Monsieur (film, 1964) — Wikipédia

Monsieur

Réalisation Jean-Paul Le Chanois
Scénario Claude Gevel
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films Copernic
Les Films Corona
Zebra Films
Pays de production Drapeau de la France France
Genre comédie
Durée 105 minutes
Sortie 1964

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Monsieur est un film franco-germano-italien réalisé par Jean-Paul Le Chanois et sorti en 1964. C’est la dernière apparition à l’écran de Gaby Morlay.

Veuf inconsolable depuis huit jours, le banquier René Duchêne (Jean Gabin) décide de mettre fin à ses jours. Il quitte la maison, laissant derrière lui une lettre annonçant ses intentions. Lorsqu'il s'apprête à se jeter dans la Seine, une femme qui l'a reconnu l'en empêche. Il s’agit de son ancienne femme de chambre, Suzanne (Mireille Darc), tombée dans la galanterie. Elle lui révèle que l'épouse pleurée le trompait de façon éhontée. Le banquier décide de « rester mort et de refaire sa vie », c'est-à-dire de laisser croire à son suicide et de disparaître, en changeant d'identité.

Il veut d'abord « racheter » Suzanne. Contacté par les malfrats dont dépend la jeune femme, il les persuade sans peine qu'il est un gangster en cavale venu d'Angleterre. il leur propose donc une affaire : la moitié du butin d'un gros coup. Il a en fait planifié le cambriolage d'un coffre… dans sa propre maison. Ceci n'est pas chose si facile, la maison étant aussi habitée par ses beaux-parents qui ne le portent pas dans leur cœur. Mais l'opération réussit, et elle lui permet de se constituer un capital sans avoir besoin de « ressusciter ». Surtout, il peut ainsi bloquer les manœuvres de sa belle-mère, dont l'intention avouée est de faire main basse sur l'héritage.

Il se fait ensuite embaucher chez un riche industriel, M. Bernadac (Philippe Noiret), comme maître d'hôtel, en compagnie de Suzanne, qui passe pour sa fille et qu'il fait engager comme femme de chambre. « Monsieur » se révèle un valet de grand style, ce qui n'est pas facile. En effet, d'une part, le ménage est haut en couleur : l'industriel débonnaire a épousé une hôtesse de l'air qui le trompe avec un écrivain, tandis que les deux enfants vivent leur crise d'adolescence. De plus, la grand-mère Bernadac (Gaby Morlay), soupçonneuse et acariâtre, cherche à tout prix à prendre en faute ses employés. D'autre part, il doit jouer habilement son rôle pour ne pas éveiller de doutes sur son identité. L'affaire se corse particulièrement le soir où le vice-président de la banque de Duchêne est l'hôte des Bernadac, mais le banquier parvient à éviter le quiproquo en simulant un malaise.

Le fils Bernadac tombera amoureux de Suzanne qui répond à son sentiment. Monsieur arrange les choses : Alain épousera Suzanne, désormais fille adoptive du banquier qui vient de « ressusciter ».

Fiche technique

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Distribution

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Autour du film

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À signaler le petit clin d'œil à l'époque « yéyé » qui se traduit par la présence d'affichettes et de photos diverses sur les murs de la chambre d'hôtel de Mireille Darc au début du film (photo de Johnny Hallyday à côté du téléphone) et sur ceux de la chambre de la jeune Nathalie Bernadac sur lesquels on reconnaît bien Gene Vincent, Dick Rivers et Richard Anthony.

Jean Gabin à Mireille Darc : « je ressuscite, comme ça tu pourras l'épouser ton yéyé ».

Un autre clin d'œil mais celui-ci fait à l'élégance quelque peu affectée de Philippe Noiret à travers la qualité de ses chaussures mise en exergue par Jean Gabin (« […] c'est le bottier du roi Alphonse XIII ! ») lorsqu'il les cire.

C'est le dernier film de Gaby Morlay, morte la même année.

Liens externes

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