Morlincourt — Wikipédia

Morlincourt
Morlincourt
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Compiègne
Intercommunalité CC du Pays Noyonnais
Maire
Mandat
Marc Degauchy
2023-2026
Code postal 60400
Code commune 60431
Démographie
Gentilé Morlincourtois, Morlincourtoises
Population
municipale
526 hab. (2021 en évolution de +2,73 % par rapport à 2015)
Densité 154 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 34′ 14″ nord, 3° 02′ 14″ est
Altitude Min. 36 m
Max. 57 m
Superficie 3,42 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Noyon
(banlieue)
Aire d'attraction Noyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Noyon
Législatives 6e circonscription de l'Oise
Localisation
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Morlincourt
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Morlincourt
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Morlincourt
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Morlincourt
Liens
Site web https://www.morlincourt.fr/

Morlincourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.

Géographie

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Description

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Minlincourt est une commune du Noyonnais jouxtant par le sud-est Noyon.

Elle est située dans l'aire d'attraction de Noyon et le bassin de vie de cette ville, ainsi que dans la zone d'emploi de Compiègne[I 1].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Noyon, Pontoise-lès-Noyon, Salency et Varesnes.

Rose des vents Noyon Salency Rose des vents
Noyon N
O    Morlincourt    E
S
Noyon Pontoise-lès-Noyon Varesnes

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 3,42 km2 ; son altitude varie de 36 à 57 mètres[1].

En 1851, Louis Graves indiquait que le territoire de la commune, « de médiocre étendue, plane, entièrement découvert, atteint vers le nord, la route de Noyon à La Fère, vers le sud-ouest, la chaussée de Noyon à Cuts, et a pour limite au sud-est le lit sinueux de l'Oise
Le chef-lieu, formé de plusieurs rues croisant à angle droit, touche à la limite ouest
[2] »
.

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Morlincourt.

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie.

Elle est drainée par le canal latéral à l'Oise, l'Oise, divers bras du le canal latéral à l'Oise[3], le canal 04 de la commune de Béhéricourt[4], le ru à Ressons[5] et le ru du Marquais[6],[7],[Carte 1].

Le canal latéral à l'Oise est un canal de gabarit Freycinet qui dessert l'Est de la Picardie. D'une longueur de 35, il connecte le canal de Saint-Quentin (depuis Chauny) à l'Oise canalisée à hauteur de JanvilleChauny) à l'Oise canalisée à hauteur de Janville, après avoir traversé 22 communes[8].

L'Oise prend sa source en Belgique, à 309 mètres d'altitude, dans l'ancienne commune de Forges et se jette dans la Seine à 20 mètres d'altitude, au Pointil en rive droite et en aval du centre de Conflans-Sainte-Honorine dans le département des Yvelines. D'une longueur 341 kilomètres, elle est presque entièrement navigable et bordée de canaux sur 104 kilomètres[9]. Les caractéristiques hydrologiques de l'Oise sont données par la station hydrologique située sur la commune de Sempigny. Le débit moyen mensuel est de 33,8 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 279 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 287 m3/s, atteint le même jour[10].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : la Grévière (1 ha)[Carte 1],[11].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Sensée ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 013 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Oise moyenne. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE est, en 2024, encore en élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte du SAGE Oise-Moyenne (SMOM)[12].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 677 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Chauny à 14 km à vol d'oiseau[15], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité

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Les Prairies de Morlincourt, propriété du Conservatoire d'espaces naturels de Picardie, composées de parcelles isolées de prairies de fauche en majorité et s'étendant sur 2,3 ha, sont l'un des nombreux espaces naturels d'une grande richesse de la moyenne Vallée de l'Oise. Ils abritent les habitats du Cuivré des marais et du Râle des genêts (prairies de fauche), Boisements alluviaux, Mégaphorbiaies[19].

Au , Morlincourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20]. Elle appartient à l'unité urbaine de Noyon[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[21],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Noyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,6 %), terres arables (27,2 %), zones urbanisées (13,9 %), eaux continentales[Note 5] (13 %), forêts (12,1 %), zones agricoles hétérogènes (4,2 %)[24]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 223, alors qu'il était de 217 en 2015 et de 190 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 98,2 % étaient des résidences principales, 0,5 % des résidences secondaires et 1,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,4 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Morlincourt en 2020 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,5 %) par rapport au département (2,4 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Morlincourt en 2020.
Typologie Morlincourt[I 3] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 98,2 90,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,5 2,4 9,7
Logements vacants (en %) 1,4 7,1 8,2

Voies de communication et transports

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Morlincourt est desservi par les anciennes RN 32 et RN 334 (désormais respectivement RD 1032 et 934) et par la RD 87 qui lui donnent un accès aisé à Noyon et aux villes principales de Picardie.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 672 et 673 du réseau interurbain de l'Oise[25].

Morlincourt, molendini curtis, qui signifie domaine du moulin, s'est écrit également Morlaincourt, Morlancourt, Molancourt, Morlincort[26].

Carte de Cassini du secteur (vers 1750).

En 937, il y avait dans le hameau de la Rue d'Orroire une chapelle St-Nicolas. Plus tard une église St-Etienne fut construite à Morlincourt, démolie en 1591 et reconstruite en 1757. Elle servait de paroisse aux habitants de Morlincourt et du faubourg de Noyon[26].

Temps modernes

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Le moulin qui est figuré à l'ouest du village sur la carte de Cassini était encore debout en 1883 mais avait cessé son activité.

Le château de Morlincourt a été bâti vers 1786[2]

Époque contemporaine

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En 1851, la population vivait principalement des cultures maraîchères. La commune était propriétaire du presbytère, d'une école, d'une fontaine et d'un lavoir, de terrains de jeux d'arc et de tamis, et de quelques parcelles de marais[2].

Première Guerre Mondiale

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Dès le début du mois de , Morlincourt, comme toute la région, est occupé par l'armée allemande et reste loin du front qui se stabilise à une vingtaine de kilomètres à sud-ouest vers Lassigny et Ribécourt-Dreslincourt jusqu'au début de 1917.

Pendant 30 mois les habitants vivent sous le joug des occupants qui réquisitionnent des pièces dans les habitations, le matériel, la nourriture et obligent hommes et femmes à travailler dans les champs pour nourrir les soldats du front. Le château est pillé[27].

En , lors du retrait des Allemands sur la ligne Hindenburg, le village est évacué par l'ennemi[28]. Contrairement à d'autres villages de la région qui ont été complètement rasés par les Allemands, Morlincourt a subi peu de dégâts. Le secteur passe sous contrôle allié puis est de nouveau repris par l'ennemi lors de l'offensive du printemps de . C'est au cours de cette période que les bombardements font de nombreux dégâts à la mairie à l'église et aux habitations. Ce n'est que début que le secteur est définitivement repris.

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[29] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [30].

Après l'Armistice, peu à peu les habitants reviennent s'installer à Morlincourt. Pour eux commence une longue période de plus de dix ans de reconstruction des habitations (maisons provisoires), des fermes, des bâtiments publics, des routes…

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise[I 1]

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Noyon[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Noyon[I 1] porté de 23 à 42 communes

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Oise.

Intercommunalité

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Morlincourt est membre de la communauté de communes du Pays Noyonnais[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires

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Liste des maires successifs[31]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1792   Norbert Milet    
1799   Albin de Saint-Quentin    
1816   François Grattier    
1820   François Minot    
1822   Paul de Saint-Quentin    
1836   François de Grattier    
1846   François de Saint-Quentin    
1850   Louis de Saint-Quentin    
1852   François Blanchette    
1860   Louis de Saint-Quentin    
1861   Adrien de Roucy    
1871   Eugène Denis    
1881   Edouard de Saint-Quentin    
1884   Victor Cavé    
1887 mars 1915 Gaston Marie de Roucy[32]   Propriétaire éleveur, officier de réserve
Chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume
Maire mort en déportation par l'ennemi à Wetzlar le
    Julien Gauchy    
1919   Jean de Roucy[32]   Fils de Gaston Marie de Roucy, officier de cavalerie
Maire de la Reconstruction
1945   Adrien Pesant    
1947   Jean de Roucy    
1959   Paul Queste    
1964 1989 Maurice Fichaux[33]    
1989 2001 Pierre Franck[33]    
mars 2001 avril 2014[33] Jacques Villain    
avril 2014[34] mai 2020 Daniel Charlet SE  
mai 2020[35] mars 2023[36] Patrick Lefebvre   Cadre retraité
Mort en fonction.
juin 2023[37] En cours
(au 30 novembre 2023)
Larc Degauchy   Ancienne profession intermédiaire

Équipements et services publics

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Enseignement

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Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Varesnes et de Pontoise-lès-Noyon dans le cadre d'un regroupement pédagogique intercommunal[38].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[40].

En 2021, la commune comptait 526 habitants[Note 6], en évolution de +2,73 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
246253263232249265250263260
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
246251255252239233251243247
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
275284248435287271274269254
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
250280284356490526490485505
2017 2021 - - - - - - -
538526-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 260 hommes pour 280 femmes, soit un taux de 51,85 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[42]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
0,7 
5,0 
75-89 ans
6,8 
20,5 
60-74 ans
16,2 
23,2 
45-59 ans
25,5 
18,5 
30-44 ans
15,8 
16,6 
15-29 ans
15,4 
15,4 
0-14 ans
19,7 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2021 en pourcentage[43]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,5 
75-89 ans
7,6 
15,6 
60-74 ans
16,3 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,6 
15-29 ans
16,2 
20,6 
0-14 ans
19,1 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Église Saint-Etienne (1757). Il faut noter le décor de sa façade, surmontée d'un clocher en charpente et ardoises. Celle-ci est encadrée par deux doubles pilastres à chapiteaux doriques recevant une frise décorée alternativement de triglyphes et de rosaces, têtes humaines ou d'animaux. Le panneau central comprend le portail appareillé en bossage et une niche dont la partie supérieure est somptueusement décorée.
    L'intérieur mélange les styles baroque et classique. Quatre colonnes partiellement cannelées encadrent le maître-autel et les deux portes de la sacristie, surmontées de chapiteaux corinthiens et qui reçoivent une arcade en plein cintre en partie centrale et deux entablements, qui se prolongent tout au long des murs gouttereaux, en partie latérale.
    Un décor baroque avec cartouche surmonte toutes les fenêtres, remarquable à la troisième travée où une grande niche et une chaire à prêcher au décor éblouissant se font face[44].
  • Canal latéral à l'Oise. Une voie verte pour les piétons et cyclistes est disponible fin 2011 incluse dans l'Eurovelo 3 et la Scandiberique qui relie la Norvège (Trondheim) à l'Espagne (Saint Jacques De Compostelle) et la Russie (Moscou).
  • L'abribus, décoré en 2019 d'une œuvre du réfugié politique kosovar Dzenis Sulejmani représentant une entrée du métro de Paris[45].

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

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Liens externes

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  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 SO, Laon [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.

Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 832 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1955 au 01/06/2024.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Noyon comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. a et b « Réseau hydrographique de Morlincourt » sur Géoportail (consulté le 22 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a b et c Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Noyon, arrondissement de Compiègne (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 232 p. (lire en ligne), p. 70-71, sur Google Livres.
  3. Sandre, « divers bras du le canal latéral à l'Oise »
  4. Sandre, « le canal 04 de la commune de Béhéricourt »
  5. Sandre, « le ru à Ressons »
  6. Sandre, « le ru du Marquais »
  7. « Fiche communale de Morlincourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  8. Sandre, « le canal latéral à l'Oise »
  9. Sandre, « l'Oise »
  10. « Station hydrométrique L'Oise à Sempigny », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
  11. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  12. « SAGE Sensée », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Morlincourt et Chauny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Chauny » (commune de Chauny) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. « Les Prairies de Morlincourt », Sites et milieux naturels, sur cen-hautsdefrance.org (consulté le ).
  20. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  21. « Unité urbaine 2020 de Noyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Noyon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  25. « Transports en commun à Morlincourt », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  26. a et b Émile Coët, Notice historique et statistique sur les communes de l'arrondissement de Compiègne, Compiègne, A. Mennecier, , 462 p. (lire en ligne), p. 261-262, sur Gallica.
  27. « Ligue Souvenez-vous ! », sur Gallica, (consulté le ).
  28. « Carte des positions 16 mars 1917 », sur carto1418.fr (consulté le ).
  29. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  30. Journal officiel du 18 février 1921, p. 2098.
  31. « Les maires de Morlincourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
  32. a et b « Les maires morts victimes de leur devoir », Études Noyonnaises, no 287,‎ , p. 12 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  33. a b et c « Le maire laisse la place », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Ça va me manquer, j'aime ma commune et le contact avec les gens », avoue le maire Jacques Villain qui ne briguera pas un troisième mandat en mars prochain ».
  34. « Denis Charlet tête de liste », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « d'abord élu conseiller municipal en 1989, puis deuxième adjoint en 2001, avant d'assumer la fonction de premier adjoint depuis 2008 ».
  35. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  36. « Le maire de Morlincourt, Patrick Lefebvre, est décédé : Élu en 2020, le premier magistrat s'est éteint le 31 mars 2023à l'âge de 72 ans », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Premier magistrat entre 2014 et 2020, Daniel Charlet rend hommage à celui qui avait été son premier adjoint après plusieurs années passées à exercer le rôle de conseiller municipal ».
  37. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  38. « École », Vie quotidienne, sur morlincourt.fr (consulté le ).
  39. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  40. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  41. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  42. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Morlincourt (60431) », (consulté le ).
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  44. Dominique Vermand, « Morlincourt, église Saint-Nicolas et Saint-Etienne : Diocèse : Noyon », sur Églises de l'Oise - art roman et gothique, (consulté le ).
  45. Alexis Bisson, « À Morlincourt, l'abribus prend des airs de métro parisien », Le Parisien, édition de l'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La fresque murale inaugurée ce samedi dans le village du Noyonnais a été réalisée par Dzenis Sulejmani, un réfugié politique kosovar. Le maire, devenu ami avec l'artiste, veut désormais l'aider à pouvoir vivre de son art ».