Nicolas Schmitz — Wikipédia
Nicolas Schmitz | |
Naissance | Guessling-Hémering, Trois-Évêchés |
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Décès | (à 82 ans) Ancien 2e arrondissement de Paris |
Origine | France |
Arme | Infanterie |
Grade | Général de brigade |
Années de service | 1786 – 1815 |
Conflits | Guerres de la Révolution française Guerres napoléoniennes |
Distinctions | Baron de l'Empire Commandeur de la Légion d'honneur Chevalier de Saint-Louis |
Hommages | Nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile, 39e colonne |
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Nicolas Schmitz, né le à Guessling-Hémering dans les Trois-Évêchés (Bailliage de Vic) et mort le à Paris, est un général français de la Révolution et de l’Empire.
Biographie
[modifier | modifier le code]Sous la Révolution et le Consulat
[modifier | modifier le code]Nicolas Schmitz s'engage comme soldat dans le régiment de Bourbonnais le . Il est sergent-major lorsque la Révolution française éclate, et ne tarde pas à être nommé adjudant-sous-lieutenant le . Il fait d'abord partie de l'armée du Rhin sous Custine, et passe ensuite dans celle de Sambre-et-Meuse, commandée par le général Jourdan, qui le nomme lieutenant le . Masséna, ayant pris le commandement de l'armée d'Helvétie, distingue le lieutenant Schmitz aux affaires de Zurich et de Muttenhal où il est grièvement blessé d'un coup de baïonnette et d'un coup de feu : il est nommé capitaine adjudant-major le .
Au service de l'Empire
[modifier | modifier le code]Après avoir servi dans les corps d'armée de Moreau et de Davout avec rang de capitaine, il se trouve à la bataille d'Austerlitz le , où sa conduite est remarquée de l'Empereur. À la tête de la 2e compagnie des grenadiers du 108e de ligne, il parvient à arrêter un corps de cavalerie qui, après avoir forcé le premier bataillon de ce régiment, a voulu s'ouvrir un passage à travers le second. Sa résistance opiniâtre est récompensée par le grade de chef de bataillon le , auquel toutefois il n'est promu qu'après la bataille d'Iéna du . Le général de division Louis Friant lui a donné le commandement du régiment au moment où le colonel Higonet est grièvement blessé. Sa conduite est signalée à l'Empereur dans le rapport officiel du général Lochet en ces termes : « je dois ajouter en faveur de M. Schmitz qu'il a surpassé en bravoure tout ce que le régiment a dit de lui ». C'est surtout à la bataille d'Abensberg le , qu'il se fait glorieusement remarquer par son sang-froid et sa bravoure : à la tête de trois compagnies de grenadiers et d'une de fusiliers, il se porte derrière la droite autrichienne qui cherche à déborder la gauche de la division française, l'attaque à la baïonnette et la refoule, faisant prisonnier un major et 400 hommes. À la suite de cette affaire où il est atteint d'un coup de feu à l'avant-bras, Schmitz est nommé major le , et le de la même année, il prend le commandement du 32e de ligne.
Peu après il est appelé à l'armée d'Espagne, avec le commandement du 2e régiment provisoire d'infanterie de marche, et il est mis à l'ordre du jour de l'armée de Navarre le en ces termes : « le général gouverneur s'empresse d'informer l'armée française que le chef de bande, le fameux Mina, a été battu par la colonne du brave major Schmitz, les soldats de Mina ont été mis en déroute, et lui-même pris après avoir été blessé ». Le , il est nommé colonel du régiment d'Illyrie, puis passe à la Grande Armée et fait la campagne de Russie de 1812. Il est grièvement blessé à Krasnoï dans l'un des trois combats que se livrent près de cette ville les armées françaises et russes. Il n'en continue pas moins de suivre l'armée et a un pied gelé pendant la retraite. Promu au grade de général de brigade le , il se fait remarquer à l'armée d'Italie pendant les campagnes de 1813 et 1814, notamment aux affaires de Feistritz le , où il est atteint d'un coup de feu à la poitrine, de Rescinta en Frioul le , et à celle de Parme le , ainsi que le font connaître les divers ordres du jour de l'armée.
1815, la dernière campagne
[modifier | modifier le code]Napoléon récompense le général Schmitz en le créant baron de l'Empire et chevalier de l'ordre de la Couronne de fer par un décret du . Chevalier de la Légion d'honneur depuis le , il devient officier de l'ordre le et ensuite commandeur. La campagne de 1815 vient lui fournir une nouvelle occasion de signaler sa bravoure en prenant une part active à la bataille des Quatre Bras. Il est admis à la retraite le . Après la seconde Restauration, il devient commandant de la Garde nationale de Pontoise entre 1831 et 1841. Il meurt le dans sa 83e année au 11, rue Neuve-Coquenard (actuelle rue Lamartine) à Paris. Après le décès, sa veuve, devenue rentière, s'établit au 98 de l'actuelle rue des Boulets à Paris (XIe arrondissement). Il est enterré sous un obélisque au cimetière de Pontoise.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Il fait partie des 660 personnalités à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile. Il apparaît sur la 39e colonne (l’Arc indique SCHMITZ).
- En 2011, l'Association pour la Sauvegarde du Patrimoine et de l'Histoire de Guessling-Hémering a érigé une stèle en l'hommage au Général Nicolas Schmitz, à Guessling-Hémering[1].
Armoiries
[modifier | modifier le code]Figure | Blasonnement |
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Nicolas Schmitz ( - Guessling-Hémering, mort le - Paris), colonel au régiment d'Illyrie (), général de brigade (), Baron de l'Empire (décret du ), Commandeur de la Légion d'honneur, chevalier de Saint-Louis (), Chevalier de l'ordre de la couronne de fer (décret du ), D'azur au lion d'argent ; au canton des barons militaires brochant. |
Sources
[modifier | modifier le code]- Le site officiel consacré au general Nicolas Schmitz ;
- Germain Sarrut, Biographie des hommes du jour : industriels, conseillers-d'Etat, artistes, chambellans, députés, prêtres, militaires, écrivains, rois, diplomates, pairs, gens de justice, princes, espions fameux, savans, H. Krabe, (lire en ligne) ;
Références
[modifier | modifier le code]- « Inauguration Stèle Général Schmitz », sur Guessling-Hémering (consulté le )
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressource relative à la vie publique :