Myriam Martin — Wikipédia
Myriam Martin | |
Myriam Martin en 2014. | |
Fonctions | |
---|---|
Porte-parole d'Ensemble[1] | |
En fonction depuis le (9 ans, 9 mois et 2 jours) | |
Conseillère régionale d'Occitanie | |
– (5 ans, 5 mois et 28 jours) | |
Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Carole Delga |
Porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste | |
– (11 mois et 16 jours) | |
Avec | Christine Poupin |
Prédécesseur | Olivier Besancenot |
Successeur | Christine Poupin (titulaire unique) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lavelanet (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | LCR (jusqu'en 2009) NPA (2009-2012) GA (2011-2013) ENS (2013-2022) LFI (depuis 2016) GES (depuis 2022) |
Profession | Enseignante |
modifier |
Myriam Martin, née le à Lavelanet (Ariège), est une femme politique française.
Elle est d’abord dirigeante du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), dont elle est porte-parole avec Christine Poupin d’ à , avant d'intégrer la Gauche anticapitaliste, Ensemble puis La France insoumise. Elle est conseillère régionale d'Occitanie de 2016 à 2021.
Origines, famille et études
[modifier | modifier le code]Issue d'une famille ouvrière communiste et cégétiste, Myriam Martin est la petite-fille d'un combattant anti-franquiste et membre des francs-tireurs et partisans (FTP) dans l'Aude[réf. à confirmer][2].
Elle est professeure d’histoire-géographie en lycée professionnel[3], et travaille depuis plusieurs années au lycée Bellevue de Toulouse[4]. Elle est également professeur de lettres[5].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Débuts
[modifier | modifier le code]Myriam Martin s'engage en politique en 1986. Elle rejoint d'abord les Jeunesses communistes révolutionnaires (JCR) puis la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) à Toulouse. En 2002, elle devient porte-parole de la fédération de Haute-Garonne du parti[réf. à confirmer][6].
Porte-parole du NPA
[modifier | modifier le code]Le , Myriam Martin accède avec Christine Poupin au porte-parolat du Nouveau Parti anticapitaliste, en remplacement d'Olivier Besancenot. Ce dernier ayant annoncé en son intention de ne pas se présenter à l'élection présidentielle de 2012, Myriam Martin fait partie des militants pressentis pour représenter le parti lors de ce scrutin[7], jusqu'à la désignation de Philippe Poutou. Après avoir combattu en interne la campagne de Philippe Poutou, elle démissionne de son poste de porte-parole en pour soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) à la présidentielle[8] puis se met en retrait du NPA[9].
Entrée au Front de gauche
[modifier | modifier le code]Myriam Martin annonce son départ pour intégrer le Front de gauche (FG) le [10].
Aux Élections européennes de 2014, elle est la candidate du Front de gauche dans la Circonscription Ouest[11].
Lors des élections régionales de 2015 en Languedoc-Roussillon Midi-Pyrénées, elle se présente sur la liste « Nouveau Monde en commun » (EÉLV - FG) menée par Gérard Onesta, qui arrive en 4e position à l'issue du premier tour. Elle est élue conseillère régionale à l'issue du second tour, sur la liste « Notre Sud en commun » issue de la fusion de sa liste avec la liste « Notre Sud » de Carole Delga (PS). Elle préside la commission éducation et jeunesse[12].
Au sein de la France insoumise
[modifier | modifier le code]Elle intègre par la suite le mouvement politique La France insoumise[13]. En 2020, elle est tête de liste pour la France insoumise aux sénatoriales en Haute-Garonne[14], où elle est battue avec 4,4 % des voix.
Aux élections régionales de 2021 en Occitanie, Myriam Martin est à la tête d'une liste soutenue par La France insoumise (LFI), le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et la Gauche démocratique et sociale (GDS)[15]. Sa liste obtient 5,1 % des suffrages et ne fusionne avec aucune autre liste en vue du second tour.
Dans le cadre de l'union des gauches par le Nouveau Front Populaire (NFP), Myriam Martin supplée l'écologiste Christine Arrighi, élue députée en Haute-Garonne (neuvième circonscription).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Myriam Martin. « Une clarification avec la politique calamiteuse menée depuis cinq ans » », sur L'Humanité, (consulté le )
- « Myriam Martin tête de liste dans le Sud Ouest... », sur Nouveau Parti anticapitaliste, (consulté le ).
- Matthias Hardoy, « Régionales. L'insoumise Myriam Martin veut « transformer l'économie à travers l'écologie » », sur ToulÉco, (consulté le )
- « Coronavirus : au lycée Bellevue de Toulouse, une quarantaine d'enseignants exercent leur droit de retrait », sur France Bleu, (consulté le )
- « NPA : Myriam Martin nouvelle égérie ? (E1) », sur Europe 1, (consulté le )
- « LCR31.org: Déclaration de Myriam Martin » (consulté le ).
- « Le NPA a deux candidates en tête », sur Le Figaro, (consulté le ).
- « Des dirigeants du NPA appellent à voter Mélenchon - Politique - MYTF1News », sur MYTF1NEWS (consulté le ).
- « Myriam Martin « libre et rebelle » soutient Jean-Luc Mélenchon », sur Toulouse Infos, .
- « Pourquoi nous allons rejoindre le Front de gauche », sur Club de Mediapart (consulté le ).
- Lilian Alemagna, « Interview Myriam Martin : «Nos politiques ne mesurent pas la colère de nos concitoyens» », sur Libération, (consulté le )
- Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, « Les commissions sectorielles », sur Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, (consulté le )
- « Conseil Régional : les quatre élus France Insoumise demandent de pouvoir former un groupe et s’estiment « bâillonnés » », sur France 3 Midi-Pyrénées, (consulté le ).
- Jean-Noël Gros, « Sénatoriales en Haute-Garonne : droite et gauche en ordre dispersé », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
- « Régionales 2021 en Occitanie. Myriam Martin emmènera la liste de la France Insoumise et du NPA », sur actu.fr (consulté le ).