Night Watch (film, 2004) — Wikipédia

Night Watch

Titre original Ночной дозор
Notchnoï dozor
Réalisation Timur Bekmambetov
Scénario Timour Bekmambetov
Laeta Kalogridis
Acteurs principaux
Sociétés de production Bazelevs
Pays de production Drapeau de la Russie Russie
Genre Action, fantastique
Durée 110 minutes
Sortie 2004

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Night Watch (Ночной дозор, Notchnoï dozor) est un film russe réalisé par Timur Bekmambetov, sorti en 2004.

Il s'agit de l'adaptation du roman éponyme de Sergueï Loukianenko.

À Moscou, de nos jours, l'équilibre établi depuis des millénaires entre les forces de l'Ombre et de la Lumière est sur le point de se rompre. Les garants de l'ordre, les Gardiens du jour (« Day Watch ») pour les forces de l'Ombre et de la nuit (« Night Watch ») pour les forces de la Lumière, sont censés protéger les membres de leur côté, tous les êtres dotés de facultés surnaturelles, nommés « Autres » (ex : vampires, sorcières, etc.).

Or attend la venue d'un grand Autre plus puissant qui fera basculer l'équilibre à jamais par son choix entre le bien et le mal. Celui-ci changera ainsi la face du monde par ses actions.

Fiche technique

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Distribution

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Night Watch est l'adaptation cinématographique du premier volet d'une série de romans à succès russe écrite par Sergueï Loukianenko.

Le film est une adaptation plutôt libre des romans, dont il reprend les personnages et l'intrigue générale, mais certains éléments du film proviennent du deuxième roman, Daywatch, par exemple la première scène (avec la sorcière Daria). Celle-ci se trouve au début du deuxième roman, mais ce n'est pas Anton qui en est le protagoniste.

Le tournage s'est déroulé à Moscou.

Bande originale

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Accueil critique

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Le film a reçu un accueil critique mitigé, recueillant 59 % de critiques positives, avec une note moyenne de 5,9/10 et sur la base de 126 critiques collectées, sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes[2]. Sur Metacritic, il obtient un score de 58/100 sur la base de 32 critiques collectées[3].

Il s'agit du premier grand film d'action russe à s'exporter à l'étranger.[réf. nécessaire] Il a fait là-bas un nombre d'entrées supérieur à celui du Seigneur des anneaux de Peter Jackson[réf. nécessaire] ; le fait que l'action se déroule à Moscou n'y est pas étranger.[réf. nécessaire]

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Monde Monde 33 900 000 $[4] ... ...
Drapeau de la France France 174 375 entrées[5] ... ...

Distinctions

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Le film fut sélectionné par la Russie pour représenter le pays lors des Oscars 2005.

Récompenses

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Nominations

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Autour du film

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Produits dérivés

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Night Watch a été adapté en jeu vidéo par Nival Interactive sous la forme d'un tactical RPG, sorti sur Windows en 2005.

Le deuxième volet de la trilogie est sorti en France en , sous le nom de Day Watch.

Version française

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La version disponible en France est la « version internationale », considérablement remaniée par rapport à la version originale.

En particulier :

  • la version internationale est plus courte au total de 10 minutes ;
  • la description de l'histoire, lors du prologue, est plus détaillée ;
  • Anton est doué de dons de voyance, qui n'apportent rien à l'action. Pour cela, des scènes sont répétées à l'écran (vortex lors de la rencontre dans le métro, vampire allant mordre le jeune garçon) ;
  • Des personnages secondaires sont purement oubliés : le personnage d'Ignate, appelé pour séduire Svetlana et annihiler le vortex, disparaît. De même, les scènes entre un couple de passagers de l'avion, servant de mise en contexte, sont coupées ;
  • De nombreuses tirades sont réenregistrées, en particulier les monologues de Geser et d'Olga, afin d'expliciter l'histoire, ainsi que la toute dernière tirade de Zavulon ;
  • La musique du générique final du groupe Umaturman est supprimée.

Globalement, la version internationale est plus claire, moins angoissante, et comporte plus de scènes d'actions pour moins de scènes confuses.

Il reste à ajouter que la version française souffre également de lourdeurs de traductions :

  • on y parle des daywatch et nightwatch, alors que les expressions russes se traduiraient par « ronde de jour » et « ronde de nuit » (ou encore « guet »), ce qui explique l'apparition du tableau de Rembrandt ;
  • le « vortex » est plutôt un tourbillon (voronka, jeu de mots avec voron corbeau) ;
  • la « compagnie de la lumière » est une traduction assez lointaine de GorSvet (littéralement Muni[cipale]-Lum[ière]).

Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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