Nicolas Clauss — Wikipédia
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Activité | Peinture, art numérique |
Nicolas Clauss, né en 1968[1] à Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine en France[2], est un artiste plasticien français[3], vidéaste[4], diplômé en psychologie sociale[3].
Il décide d'abandonner la peinture en 2000 pour se consacrer exclusivement aux œuvres interactives sur Internet ou en installation[5]. Des commandes en résidences lui permettent de développer un art participatif, travail qu'il mène avec des amateurs, jeunes des cités, personnes du troisième âge, enfants, adolescents, qui lui fournissent la matière (sons, images fixes, vidéos) de ses tableaux interactifs ou génératifs.
En 2008, Nicolas Clauss et « l'une des figures de l'art numérique »[6].
En 2013, il réalise des scènes-tableaux, adresses au public et projections vidéo au Festival Off d'Avignon[7].
Biographie
[modifier | modifier le code]En 1989, il obtient un DEA en psychologie sociale expérimentale et une licence en art et technologies de l'image (ATI) et commence à exposer ses tableaux :
- seul : (Galerie Arnoux à Paris, Centre Culturel Français de Séoul et Seoul International Art Fair en Corée[8], Crawford Gallery, Beatty Gallery et Sidney Art Theater en Australie)
- en collectif : (Grands et Jeunes d'Aujourd'hui et Réalités Nouvelles au Grand Palais à Paris, Howard Leonard Gallery et Savah Gallery en Australie, Gana Art Center en Corée...).
Dans un autre domaine, la danse, il est nommé au Möbius 2001 pour Danse ! (DadaMedia) et crée Soaring Steps pour la BBC-On-line.
Cofondateur du site LeCielEstBleu[9],[10] avec Frédéric Durieu et Kristine Malden, il crée en 2001 son espace de création, le site Flying Puppet[6] qui sera suivi par Cinq Ailleurs[11], J'ai 10 ans[12],[13], De l'art si je veux[14],[15],[16], Un palpitant[17], L'ardoise[18], Or not toupie, Les musiciens, Terres arbitraires...
Sur Flying Puppet, il conçoit et réalise plus de 50 modules interactifs on-line, souvent en collaboration avec des musiciens (Jean-Jacques Birgé, mais aussi François Baxas, Denis Colin, Patricia Dallio, Pascale Labbé, Thomas Le Saulnier, Jean Morières, Hervé Zénouda).
Avec Birgé il signe ensuite Somnambules[19],[20], d'abord site de création sur Internet, puis installation interactive et spectacle de musique. Ensemble ils créent l’installation Les Portes et se produisent en spectacle où les projections sont accompagnées par des musiciens (Didier Petit, Pascale Labbé, Étienne Brunet, Éric Échampard...). En 2010, ils participent au serious game 2025 ex machina (Tralalere). En 2012 ils cosignent La machine à rêves de Leonardo da Vinci, œuvre pour iPad, et en 2013 ils se produisent sur scène avec Sylvain Kassap.
Son travail est visible dans des expositions et en ligne :
- en France : (PlayTime / Villette Numérique, Incident.net, Provisoire.net, VidéoFormes, Le Cube, L'Espal, La Friche de la Belle de Mai, Arte.tv...)
- en Amérique : (Rhizome.org, Turbulence.org, ComputerFineArts.com, Boston Center for the Arts, PixelPress.org, Revue digitale Chair-et-métal, Naqoyqatsi / Miramax, ATHICA / Athens Institute of Contemporary Art, SoftForm / Toronto Propeller Gallery / Musée d'Art Contemporain Tamayo, Mexique / 404, Argentine / File, Brésil...)
- en Allemagne : (A Virtual Museum, Java Museum, Free Manifesta...)
- aux Pays-Bas : (MAFF)
- en Suisse : (Festival VIPER Basel)
- en Angleterre (Digital Pocket Gallery, Liberarti)
- en Espagne (rétrospective à Ciber@rt, Bilbao)
- en Corée : (Hexa Media Festival)
- en Malaisie : (Kuala Lumpur)
- en République tchèque : (Violens Festival Tabor)
- en Turquie : (Istanbul Contemporary Art Museum)
Techniques principales
[modifier | modifier le code]Œuvres
[modifier | modifier le code]- flyingpuppet.com, 2001-2008
Prix Spécial du Centre Pompidou au Flash festival 2002 (Ulchiro), Prix Net-Art à la Villette Numérique 2002 (One day on the air), ThirdPlaceGallery SONY Reward 2003 (Les Dormeurs), Second Prix WebArt Project au Montenegro 2004 (Look at me)[21], Ciberart Bilbao Honorific Award for the Best Multimedia Project 2004 (Jumeau Bar)
- Cinq Ailleurs, 2002
- J'ai dix ans, 2003
- Somnambules avec Jean-Jacques Birgé, 2003. Installation, 2006. Spectacle[22], 2006-2009
Prix SACD de la Création Interactive 2004, Prix de la création nouveaux médias Vidéoformes 2004 Clermont-Ferrand, 1er Prix Net Art France Telecom R&D/Oone au festival Art Rock de St Brieuc, Prix Ars electronica Net Vision / Net Excellence Honorary Mention (Autriche), Prix special du jury dans la catégorie web Senef 2003 (Corée du Sud), Nomination au Best of 10 ans de Yahoo! comme site "le plus étrange", Coup de cœur oct.2006 de SVM Mac
- De l'art si je veux, 2004. Installation avec Jean-Noël Montagné, 2005
- Les Portes, installation avec Jean-Jacques Birgé, 2006
- Un Palpitant, 2006, installation 2007
Prix de la Création Nouveaux Médias Vidéoformes, 2008
- L'ardoise, installation 2006
- Or not toupie, installation 2007
- Les musiciens, installation 2008
- Bise l'assaut, écluse n°13, installation avec Patricia Dallio, 2008
- Or not toupie suites (commande d'Arte), 2009
- MMIX, 2010
- Terres arbitraires, installation 2010-2012
- Fès, vidéographie aléatoire #01, installation, 2012
- Îlots, installation avec le musicien Uriel Barthélémi, 2012
- La machine à rêves de Leonardo da Vinci[23] avec Jean-Jacques Birgé (iPad, Cité des sciences et de l'industrie), 2012
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- "Net art, technologie ou création ?" - (ISBN 978-2-296-05535-3), de la page 24 à 32. [9]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Nicolas Clauss », sur connaissancedesarts.com (consulté le ).
- « Nicolas Clauss », sur paris-art.com (consulté le ).
- « Coup double sur les cités à la Cartoucherie », sur liberation.fr, (consulté le ).
- « Spectacle vivant : " Les gens " & " Prélude à l'agonie " », sur franceculture.fr, (consulté le ).
- « Nicolas Clauss, l'auteur », sur arte.tv, (consulté le ).
Extrait : « Il pose les pinceaux en 2000 pour utiliser principalement les outils des nouveaux médias et créer ses tableaux visuels et sonores d’un nouveau genre et ses installations génératives et interactives. ». - « Le site du jour : Tableaux interactifs », sur ecrans.liberation.fr, (consulté le ).
- « Festival d'Avignon: Neuf jeunes du Val Fourré secouent le public avec «Illumination(s)» », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
Extrait : « Scènes-tableaux à l’esthétique soignée, adresses au public, projections vidéo (une installation du plasticien Nicolas Clauss ouvre la pièce) ». - Catalogue
- Site lecielestbleu.org (Grand Prix du meilleur site Internet 2001-2002 de la SCAM)
- Le Nouvel Observateur [1] (23/08/2001)
- « En ligne pour un ailleurs », sur liberation.fr, (consulté le ).
Extrait : « Cinq ailleurs est aussi très différent des collages sépia interactifs qui ont fait connaître et apprécier l'artiste Nicolas Clauss (Prix spécial au récent FlashFestival du Centre Pompidou, Grand Prix de la Scam pour le site collectif LeCielEstBleu). » - J'ai 10 ans, site du Jour Télérama [2] (19/11/2003)
- « Heureux qui aux Ulis a posé ses bagages », sur next.liberation.fr, (consulté le ).
Extrait : « J'ai 10 ans n'a rien à voir avec les sites qui attirent les enfants dans leur toile de couleurs vives. Pas assez ludique. Il donne un témoignage fort et authentique de ce qu'on nomme pudiquement «les enfants issus de l'immigration». ». - De l'art si je veux, site du Jour Télérama [3] (23/12/2004)
- Ouest France [4] (11/12/2004)
- Annick RIVOIRE, « Nicolas Clauss, des clics pleins d'éclat », sur liberation.fr, (consulté le ).
Extrait :« Six mois et des week-ends de travail plus tard, le site De l'art si je veux est un point de vue sur la création d'une fraîcheur rare. Nicolas Clauss a fait «le pari un peu bizarre de demander à des gens qui ne connaissent rien à l'art, parce qu'ils sont trop jeunes et que leurs parents n'ont aucune idée sur le sujet, de se confronter à des bouquins et à [son] travail, pour faire sortir des vérités». ». - « Nicolas Clauss, un cœur qui bat », sur poptronics.fr, (consulté le ).
Extrait : « « Un Palpitant » parle de la vie, la mort, l’amour… Tout ce que Nicolas Clauss recherche : « Mon travail renvoie à une esthétique de la rumeur, de voix multiples, de brides, de flux et de vies qui coexistent. Un mélange d’histoires, de rêves, de frustrations, dans une approche magique plus que sociologique. » ». - L'ardoise [5] (24/11/2006)
- Paris-Art.com [6] (7/10/2004)
- Danser [7] (fév. 2005)
- (en) FrAme [8] (24/03/2004)
- 5 films du spectacle Somnambules
- La Machine à rêves de Leonardo da Vinci dans Digitalarti Mag 13, Influencia, ViPad
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative aux beaux-arts :
- Site officiel de Nicolas Clauss