Muhammad Saïd al-Jazaïri — Wikipédia
Muhammad Saïd al-Jazaïri محمد سعيد الجزائري (ar) | |
Fonctions | |
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Prétendant au trône d'Algérie | |
– (26 ans et 24 jours) | |
Prédécesseur | Khaled el-Hassani ben el-Hachemi |
Successeur | Renonciation |
Chef du gouvernement de transition syrien | |
– (1 mois et 11 jours) | |
Prédécesseur | Fonction crée |
Successeur | Destitution |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Damas (Empire ottoman) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Mascara (Algérie) |
Sépulture | Sidi Kada (Algérie) |
Nationalité | Algérien (depuis 1962) |
Famille | Émir Abdelkader (arrière grand-père) |
Religion | Islam |
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Muhammad Saïd al-Jazaïri (محمد سعيد الجزائري en arabe ; 1885-1970) est émir, homme politique algérien, gouverneur de Damas pendant la période de transition entre l'armée ottomane et l'entrée des forces arabes à la fin de la Première Guerre mondiale en 1918. Il est l'arrière-petit-fils[1] du chef religieux et militaire algérien, l'émir Abdelkader[2].
Biographie
[modifier | modifier le code]Mandats politiques
[modifier | modifier le code]Le 27 aout, il forme un mini-gouvernement pour gérer les affaires de Syrie, composé de cinq ministres: Fares al-Khoury, Atta al-Ayoubi, Shakir al-Hanbali, Jamil El-Elshi et Badi Moayed al-Azem . Ce gouvernement tiendra peu de temps car il sera destitué 3 octobre 1918 par l'officier, Thomas Lawrence à l'arrivée des forces britanniques dans le pays[2].
En juillet 1962, il renonce a prétendre au « trône d'Algérie » et s'en explique dans la presse[3].
Il mourut le 6 juin 1970 à Mascara en Algérie. Il sera inhumé à Sidi Kada.
Sous le mandat français en Syrie
[modifier | modifier le code]Il est parmi les politiciens fondateurs du Bloc national en 1920, mouvement dirigé par Hachem Al-Atassi avec un certain nombre de notables en Syrie, comme Abdel-Rahman Al-Kayyali, ou Najib Al-Barazi et Abdul Hamid Karami[4].
Franc-maçonnerie
[modifier | modifier le code]Franc-maçon, il détient le plus haut grade au « Rite écossais ancien et accepté » et préside la Grande Loge libanaise pour le Liban et les pays arabes, dont il est le grand-maître en 1948[5].
Références
[modifier | modifier le code]- Thierry Millet, Le Tablier et le Tarbouche. Francs-maçons et nationalisme en Syrie mandataire - Index des noms de personnes, Classiques Garnier, (ISBN 978-2-8124-2562-2, lire en ligne), p. 148
- Jean-François Legrain, Transformations sociales et revendications nationales dans le Proche-Orient (1876-1945), (lire en ligne), p. 44
- « Quand le petit-fils de l'Emir Abdelkader « renonce au trône d’Algérie » - Maghreb Online », sur Maghreb Online, (consulté le ).
- (ar) Riad Naguib El-Rayes, La Syrie au XXe siècle : journalisme et politique [« صحافة وسياسة: سورية فى القرن العشرين »], Londres, Babel, , 525 p., p. 69
- Jean Marc Aractingi, Dictionnaire des Francs maçons arabes et musulmans, Amazon editions, (ISBN 978 1985235090)