Nicolas Jacquemard — Wikipédia
Nicolas Jacquemard | |
Naissance | Arc-sur-Tille (Côte-d'Or) |
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Décès | (à 64 ans) Dijon (Côte-d'Or) |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1791 – 1832 |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Nicolas Jacquemard, né le à Arc-sur-Tille (Côte-d'Or), mort le à Dijon (Côte-d'Or), est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Volontaire le au 1er bataillon de volontaires de la Côte-d'Or, il devient sergent à l'armée du Nord le , et passe ensuite à l'armée des Alpes, où il est fait sergent-major le . Pendant le siège de Lyon, le , il se précipite sur une pièce de canon qui défend la redoute de la porte Saint-Just, s'en empare, et il est grièvement blessé à la tête et à la jambe droite. Nommé sous-lieutenant aide de camp du général Laborde le , il se rend à l'armée du Rhin en l'an IV, obtint le grade de capitaine à celle de Mayence le 16 floréal an VI, et il est nommé chef de bataillon pendant la campagne du Danube le 12 fructidor an VII.
Ayant cessé ces fonctions d'aide-de-camp le 16 floréal an VIII, il sert en qualité d'adjoint à l'état-major de la division Kellermann, et prend part à la bataille de Marengo. Incorporé dans la 44e demi-brigade d'infanterie à la fin de l'an IX, membre de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, au camp de Montreuil, il est employé au camp de Brest et sur la flottille en l'an XIII.
À la reprise des hostilités, il se trouve avec le 7e corps aux batailles d'Austerlitz et d'Iéna, reçoit plusieurs coups d'arme blanche à Eylau en 1807, il se distingue pendant le siège de Dantzig, et il est nommé officier de la Légion d'honneur le de là même année. Major à la suite du 44e le , il entre comme titulaire au 24e régiment de ligne à l'armée d'Aragon le suivant, et il fait la guerre en Portugal jusqu'à la fin de 1812.
Nommé colonel du 43e régiment d'infanterie le , et colonel-major du 5e régiment de voltigeurs de la jeune garde le , il commande ce nouveau corps à l'armée du Nord, sous Anvers, et il est créé baron de l'Empire le et commandant de la Légion d'honneur le . Pendant la campagne de France, qu'il fait avec le 7e corps, il est élevé au grade de général de brigade le .
Chevalier de Saint-Louis le , et mis en non-activité le 1er septembre, à la nouvelle du débarquement de Napoléon, le gouvernement royal l'envoie le , à l'état-major du corps d'armée commandé par le maréchal Ney ; mais rappelé à Paris le , il reçoit l'ordre d'aller prendre le commandement du département du Puy-de-Dôme.
Envoyé dans celui du Rhône le 1er septembre, et licencié le , il obtient la solde de retraite le . Après les événements de 1830, relevé de cette position, il est placé dans le cadre de réserve jusqu'au , époque de sa réadmission à la retraite.
État de service
[modifier | modifier le code]- : Colonel du 43e régiment d'infanterie de ligne
- : Général de brigade
Titres, distinctions, honneurs...
[modifier | modifier le code]- : Commandeur de la Légion d'honneur
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 5, Bureau de l'administration, , 2e éd. (lire en ligne) ;