Montech — Wikipédia

Montech
Montech
L'église paroissiale Notre-Dame-de-la-Visitation.
Blason de Montech
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn-et-Garonne
Arrondissement Montauban
Intercommunalité Communauté de communes Grand Sud Tarn-et-Garonne
Maire
Mandat
Jacques Moignard
2020-2026
Code postal 82700
Code commune 82125
Démographie
Gentilé Montéchois
Population
municipale
6 650 hab. (2021 en évolution de +6,47 % par rapport à 2015)
Densité 133 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 57′ 28″ nord, 1° 13′ 50″ est
Altitude Min. 82 m
Max. 133 m
Superficie 50,14 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Montech
(ville isolée)
Aire d'attraction Montauban
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montech
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Montech
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Montech
Liens
Site web Site de la mairie de Montech

Montech [mɔ̃tɛʃ] (en occitan Montuèg) est une commune française du département de Tarn-et-Garonne, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le canal latéral à la Garonne, la Garonne, le canal de Montech, le ruisseau de Larone, le ruisseau de Pantagnac, le ruisseau de Rafié, le ruisseau de Verdié, le ruisseau du Vergnet, le ruisseau de Sanguinenc et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste » et la « vallée de la Garonne de Muret à Moissac »), un espace protégé (le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Montech est une commune urbaine qui compte 6 650 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Montech et fait partie de l'aire d'attraction de Montauban. Ses habitants sont appelés les Montéchois ou Montéchoises.

Géographie

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Localisation

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Commune du Quercy située dans pays Montalbanais en Bas-Montauban.

Communes limitrophes

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Montech est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Escatalens, Bourret, Bressols, Finhan, Lacourt-Saint-Pierre, Mas-Grenier et Montbartier.

Voies de communication et transports

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Accès par l'autoroute A62 et les routes RN 113, D 928 et le réseau des voies navigables.

La ligne 933 du réseau liO relie la commune à Montauban et à Auch[2].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Montech.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Garonne, le canal de Montech, le ruisseau de Larone, le ruisseau de Pantagnac, le ruisseau de Rafié, le ruisseau de Verdié, le ruisseau du Vergnet, le ruisseau de Sanguinenc, un bras de la Garonne, le ruisseau de la Rode, le ruisseau de l'Usine, le ruisseau des Pères et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 80 km de longueur totale[4],[Carte 1].

La Garonne est un fleuve principalement français prenant sa source en Espagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[5].

Le canal de Montech, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, après avoir traversé 3 communes[6].

Le ruisseau de Larone, d'une longueur totale de 23,6 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Castelsarrasin, après avoir traversé 8 communes[7].

Le ruisseau de Pantagnac, d'une longueur totale de 12,9 km, prend sa source dans la commune de Finhan et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Cordes-Tolosannes, après avoir traversé 4 communes[8].

Le ruisseau de Rafié, d'une longueur totale de 15,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Castelsarrasin, après avoir traversé 5 communes[9].

Le ruisseau de Verdié, d'une longueur totale de 11,6 km, prend sa source dans la commune de Montbartier et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le ruisseau de Pantagnac à Escatalens, après avoir traversé 4 communes[10].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 732 mm, avec 9,3 jours de précipitations en janvier et 5,6 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban à 12 km à vol d'oiseau[13], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 710,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[16]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[18],[19].

Un espace protégé est présent sur la commune : le « cours de la Garonne, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 1 262,3 ha[20].

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[22] :

et un au titre de la directive oiseaux[22] :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[25] :

  • les « bassins de pisciculture de Montech » (26 ha)[26] ;
  • les « étangs du Mesnil » (18 ha)[27] ;
  • la « forêt d'Agre et d'Escatalens, bois de la Moutette, de la Barraque et de Fromissard » (671 ha), couvrant 6 communes du département[28] ;
  • la « forêt d'Agre-Montech » (1 561 ha), couvrant 4 communes du département[29] ;
  • « la Garonne de Montréjeau jusqu'à Lamagistère » (5 075 ha), couvrant 92 communes dont 63 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[30] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[25] : « la Garonne et milieux riverains, en aval de Montréjeau » (6 874 ha), couvrant 93 communes dont 64 dans la Haute-Garonne, trois dans le Lot-et-Garonne et 26 dans le Tarn-et-Garonne[31].

Au , Montech est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montech[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montauban, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (38 %), forêts (31 %), zones urbanisées (8,9 %), cultures permanentes (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), prairies (3,4 %), eaux continentales[Note 7] (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,6 %), mines, décharges et chantiers (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Montech est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne, le canal latéral à la Garonne, le canal de Montech, le ruisseau de Pantagnac, le ruisseau de Verdié, le ruisseau de Rafié, le ruisseau du Vergnet et le ruisseau de Larone. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[35]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 1999, 2000, 2006 et 2015[36],[33].

Montech est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire . Le département de Tarn-et-Garonne présentant toutefois globalement un niveau d’aléa moyen à faible très localisé, aucun Plan départemental de protection des forêts contre les risques d’incendie de forêt (PFCIF) n'a été élaboré. Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[37].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Montech.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[38].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (92 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 365 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 365 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 96 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1998, 2002, 2003, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[33].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].

En 1134, à l'initiative de Raymond Séradis et d'Alphonse Jourdain, comte de Toulouse, Montech devient un site fortifié, un "castrum", dont la fonction est de mieux protéger le Nord toulousain. 10 ans avant Montauban, est édifié un château comtal auprès duquel est fondée une ville neuve à laquelle aurait été octroyée une charte de coutumes dont la validité du texte évoqué par des érudits locaux reste suspecte aux médiévistes. Au sud-est, le château est intégré dans le système de fortifications qui sont entourées de profonds fossés. Le plan adopté pour cette ville neuve correspond à un plan de bastide-type (mais les bastides sont édifiées au XIIIe siècle) avec des rues se croisant à angle droit, une place centrale, des portes fortifiées avec pont-levis aux points cardinaux et devenues les seules voies d’accès. Des tours flanquaient ces portes et trois des ailes de l’enceinte. La porte du Terrier (au nord) est la porte principale. La ville devient royale en 1271, au temps de Philippe III le Hardi qui lui octroie une charte dont plusieurs copies anciennes, en latin, existent. À l'origine, l'église paroissiale Saint Étienne et son cimetière se situent au nord-est de la ville, à quelques centaines de mètres. Une chapelle est probablement édifiée près du château comtal, mais c'est au XIVe siècle qu'une nouvelle église dédiée à Notre Dame de la Visitation est construite. Le fond de la nef et le chœur empiètent sur la basse cour du château.

Les guerres de religion ont fait de Montech un bastion du catholicisme face à Montauban la protestante.

XVIIIe siècle

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Au XVIIIe siècle, Montech a profité de la prospérité économique de Montauban, notamment avec l’industrie textile (tisserands, tailleurs, couturiers…).

Révolution

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En 1781, avec l'apparition de tensions et des prémices de la Révolution, les portes ont été reconstruites plus hautes et plus larges afin de protéger les maisons à pans de bois de la grand-rue et des ruelles adjacentes. Contre toute attente, la période révolutionnaire a préservé ce bâti. Les portes et les fossés ont existé jusqu’en 1830 et il reste les piliers de deux des quatre portes (Lafargue au sud et du château à l’est).

Sous le Directoire, la forêt, vaste bois appartenant au domaine royal depuis 1271 et l’annexion du comté de Toulouse à la couronne de France, a intégré le domaine de l’État.

XIXe siècle

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Au XIXe siècle, la ville s’est étendue. La route royale de Montauban à Auch a été construite, le tertre recouvrant l’ancienne promenade arasé et les fossés ont été comblés.

La construction du canal latéral à la Garonne, au milieu du XIXe siècle, a conforté les activités industrielles avec l’ouverture d’une papeterie (elle fermera en 1968).

L'ouverture à la circulation du pont de Bourret achève le grand axe routier traversant Montech par l’avenue André-Bonnet, les boulevards de la République et Lagal. Les quartiers extérieurs, le Couderc et Lafeuillade en particulier, prennent de l’importance. L’intérieur de la ville prend son aspect actuel. De nombreuses maisons sont construites de part et d’autre des grands boulevards : immeubles de briques roses semblables à de petits hôtels particuliers du XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, ou maisons à colombages. Certains ont eu une fonction sociale et hospitalière importante, tels l’hôpital Saint-Esprit et l’orphelinat Larramet, qui ont laissé place à la mairie (installée à la fin du XIXe siècle). L’ancien hôpital civil, agrandi et réaménagé, abrite la maison de retraite « Le Parc » et un ancien hôtel particulier accueille la maison de retraite « La Maison ».

En ville et en campagne, la terre et les pans de bois sont associés à la brique crue ou cuite, parfois agrémentées de galets de Garonne ce qui confère aux maisons un ton coloré caractérisant l’architecture montéchoise. Le béton de chaux a été employé pendant plusieurs décennies jusqu’à la Première Guerre mondiale. L’église de Lafeuillade et nombre d’habitations du bas de ville sont construites ainsi.

Les années de guerre

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En janvier 1943, les troupes allemandes arrivent à Montech. De nombreuses maisons sont réquisitionnées. Le château de Cadars est occupé par les officiers et la Kommandantur est installée place de la Mairie. La partie sud de la forêt est déclarée « zone interdite ». Le , des habitants, membres de la 10e Compagnie Armée secrète prennent le maquis. Le détachement de Montech était commandé par Pierre Fourcade, alias Fournier, MM. Granier et Rouaux, retraités de l’Armée, Pierre Delos, Armand Bonnet et René Clavel. Le groupe traverse la Garonne en barque car les ponts étaient gardés. Après trois nuits de marche, les Montéchois et les Finhanais rejoignent des Beaumontois. À Montech, la vie se poursuit. Le couvre-feu est décrété à 22 h. Le dépôt d’essence de Montbartier est bombardé à plusieurs reprises fin juillet. Deux résistants de Montricoux, André Jouany et Joseph Lespinet sont exécutés. Le , des explosions sont entendues en forêt. Les baraquements de la Cellulose, où logent les troupes allemandes, sautent. Le château de Cadars brûle. Un convoi allemand est intercepté à la Vitarelle. Le , au même endroit, Jean Lacaze, 20 ans, est tué lors d’un combat violent. (Voir article sur André Bonnet, dans les personnalités ayant marqué MONTECH).

Aujourd’hui

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Au fil des ans, les principaux commerces se sont installés sur les larges rues et autour des places. En périphérie, avec les nouveaux axes de circulation, est apparu un habitat plus contemporain, parfois organisé en quartiers, dont les propriétaires et la commune veillent à préserver le cadre de vie.

Héraldique

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Montech

Son blasonnement est : De gueules à trois feuilles de fougère d'argent réunies à la base, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[42],[43].

En 2015, la ville de Montech comptait 6 246 habitants.

Composition du conseil municipal 2020-2026
Liste Tendance Effectif Statut
Jacques MOIGNARD DVG 25 Majorité
Eric LAGRANGE DVD 4 Opposition

Rattachements administratifs et électoraux

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La commune fait partie de la deuxième circonscription de Tarn-et-Garonne de la communauté de communes Garonne et Canal et du canton de Montech.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1908 1920 Jules Fourcade Rad. Négociant
Conseiller général du canton de Montech (1908 → 1920)
1920 1925 Pierre Combes RG Conseiller général du canton de Montech (1920 → 1925)
1925 1928 Jules Fourcade Rad. Négociant
Conseiller général du canton de Montech (1908 → 1920 puis 1925 → 1931)
Les données manquantes sont à compléter.
1935 1941 Arnaud Seignouret SFIO  
Les données manquantes sont à compléter.
1945 1953 Arnaud Seignouret SFIO Conseiller général du canton de Montech (1945 → 1951)
mai 1953 mars 1965 Justin Lacaze Rad. Conseiller général du canton de Montech (1951 → 1964)
mars 1965 mars 1977 Marcel Delbosc    
mars 1977 1979 Jean Augé DVG Conseiller général du canton de Montech (1976 → 1982)
1979 mars 1989 René Cantaloup    
mars 1989 mars 2008 Robert Lagrèze RPR puis
UMP/DLR
Chef d'entreprise retraité
Conseiller régional de Midi-Pyrénées [Quand ?]
mars 2008 5 février 2011 Valérie Rabassa UMP Économiste
Conseillère régionale de Midi-Pyrénées (2004 → 2015)
Présidente de la CC Garonne et Canal (2008 → 2011)
5 février 2011 En cours Jacques Moignard PS Retraité de l'éducation spécialisée
Député de la 2e circonscription de Tarn-et-Garonne (2012 → 2016)
Conseiller général du canton de Montech (1982 → 2012)
Président de la CC Garonne et Canal (2011 → 2016)
1er vice-président de la CC Grand Sud Tarn-et-Garonne (2017 → )
Les données manquantes sont à compléter.
  • Le , pour la première fois une liste conduite par une femme, Valérie Rabassa, remporte les élections avec 48,91 % des voix face à celle du maire sortant, Robert Lagrèze, qui n'obtient que 38,29 %[44].
  • En , 11 conseillers municipaux démissionnent, dénonçant « le comportement autoritaire et irrespectueux envers les élus et le personnel de la mairie »[45] de Valérie Rabassa. La vacance d'un tiers des sièges du Conseil municipal provoque des élections municipales anticipées[46] à l'issue desquelles Valérie Rabassa perd la mairie de Montech qui, détenue par la droite depuis plusieurs décennies, passe à gauche[47] le .

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].

En 2021, la commune comptait 6 650 habitants[Note 9], en évolution de +6,47 % par rapport à 2015 (Tarn-et-Garonne : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 5302 4282 6092 6982 5742 6432 7432 7582 671
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6372 6962 6062 7532 7202 7222 7052 5312 459
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 4672 4152 3822 3158328012 2242 2902 315
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
2 4672 5382 5962 7753 0913 4914 8635 0655 954
2017 2021 - - - - - - -
6 3496 650-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[52] 1975[52] 1982[52] 1990[52] 1999[52] 2006[53] 2009[54] 2013[55]
Rang de la commune dans le département 10 8 8 8 8 6 5 5
Nombre de communes du département 195 195 195 195 195 195 195 195

Enseignement

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Association

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  • La Croix-Rouge est implantée depuis 1961. Son siège social en 2021 est place Jean Jaurès[56] précédemment elle était rue Larramet.
  • Coquelicot Montechois Rugby
  • Coquelicot Montechois Football Club

Tour du Tarn-et-Garonne.

Fait divers

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  • Le , un violent orage dévaste Montech. En quelques minutes, 90 % des platanes bordant la route départementale 928 sont endommagés par des rafales de vent dépassant 130 à 140 km/h.
  • Le , une violente tempête dévasta les environs et quelques bâtiments. Elle fut également mortelle.

Écologie et recyclage

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Projet de parc éolien

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Il existe un projet de parc éolien sur la commune[57].

En 2018, la commune compte 2 525 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 6 239 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 900 [I 6] (20 140  dans le département[I 7]). 46 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,6 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 8,8 % 10,1 % 10,3 %
Département[I 9] 8,4 % 10,2 % 10,3 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 797 personnes, parmi lesquelles on compte 77,4 % d'actifs (67,2 % ayant un emploi et 10,3 % de chômeurs) et 22,6 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montauban, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 1 584 emplois en 2018, contre 1 422 en 2013 et 1 221 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 578, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59 %[I 12].

Sur ces 2 578 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 733 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 5,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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456 établissements[Note 13] sont implantés à Montech au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 456 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
30 6,6 % (9,6 %)
Construction 65 14,3 % (14,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
120 26,3 % (29,7 %)
Information et communication 13 2,9 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 11 2,4 % (3,4 %)
Activités immobilières 18 3,9 % (3,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
65 14,3 % (14,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
84 18,4 % (13,6 %)
Autres activités de services 50 11 % (9,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,3 % du nombre total d'établissements de la commune (120 sur les 456 entreprises implantées à Montech), contre 29,7 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[58] :

  • Dechets Recuperation Industriels Et Menagers De Montech - Drimm, traitement et élimination des déchets non dangereux (38 009 k€)
  • Sylveric, hypermarchés (26 099 k€)
  • David Services SARL, commerce et réparation de motocycles (2 518 k€)
  • Transports Terrancle, transports routiers de fret interurbains (2 347 k€)
  • Janary, commerce d'alimentation générale (2 091 k€)

Agriculture

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La commune est dans les « Vallées et Terrasses », une petite région agricole occupant le centre et une bande d'est en ouest du département de Tarn-et-Garonne[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 98 60 48 49
SAU[Note 16] (ha) 2 123 2 259 2 099 2 254

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 98 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 60 en 2000 puis à 48 en 2010[61] et enfin à 49 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 50 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[62],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 2 123 ha en 1988 à 2 254 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 46 ha[61].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église de Notre-Dame-de-la-Visitation présente plusieurs éléments remarquable dont de fonts baptismaux à godrons en marbre rouge, de forme ovale en deux parties du XVIIIe siècle. Le Christ en croix du maître-autel est une œuvre allemande du XIVe siècle. L'orgue de tribune est un Magen (1842 et 1858) - remanié par Puget (1950-1952) - puis Decavèle (2001). Il présente deux claviers de cinquante-six notes et pédalier de trente notes à transmissions mécaniques. Depuis 1992, l'orgue est classé monument historique[65]. Les stalles et les boiseries néogothique du chœur, une peinture murale par Louis Cazottes (1846 - 1934) datant de 1882 représentant l'apparition de la Vierge à Lourdes.
  • Église Notre-Dame de la Feuillade (1872) du faubourg qui porte son nom.
Elle mesure 35 m × 20 m pour une hauteur des clochers de 48 m.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  9. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  15. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  16. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Montech » sur Géoportail (consulté le 1 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  2. « Unité urbaine 2020 de Montech », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Montech ».
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  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montech » (consulté le ).
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  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montech » (consulté le ).
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  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montech » (consulté le ).
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Autres sources

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  2. « Lignes régulières dans le Tarn-et-Garonne », sur liO : Service Public Occitanie Transports (consulté le ).
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  4. « Fiche communale de Montech », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « la Garonne »
  6. Sandre, « le Canal de Montech »
  7. Sandre, « le Ruisseau de Larone »
  8. Sandre, « le Ruisseau de Pantagnac »
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  48. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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