Nicolas Bourgoin (sociologue) — Wikipédia

Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne le sociologue français Nicolas Bourgoin. Pour l'ecclésiaste français, voir Nicolas Bourgoin.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Bourgoin.

Nicolas Bourgoin
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (62 ans)
Paris
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
A travaillé pour
Directeur de thèse
Blog officiel

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

Nicolas Bourgoin, né le , est un écrivain, sociologue et enseignant français.

Biographie

[modifier | modifier le code]

Nicolas Bourgoin est né à Paris en 1962.Titulaire d'un doctorat de l'École des Hautes Études en Sciences Sociales, il est enseignant à l’université de Franche-Comté depuis 1993. Il a également été chercheur associé à l'INED de 1993 à 2000. Il est l'auteur de nombreux ouvrages[1] et articles sociologique[2] ainsi que de plusieurs romans[1].

Ses livres Les chiffres du crime[3] sorti en 2008 ainsi que La révolution sécuritaire[4] publié début 2013 s'inscrivent dans une approche ouvertement marxiste. Cette posture l'a conduit à critiquer les politiques liberticides et sécuritaires menées par la gauche dans son ouvrage La République contre les libertés[5] paru en 2015.

Courant 2013, il collabore à la section de la LDH de Toulon pour laquelle il écrit plusieurs articles, dans le fil de ses travaux sur les politiques sécuritaires[6]. Il entretient des « relations très nourries » avec Alain Soral[7] en 2014 et début 2015 avant de s'en éloigner. En 2016, il déclare « ne pas partager ses orientations »[8] et affirme être resté « très proche de la gauche de la gauche »[9]. Par la suite, il demandera au site d'information Égalité et Réconciliation de ne plus republier ses articles de blog.

Ses engagements politiques à l'extrême-gauche trouvent des débouchés concrets. De 2011 à 2013, il collabore aux premiers numéros de la revue communiste La Répétition Générale (LRG)[10] et depuis 2014, il est un contributeur régulier du site marxiste Reconstruction communiste[11]. Il écrit une série d'articles pour la revue Saphirnews[12] dans lesquels il développe ses thèses anti-sécuritaires et anti-islamophobes.

En parallèle, il participe à différentes mobilisations : en avril 2018, il fait partie des 400 signataires contre la loi Orientation et Réussite qui instaure la sélection à l'Université[13]. En septembre 2019, il signe un appel pour l'abandon de poursuites contre deux journalistes francs-comtois reporters à Factuel.info et Radio BIP[14]. Aux municipales de 2020 à Besançon, il soutient publiquement la candidature de Claire Arnoux[15].

Publications

[modifier | modifier le code]

Ouvrages sociologique

[modifier | modifier le code]
  • Le Suicide en prison, préface Hervé Le Bras, Éditions L'Harmattan, 1994
  • Les Chiffres du crime, Statistiques criminelles et contrôle social (France, 1825-2006), Éditions L'Harmattan, 2008
  • La Révolution sécuritaire (1976-2012), sous la direction de Laurent Mucchielli, Champ Social Éditions, 2013
  • La République contre les libertés. Le virage autoritaire de la gauche libérale (1995-2014), Éditions L'Harmattan, 2015
  • Surveiller et prévenir. L'ère de la pénalité prédictive, Éditions L'Harmattan, 2017[1]
  • Sociologie du polar politique. Entre nihilisme et stratégie de la tension, Éditions L'Harmattan, 2023.

Romans

[modifier | modifier le code]
  • Les Quatre Cavaliers :
    • Livre I : Apocalypse orange, Gunten, 2016
    • Livre II : Le Messager, Gunten, 2016
    • Livre III : L'Effet papillon, Éditions Paulo Ramand, 2016
  • Les Couloirs du temps, Éditions Baudelaire, 2017[1]
  • Un vent nouveau. Une histoire de la France soviétique, Éditions Paulo-Ramand, 2017
  • Les Heures sombres. Les Sentiers du Livre, 2017.
  • La Guerre sainte, Vérone Éditions, 2018
  • Soleil noir, Vérone Éditions, 2018[1]
  • Les Partisans. Une histoire des années 80, Éditions Baudelaire, 2018
  • L'Avenir radieux. Une histoire des années 90, Éditions Baudelaire, 2018
  • Soleil rouge. Une histoire des années 60, Éditions Passion du livre, 2019
  • Table rase. Une histoire des années 50, Éditions Passion du livre, 2019
  • Le Tricheur, Une histoire des années 70, Le Lys Bleu Éditions, 2019[1]
  • 2008, Éditions Passion du livre, 2020

Articles

[modifier | modifier le code]

Dans Population

[modifier | modifier le code]
  • Le suicide en milieu carcéral, volume 48, n° 3, 1993
  • Le suicide dans la Police nationale, volume 52, n° 2, 1997
  • Suicide et activité professionnelle, volume 54, n° 1, 1999
  • Variations mensuelles et hebdomadaires du suicide selon l'activité professionnelle, volume 55, n° 2, 2000[2]

Autres articles

[modifier | modifier le code]
  • Les automutilations et les grèves de la faim en prison, dans Déviance et société, volume 25, n° 2, 2001
  • Les grandes tendances de la criminalité en France, Revue Suisse de Criminologie, n° 1, 2007
  • Mouvements économiques et criminalité. Quelques pistes de réflexion, dans Champ pénal, volume 6, 2009
  • De l'enfance en danger aux enfants dangereux : enjeux politiques de la refonte de l'ordonnance de 1945, dans Enfance et Psy, n° 60, 2013
  • Montée en force du bracelet électronique : vers une société de contrôle ?, dans Revue de science criminelle et de droit pénal comparé, n° 4, 2017[2]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. ↑ a b c d e et f « Nicolas Bourgoin », sur data.bnf.fr (consulté le )
  2. ↑ a b et c « Publications de Nicolas Bourgoin sur Cairn.info »
  3. ↑ Emmanuel Didier, « Compte rendu du livre de Nicolas Bourgoin. Les chiffres du crime : statistiques criminelles et contrôle social (France, 1825-2006), Paris, L'Harmattan, 2008, 174 pages. », Champ pénal/Penal field,‎ (ISSN 1777-5272, lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ Elizaveta Glotova, « Nicolas Bourgoin, La révolution sécuritaire (1976-2012). Nîmes, Champ Social, 2013, 214 pages », Champ pénal/Penal field, no Vol. XI,‎ (ISSN 1777-5272, lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ « Sécurité et liberté | Le monde politique », sur www.lemondepolitique.fr (consulté le )
  6. ↑ « [Section de Toulon de la LDH] l'inflation carcérale, par Nicolas Bourgoin », sur section-ldh-toulon.net (consulté le )
  7. ↑ « Prof de fac à Besançon et pro-Alain Soral », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  8. ↑ « Nicolas Bourgoin : « des anciens copains m'ont accusé d'avoir retourné ma veste » », sur Factuel.info (consulté le )
  9. ↑ « Livres - Maître de conférences à l’UFC, Nicolas Bourgoin - dont les liens avec Alain Soral avaient suscité voilà un an la polémique - imagine dans « Les Quatre cavaliers », son premier roman, un monde totalement régi par le communisme. Interview.. Besançon : apocalypse orange et étoile rouge », sur www.estrepublicain.fr (consulté le )
  10. ↑ Réveil Communiste, « La répétition générale, nouvelle revue », sur Réveil Communiste (consulté le )
  11. ↑ « Rechercher : nicolas bourgoin - Libérons-nous de l'esclavage salarié ! », sur reconstructioncommuniste.eklablog.fr (consulté le )
  12. ↑ Nicolas Bourgoin, « État d’urgence renouvelé : une élection présidentielle sous contrôle », sur SaphirNews.com | Quotidien d’actualité sur le fait musulman en France (consulté le )
  13. ↑ « TRIBUNE. "Une sélection absurde" : plus de 400 enseignants dénoncent la réforme de l'accès à l'université », sur Franceinfo, (consulté le )
  14. ↑ « À Besançon, mobilisation pour soutenir deux journalistes injustement accusés », sur Reporterre, le quotidien de l'écologie (consulté le )
  15. ↑ « Les signataires », sur Besançon verte et solidaire avec Claire Arnoux (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Nicolas_Bourgoin_(sociologue)&oldid=209746739 ».