NGC 6568 — Wikipédia
NGC 6568 | |
L'amas ouvert NGC 6568 par le relevé Pan-STARRS. | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
---|---|
Constellation | Sagittaire[1] |
Ascension droite (α) | 18h 12m 44,2s[2] |
Déclinaison (δ) | −21° 37′ 41″ [2] |
Magnitude apparente (V) | 8,6[3],[4] |
Dimensions apparentes (V) | 12′[4],[3] |
Localisation dans la constellation : Sagittaire | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | −43,241 ± 0,815 km/s [5],[6] |
Distance | 1 019 ± 8 pc (∼3 320 al)[7] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Amas ouvert |
Classe | III1m[4] |
Galaxie hôte | Voie lactée |
Masse | 784 ± 156 M☉ [7] |
Dimensions | 11,6 ± 0,1 al[a] |
Âge | 778 +46 −44 M a [7] |
Découverte | |
Découvreur(s) | William Herschel[1] |
Date | [1] |
Désignation(s) | OCL 28 ESO 590-SC6[4] |
Liste des amas ouverts | |
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NGC 6568 est un vieil amas ouvert situé dans la constellation du Sagittaire. Il a été découvert par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1786[1].
Selon la classification des amas ouverts de Robert Trumpler, cet amas renferme entre 50 et 100 étoiles (lettre m) dont la concentration est moyennement faible (III) et dont les magnitudes se répartissent sur un petit intervalle (le chiffre 1). Selon le site Lynga consacré au amas ouvert, M21 renferme 50 étoiles[3].
Observation
[modifier | modifier le code]Avec une magnitude visuelle de 12, on peut observer l'amas avec un télescope dont l'ouverture est de 60 à 70 mm ou avec un petit télescope[8].
NGC 6568 est situé près de l'étoile Mu Sagittarii à environ 38" de celle-ci.
Caractéristiques
[modifier | modifier le code]Certaines caractéristiques apparaissent sur la base de données Simbad, mais une publication très récente () basée sur les mesures de la parallaxe par le satellite Gaia a permis une mise à jour importante des données. Les données du « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) »[9] ont également permis aux auteurs (Almeida, Monteiro et Dias) de cette publication d'estimer la masse de 773 amas ouverts, dont celle de NGC 7086 qui est de 784 ± 156 [7].
Distance, taille et vitesse
[modifier | modifier le code]Cet amas est à 1 019 ± 8 pc du système solaire[7].
Quatre valeurs de la distance sont aussi indiquées sur la base de données Simbad : 1 079,0 pc[10], 971 ± 45 pc[6], 961 pc[11] et 1 000 pc[12]. La moyenne et l'écart-type des quatre mesure donnent 978 ± 90 pc (∼3 190 al), ce qui semblable à la distance proposée par Almeida, Monteiro et Dias[7].
La taille apparente de l'amas est de 12 minutes d'arc[4], ce qui, compte tenu de la distance 1019 ± 8 pc et grâce à un calcul simple, équivaut à une taille réelle d'environ 11,6 ± 0,1 années-lumière.
Trois vitesses très similaires sont indiquées sur Simbad: −43,88 ± 0,66 km/s[13], −43,241 ± 0,815 km/s[6] et −43,70 ± 0,42 km/s[14].
Métallicité
[modifier | modifier le code]Simbad rapporte une seule valeur de la métallicité, soit 0,148[6]. Selon Almeida et ses collègues, la métallicité de l'amas est égale à 0,151 ± 0,041. Selon cette valeur, le pourcentage d'éléments lourds (plus lourd que l'hydrogène et l'hélium) de cet amas serait compris entre 129% et 156% (100,151 ± 0,041) de celui du Soleil.
Âge
[modifier | modifier le code]Webda indiquent un âge de 513 millions d'années (log10=8,71)[15] ce qui est nettement inférieur au 778 millions d'années préconisé par Almeida.
Selon un article publié en , son âge est du même ordre de grandeur que celui proposé par Almeida, mais nettement moins grand que les deux valeurs mentionnées ci-dessus. Deux valeurs venant de deux articles plus anciens () sont indiquées, soit 525+136
−108 Ma (108,72 ± 0,10) et 871 Ma (108,94), mais la valeur retenue dans cet article est de 339+52
−44 Ma (108,53 ± 0,06)[16].
Étoiles
[modifier | modifier le code]Selon un article publié en , il existe 196 étoiles dont la probabilité d'appartenir à l'amas est supérieure à 90% et la masse de l'amas est de 283 ± 14 [16].
Simbad montre un bouton nommé Children. En cliquant sur ce bouton, on atteint une section de cette base de données qui renferme un tableau contenant 284 entrées pour NGC 6568. Cependant, des étoiles (les Children) peuvent apparaître plusieurs fois dans la deuxième colonne du tableau, d'où le nombre de liens bibliographiques qui est supérieure au nombre d'étoiles. La quatrième colonne de ce tableau indique la probabilité que l'étoile appartienne à l'amas. En cliquant sur le titre de cette colonne, on peut classer la probabilité par ordre croissant ou décroissant. En cliquant sur la désignation de l'étoile, on atteint la page de Simbad qui résume ses propriétés.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- dimension = (1019 ± 8 pc) x (3,2616 al/pc) x ((12/60)°) x (3,1416/180) = 11,6 ± 0,1 al.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 6550 - 6599 » (consulté le ).
- (en) « Results for object NGC 6568 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
- (en) « WEBDA page for open cluster NGC 6568, LYNGACLUST - Lynga Open Clusters Catalog, (Miscellanous (Lynga Info)) » (consulté le )
- « Les données de « Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke », NGC 6500 à 6599 », Site WEB du cours d'astronomie du Cégep de Valleyfield.
- (en) « NGC 6568 -- Open Cluster », Simbad (consulté le )
- Wilton Wilton S. Dias, Héktor Monteiro, Aandré Moitinho, Jácques R. D. Lépine, Giovanni Carraro, Ernst Paunzen, Bruno Alessi et Lázaro Villela, « Updated parameters of 1743 open clusters based on Gaia DR2 », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 504, no 1, , p. 356-371 (DOI 10.1093/mnras/stab770, lire en ligne [PDF])
- Anderson Almeida, Hektor Monteiro et Wilton S Dias, « Revisiting the mass of open clusters with Gaia data », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 525, no 2, , p. 2315-2340 (DOI 10.1093/mnras/stad2291, lire en ligne [PDF])
- (en) « NGC 6568 - Open Cluster in Sagittarius », The Sky Live (consulté le )
- (en) « GAIA EARLY DATA RELEASE 3 (GAIA EDR3) », ESA
- E. Poggio, R. Drimmel, T. Cantat-Gaudin et et all., « Galactic spiral structure revealed by Gaia EDR3. », Astronomy & Astrophysics, vol. 651, no A104, , p. 10 pages (DOI 10.48550/arXiv.2103.01970, lire en ligne [PDF])
- Sami Dib, Stefan Schmeja et Richard J. Parker, « Structure and mass segregation in Galactic stellar clusters », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 473, no 1, , p. 849-859 (DOI 10.1093/mnras/stx2413, lire en ligne [PDF])
- N. V. Kharchenko, A. E. Piskunov, S. Röser, E. Schilbach et R.-D. Scholz, « Astrophysical parameters of Galactic open clusters », Astronomy and Astrophysics, vol. 438, no 3, , p. 1163-1173 (DOI 10.1051/0004-6361:20042523, lire en ligne [html])
- Y. Tarricq, C. Soubiran, L. Casamiquela et Et al., « 3D kinematics and age distribution of the Open Cluster population », Astronomy & Astrophysics, vol. 647, no A19, , p. 15 pages (DOI 10.48550/arXiv.2012.04017, lire en ligne [PDF])
- C. Soubiran, T. Cantat-Gaudin, M. Romero-Gómez et et al., « Open cluster kinematics with Gaia DR2 », Astronomy and Astrophysics, vol. 619, no A155, , p. 11 pages (DOI 10.1051/0004-6361/201834020, lire en ligne [PDF])
- (en) « WEBDA page for open cluster NGC 6568, A site Devoted to Stellar Clusters in the Galaxy and the Magellanic Clouds » (consulté le )
- K Peña Ramírez, L C Smith, S Ramírez Alegría, A-N Chené, C González-Fernández, P W Lucas et D Minniti, « The VVV open cluster project – II. Near-infrared sequences of 37 open clusters on eight-dimensional parameter space », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 513, no 4, , p. 5799-5813 (DOI 10.1093/mnras/stac1296, lire en ligne [html])
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) NGC 6568 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 6568 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 6568 sur la base de données LEDA
- NGC 6568 sur le site de SEDS
- (en) NGC 6568 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 6568 sur le site du professeur C. Seligman