiennes, ramené en Tunisie et fusillé sur la place du souk de El Hamma le à l'âge de 39 ans.
Hommages
[modifier | modifier le code]En 2002, la Poste tunisienne émet un timbre-poste d'une valeur de 250 millimes à son effigie[2].
En 2016, Mohamed Ben Slama sort un album de douze chansons intitulé L’Épopée de Daghbaji en hommage au militant[3].
Références
[modifier | modifier le code]- « Mohamed Daghbaji, un héros oublié de la mémoire nationale », sur wepostmag.com, (consulté le ).
- « Timbre no 1682 », sur tunisia-stamps.tn (consulté le ).
- Hamza Marzouk, « Tunisie – Culture : quand un artiste ressuscite Daghbaji », sur leconomistemaghrebin.com, (consulté le ).