Nikah Halala — Wikipédia
Le Nikah Halala est une pratique controversée[1] de certains musulmans sunnites afin de permettre le remariage d'une personne avec une autre, malgré un précédent divorce religieux entre elles.
Selon la croyance, un homme ne peut se remarier avec une femme après avoir prononcé le « triple talâq »[2], sauf si elle se remarie avec un autre homme, qu'elle consomme son mariage avec et que ce nouveau mari divorce (ou décède)[2].
Le Nikah Halala serait fréquent dans certaines communautés musulmanes sud-asiatiques au Royaume-Uni par exemple[2] et l'un des effets est de mettre la femme dans une position très vulnérable[2].
Le film iranien Nikah Halala (en) (1971) a pour thème cette pratique. Le sujet est aussi abordé dans un opéra-comique de Poisson de La Chabeaussière en 1805, Gulistan ou le Hulla de Samarcande, où le hulla désigne le second mari[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Aadil Ikram Zaki Iqbal, « Plea challenging triple talaq, nikah halala & polygamy referred to constitutional bench; all you need to know », sur India.com (consulté le )
- (en) « The women who sleep with a stranger to save their marriage », sur BBC News (consulté le )
- Adel Khanyabnejad, Saadi et son œuvre dans la littérature française du XVIIe siècle à nos jours, Université Sorbonne nouvelle, (lire en ligne), p. 209