Nicolas Luker — Wikipédia
Nicolas Luker, né vers 1670-1680[1], mort après 1739, est un armateur et négociant de Nantes et de Bordeaux et une des figures de la communauté des Irlandais de Nantes, aux côtés de son frère Edouard Luker et en liaison avec d'autres familles d'origine irlandaise, notamment Lee et Geraldin.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est victime de la seconde révolution anglaise qui l'oblige à partir en exil en France avec son père. Celui-ci est emprisonné en Catalogne après la mort de son fils aîné Jean[2].
Parti en Martinique pour ses affaires, il revient à Bordeaux créer une « société des frères Luker », en association avec son frère Edouard. Celui-ci est, à Nantes, à la tête d'une société au capital de 40 000 livres constituée avec sa belle-mère, Marie Geraldin, veuve du négociant irlandais Nicolas II Lee[3].
En 1739, il crée à Nantes la première compagnie d'assurances françaises, avec ses compatriotes Luc O'Shiell et Antoine Walsh[4]et son frere .
En 1757, il figure sur la liste des négociants dressée à la date du , dans le « Registre des Délibérations du commerce de Nantes » (1736-1765).
Revendiquant une noblesse ancienne, il fait enregistrer ses titres au Conseil souverain de l'Isle Guadeloupe dès le . Il est reconnu gentilhomme par arrêt du Conseil du .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Dates sous réserve de vérification.
- Patrick Clarke de Dromantin, Les réfugiés jacobites dans la France du XVIIIe siècle, page 91. L'épisode nécessiterait une explication : pourquoi en Catalogne ? quel est le rôle de Jean ?
- L'épouse d'Edouard Luker est Anastase Lee avec qui il y a promesse de mariage le 19 septembre 1688, St-Nicolas, vue 58. Edouard Luker et Anastase Lee ont ensuite un fils nommé Nicolas qui, en 1725 (Ste-Croix, vue 8), épouse Françoise Cottineau, dont il a : Anastasie Julie, née en 1730 à Nantes (Acte de baptême : St-Nicolas, vue 8, AMN Registres paroissiaux, et qui a pour parrain Gabriel Michel.
- (en) « Bretagne et Irlande dans l'histoire », sur Issuu (consulté le ).