Abbaye Notre-Dame-de-Consolation de Cambrai — Wikipédia

Notre-Dame de Consolation de Cambrai
Présentation
Culte Catholique
Type Abbaye
Début de la construction 1623
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord (département)
Ville Cambrai

L'abbaye Notre-Dame-de-Consolation de Cambrai, ou Anglo-benedictinœ Cameracenses, les Bénédictines anglaises de Cambrai ou Our Lady of Comfort, désigne une abbaye de filles de l'ordre de Saint-Benoît fondée en [1].

  • À l'époque où un grand nombre de familles catholiques durent quitter l'Angleterre à cause des persécutions dues à la conspiration des poudres, plusieurs religieuses de l'ordre de Saint-Benoît demandèrent par l'entremise des pères bénédictins anglais du monastère de Saint-Grégoire de Douai, de fonder à Cambrai une maison de leur Ordre.
  • Elles obtinrent le l'adhésion de l'archevêque Vanderburch, le consentement de la ville le et l'exequatur de l'infante Isabelle, gouvernante des Pays-Bas, rendu à Bruxelles, le [2].
  • Les religieux de l'abbaye de Fémy possédaient une maison de refuge dans la paroisse Saint-Vaast. Leur abbé Antoine de Montmorency la céda aux religieuses de Grande-Bretagne[3] ou Saint Wasnon.
  • Parmi les saintes filles, il y avait plusieurs descendantes de Thomas More

Archéologie

[modifier | modifier le code]

Biens de l'abbaye

[modifier | modifier le code]

Prieures et abbesses

[modifier | modifier le code]

Par ordre chronologique :

  • Prieures : Françoise Gaton, Pudentienne Deacons, Vivine Yaxlée.
  • Quatorze abbesses : de Catherine Gascoigne, décédée le , à Maria-Lucia Plide, élue le , morte en Angleterre, et la dernière, Agnès Robinson.

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Jacques-Paul Migne, - Dictionnaire des abbayes et monastères ; ou, histoires des établissements religieux, tome unique, 1856, imprimé par M. J.-P. Migne rue d'Amboise à Paris, archive de l'université Columbia, numérisé par Google Livres
  2. Adolphe Bruyelle, Les monuments religieux de cambrai avant et depuis 1789, 1854, imprimerie de E. Prigniet, page 174, archive de l'université d'Oxford, numérisé par Google Livres]
  3. M. l'abbé Migne, Encyclopédie théologique, 1856, chez J.-P. Migne éditeur rue d'Amboise à Paris, numérisé par Google Books

Article connexe

[modifier | modifier le code]