Montfleur — Wikipédia
Montfleur | |||||
La mairie de Montfleur. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Jura | ||||
Arrondissement | Lons-le-Saunier | ||||
Intercommunalité | Terre d'Émeraude Communauté | ||||
Maire Mandat | Jean-Claude Nevers 2020-2026 | ||||
Code postal | 39320 | ||||
Code commune | 39353 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Florimontais | ||||
Population municipale | 165 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 21 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 19′ 50″ nord, 5° 26′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 327 m Max. 590 m | ||||
Superficie | 7,88 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Bourg-en-Bresse (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Amour | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Jura Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté | |||||
Liens | |||||
Site web | montfleur39.fr | ||||
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Montfleur est une commune française située dans le département du Jura, dans la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Val Suran, Broissia | Montlainsia | |||
Pouillat (Ain) | N | Aromas (Villeneuve-lès-Charnod) | ||
O Montfleur E | ||||
S | ||||
Nivigne-et-Suran (Ain) |
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Bourgogne, vallée de la Saône » et « Jura »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 314 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Julien Sa », sur la commune de Val Suran à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 349,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20,6 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Montfleur est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (38,4 %), forêts (24,4 %), terres arables (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,6 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attesté sous la forme latinisée Mons Floridus au XVe siècle, c'est-à-dire « Mont fleuri », fleuri a été simplifié en fleur. Analogie avec Champfleur, commune de la Sarthe, qui fait peut-être également référence aux fleurs.
Par contre, aucun lien avec les noms de lieux de Normandie terminés par -fleur (Honfleur, Fiquefleur, Vittefleur, Barfleur, Crémanfleur et la Gerfleur) qui sont d'anciens noms en -fleu, ancien terme normand signifiant « rivière » issu du vieux norrois fljót « (grande) rivière, fleuve » et du vieil anglais flēot de même sens.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'histoire de Montfleur est liée à celle d'Orgelet. Orgelet, petite ville entourée de nombreuses communautés villageoises, est un centre actif et attractif. Les petits ateliers où l'on fabrique des étoffes de laine sont toujours en activité.
C’est à la fin du XIIe siècle que Montfleur naquit à l’Histoire.
En l’année 1191, Aymon Prieur de Gigny, inféodait à Etienne II d'Auxonne marié à Béatrice de Chalon, le lieu de Montfleur, à charge par lui d’y construire une forteresse et d’y établir une ville franche et à la condition que la moitié des bénéfices à provenir de ces établissements appartiendraient à l’abbaye.
Le château de Montfleur, du temps de Jean l'Antique (1190–1267), était une forteresse construite sur la montagne de Montfleur plus abrupte que de nos jours, et occupait une position comparable à une tour de garde au milieu de la vallée du Suran.
La masse des constructions composant le château surmonté de la bannière et des pennons aux armes de Chalon, occupait le sommet de la montagne et principalement sa partie Est et Sud-est.
Au début du XIXe siècle on voyait encore quatre tours circulaires formées de murs de deux mètres d’épaisseur. Lors des passages des princes de Chalon, il résidait dans le château jusqu’à 200 personnes sans compter les familles de nobles résidant dans la partie sud du bourg de l’époque dans l’enceinte du château.
La maison de Chalon-Arlay est intimement liée à tous les faits de l’histoire de la Franche-Comté et en particulier à ceux de l’histoire du bailliage d’Aval qu’elle en est inséparable.
C’est précisément à l’époque où fut construit le château de Montfleur, que naquit celui qui peut en être considéré comme le chef : Jean de Chalon, dit le Sage ou l’Antique, fils du comte Etienne II.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].
En 2021, la commune comptait 165 habitants[Note 3], en évolution de −11,29 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]La commune abrite trois monuments historiques :
- l'église Sainte-Catherine, inscrite par arrêté du [17] ;
- le moulin de Pont des Vents, inscrit par arrêté du [18] ;
- le pont des Vents, sur le Suran, inscrit par arrêté du [19].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Guillaume de Saulieu (XVe siècle), bailli de Cuiseaux, seigneur de Montfleur.
- Jean Jacob (1669-1790), doyen des français.
- Le chanteur Laroche Valmont
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à la bande d'or[20]. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Sources
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Montfleur et Val Suran », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Julien Sa », sur la commune de Val Suran - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Julien Sa », sur la commune de Val Suran - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montfleur ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Notice no PA00125408, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA39000016, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA39000025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- https://armorialdefrance.fr/page_blason.php?ville=18690 Montfleur sur armorialdefrance.fr