Nécine — Wikipédia
Les nécines sont des alcaloïdes dérivant de la pyrrolizidine. Le cycle est substitué par un groupe hydroxyméthyle (–CH2OH) en position 1 et parfois avec une fonction alcool secondaire (–OH) en 7 (rétronécine, héliotridine, platynécine), en 2 (rosmarinécine) ou en 6 (crotanécine).
Leur toxicité dépend de la présence d'une liaison double en 1-2 et au moins une estérification.
Les acides qui estérifient les nécines sont appelés acides néciques. Ce sont des acides aliphatiques en C5 (acide angélique, acide tiglique), C7 (acide lasiocarpique, (+)-trachélanthique, (-)-viridiflorique, etc.), C8 (acide monocrotalique) ou C10 (acide sénécique, jacobinécique, rétronécique).
La formation de pyrroles impliqués dans la toxicité des alcaloïdes pyrrolizidiniques se comportent comme des agents alkylants vis-à-vie du foie : hépatotoxiques.
Ces alcaloïdes sont présents parmi les bio-composés des familles végétales : Asteraceae, Boraginaceae et Fabaceae.
En 1987 à Lausanne, une femme a bu de la tisane pectorale de tussilage (Asteraceae) lors de sa grossesse et son bébé est décédé 5 jours après sa naissance[1].