Musée archéologique et ethnologique de Cordoue — Wikipédia
Nom local | (es) Museo Arqueológico de Córdoba |
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Type | |
Ouverture | |
Dirigeant | Dolores Baena Alcántara[1] |
Visiteurs par an | |
Site web |
Architecte | Hernán Ruiz le Jeune (en) |
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Pays | Espagne |
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Division administrative | |
Commune | |
Adresse | 7 Plaza Jerónimo Páez |
Coordonnées |
Le musée archéologique et ethnologique de Cordoue (MAECO) se trouve à Cordoue (en Espagne). Il se situe dans l'ancien Palacio de los Páez de Castillejo et dans un édifice annexe du nouveau bâtiment. Dans son intérieur est conservée une grande collection de pièces qui vont depuis la Préhistoire jusqu'au Moyen Âge[4].
Le musée archéologique et ethnologique de Cordoue est déclaré Bien de Interés Cultural dans la catégorie monument depuis 1962.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le musée, comme c'est souvent le cas avec ce type d'institution, ne resta pas fixé dans le même bâtiment tout au long de son histoire, et il a vu ses collections déménagées dans divers bâtiments au sein de la ville.
C'est en 1844 qu'à la suite des confiscations effectuées par le gouvernement espagnol les objets archéologiques provenant des monastères de Cordoue sont rassemblés au musée des beaux-arts de Cordoue pour former ce qu'on appelle la Collection des Antiquités (plus tard appelée Section des Antiquités). Ce musée était à l'origine située dans le collège de l'Assomption, puis est transféré en 1849 à la députation provinciale et en 1861 à l'hôpital de la Charité, avec toutes les pièces des expositions.
En 1868, le musée archéologique provincial de Cordoue est créé, et durant quelques années il partage le même bâtiment que le musée de Beaux Arts. En 1871, c'est le peintre Rafael Romero Barros qui en devient le conservateur. La séparation physique entre les deux collections se produit en 1920, quand le musée archéologique s'installe sur la plaza de San Juan. Peu de temps, après le rassemblement de la collection, un nouveau déplacement est effectué, cette fois vers la maison mudéjar de la calle Velázquez Bosco (aujourd'hui calle Samuel de los Santos).
Durant cette étape dans la calle Velázquez Bosco, Joaquín María de Navascués, Fernando Valls-Taberner et Blas Taracena - bref intermède de la guerre d'Espagne - et Samuel de los Santos vont diriger successivement le musée. C'est ce dernier qui va favoriser le transfert de la collection entière vers son emplacement actuel, promouvoir de nouvelles fouilles, faire réaliser un nouvel inventaire et un catalogue.
Sous la direction d'Ana María Vicent Zaragoza, de 1959 à 1987, le musée s'installe sur son site actuel, le Palacio de los Páez de Castillejo. Il en résulte une substantielle amplification des fonds conservés par le musée, la création de services de recherche archéologique en milieu urbain, la naissance de la bibliothèque spécialisée en archéologie, et l'édition d'une revue scientifique, Corduba Archaeologica. Le musée archéologique de Cordoue devient l'un des plus complets d'Espagne, et son bâtiment et ses collections sont déclarés Biens d'intérêt culturel en 1962.
Expansion et restauration
[modifier | modifier le code]Pour rénover le Palacio de los Páez de Castillejo, il est rédigé en 1992 un programme muséologique (actualisé en 1998) qui jette les bases d'une future expansion.
En 1998, est lancé un concours d'idées pour la construction d'un nouvel édifice qui permettrait l'agrandissement du musée. Le concours est remporté par le projet de Pau Soler Serratosa. Les travaux du nouvel édifice se terminent en 2009[5].
Parallèlement, les études archéologiques continuent dans les terrains vagues annexes, où est découvert le théâtre antique de Colonia Patricia Corduba, ainsi que des ateliers artisanaux de la fin de l'époque romaine et des maisons médiévales andalouses, qu'historiquement nous pouvons connecter avec les vestiges de l'époque médiévale conservés à l'intérieur du palais et avec la grande construction de la Renaissance de Hernán Ruiz II.
Cependant, malgré la construction d'un nouvel édifice annexe, la restauration du Palacio de los Páez est toujours en cours. La partie ouverte du musée est donc encore uniquement le nouvel édifice, même si pour des problèmes d'espace dans l'idéal les deux bâtiments devront à terme fonctionner tous les deux. En avril 2017, le Sénat a exhorté le Gouvernement à restaurer le musée[6].
Collections
[modifier | modifier le code]Dans le musée, 33 500 pièces répertoriées sont conservées. Elles vont de la Préhistoire au Moyen Âge[4].
Quelques œuvres du musée | ||||||||||||||||
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Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Museo Arqueológico y Etnológico de Córdoba sur juntadeandalucia.es. Consulté le 27 avril 2017.
- (es) onsejería de Cultura y Deporte, Junta de Andalucía. «Estadística de Museos 2011» sur juntadeandalucia.es. Consulté le 27 avril 2017.
- (es) El Museo Arqueológico de Córdoba recibe casi 70.000 visitantes sur diariocordoba.com. Consulté le 27 avril 2017.
- (es) Consejería de Cultura y Deporte, Junta de Andalucía sur Museo Arqueológico de Córdoba. Consulté le 27 avril 2017.
- Lizasoain Urcola et Soler Serratosa 2006, p. 106-115
- (es) El Senado insta al Gobierno a rehabilitar el Museo Arqueológico de Córdoba sur lavanguardia.com. Consulté le 27 avril 2017.
Annexe
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (es) Joaquín Lizasoain Urcola et Pau Soler Serratosa, « LA AMPLIACIÓN DEL MUSEO ARQUEOLÓGICO Y ETNOLÓGICO DE CÓRDOBA. Una intervención con historia », Revista Museos, Madrid, no 2, , p. 106-115 (lire en ligne, consulté le ).