Nadjirom Mouniro — Wikipédia
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Nadjirom Mouniro né le à Bepo Pen village du canton de Koumra au Tchad, décédé le au même lieu, est un militaire français d'origine tchadienne, compagnon de la Libération.
Biographie
[modifier | modifier le code]À 17 ans, début , il s'engage dans le régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST) puis est affecté au bataillon de tirailleurs sénégalais de l'Afrique-Équatoriale française (AEF).
En 1927 il est muté au 14e régiment de tirailleurs sénégalais et est envoyé en formation à Mont-de-Marsan où il est nommé caporal en 1928.
En 1931, il est affecté à la 1re compagnie du bataillon de tirailleurs sénégalais de l'Oubangui-Chari (BTOC) et stationne à Bangui et promu sergent en 1932, sergent-chef en 1937, adjudant en 1940.
Apprenant le ralliement à la France libre de plusieurs pays de l'AEF, il contribue à faire se rallier la troupe indigène de la garnison aux FFL le .
Fin 1940, il est affecté à la 6e compagnie au bataillon de marche n° 2 en poste à Bangui.
En mars-, il est envoyé avec le bataillon de marche no 2 en Palestine mandataire et participe du au à campagne de Syrie puis à des opérations de maintien de l'ordre en Irak après la guerre anglo-irakienne jusqu'au . Le , il est promu adjudant-chef.
En 1942, il participe à la guerre du désert en Libye, s'illustrant en particulier pendant la bataille de Bir Hakeim, du au . Au repos à Beyrouth, il reçoit, le , pour sa bravoure et ses faits d'armes, la Croix de la Libération des mains du général de Gaulle.
En , nommé sous-lieutenant, il est muté à Madagascar que les Britanniques viennent de remettre aux Français libres après l'opération Ironclad et y reste jusqu'en septembre.
En 1944, à la tête d'une section de pionniers, il prend part à la Libération de la France, s'illustrant particulièrement lors de la libération des poches de Royan et de La Rochelle.
Après la Victoire, il est renvoyé au Tchad, quitte l'armée en 1946 en tant que sous-lieutenant de réserve et retourne dans son village natal.
En 1950, il est promu lieutenant de réserve et devient chef de tribu à Bepo Pen, succédant ainsi à son père. Il décède le .
Décorations
[modifier | modifier le code]Décorations françaises
[modifier | modifier le code]- Chevalier de la Légion d'honneur
- Compagnon de la Libération (décret du 9 septembre 1942)
- Médaille militaire
- Croix de guerre – (avec palme)
- Médaille de la Résistance française par décret du 3 aout 1946[1]
- Médaille coloniale (avec agrafes Libye, AEF et Bir Hakeim))
- Médaille commémorative de Syrie-Cilicie
Décorations étrangères
[modifier | modifier le code]Médaille de l'ordre du Mérite syrien
Références
[modifier | modifier le code]- « - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Biographie sur le site de l'Ordre de la Libération.
- article RFI "Les Tirailleurs africains Compagnons de la Libération" ()